Marathon de New York : Geoffrey Mutai vainqueur en 2h08’23’’, Bouabdellah Tahri en 2h18’16’’ Dernier vainqueur à New York en 2011, Geoffrey Mutai a réalisé le doublé, s’imposant avec une redoutable aisance, et dans la foulée d’une deuxième partie de course diabolique. Débuts très compliqués pour Bouabdellah Tahri sur la distance, qui termine dans la douleur en 2h18’16’’. C’est l’une des spécificités du marathon de New York. En sus d’un parcours pas favorable pour réaliser un chrono (sur le papier, car Geoffrey Mutai a couru en 2011 en… 2h05’05’’), aucun lièvre n’est chargé d’emmener la course à Big Apple. C’est pourquoi le tempo fut “lent“ lors des premiers kilomètres, avec un passage en 15’42 aux 5 kilomètres. Ils étaient alors très nombreux à figurer dans le peloton de tête, et notamment Bouadbellah Tahri, visiblement à l’aise. Mais progressivement, le tempo s’accélérait, le peloton s’effilochant au fil des kilomètres. 30’52’’ aux 10 kilomètres puis 1h05’06’’ au semi pour le groupe de tête, alors que Bouabdellah Tahri avait cédé un peu de terrain (1h05’38’’). Tsegaye Kebede, jusque là caché dans le groupe de tête, menait les débats avant que Geoffrey Mutai ne prenne les choses en main. Le marathonien le plus rapide de l’histoire (2h03’02’’ en 2011 à Boston sur un parcours non homologué) dynamitait littéralement le groupe de neuf hommes de tête aux alentours du 30e kilomètre. Seul Stanley Biwott parvint –dans un premier temps- à le suivre. Mais le vainqueur du marathon de Paris en 2012 craquait rapidement, franchissant presque à pied la ligne d’arrivée, payant au prix fort sa brutale accélération (5e en 2h10’41’’). Tahri craque et finit au courage Et s’il en est un qui n’a pas craqué, c’est bien Geoffrey Mutai, qui n’avait plus terminé un marathon depuis un an, à Berlin en 2012 (victoire en 2h0415). 15’19’’ entre le 20 et le 25e km, 1438’’ entre le 25e et le 30e (partie un peu plus favorable), 15’03’’entre le 30 et le 35e puis 14’48’’ entre le 35e et 40e, le Kényan a fait sauter tout le monde, réalisant un sacré négativ split (1h03’16’’ sur la deuxième partie) pour s’imposer en 2h08’23’’, devançant Tsegaye Kebede de 50 secondes (2h09’13’’). De son côté, Bouabdellah Tahri, après avoir disputé sa saison estivale sur 1 500 mètres, a vécu un calvaire sur la deuxième partie du parcours, réputé difficile (1h05’38’’ puis 1h12’38’’) et termine 15e en 2h1816. Il s’agit de la sixième performance française de l’année, juste derrière les 2h17’42’’ de Ruben Lindongo , champion de France la semaine passée à Toulouse. Ce chrono prouve qu’en dépit du palmarès et de la notoriété de tout athlète, le marathon reste une épreuve qu’il faut apprivoiser, et qui demeure définitivement à part… vo2.fr/actualite/marathon-marathon-de-new-york-geoffrey-mutai-vainqueur-en-2h0823-bouabdellah-tahri-en-2h1816-03112013-7896.html
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 06:03:38 +0000
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