Media Release/ Communiqué de presse Canadian Pension Expert - TopicsExpress



          

Media Release/ Communiqué de presse Canadian Pension Expert Says Alward’s Shared Risk Plan is “Irresponsible”/ Un expert des régimes de pensions canadiens croit que le projet à risques partagés du gouvernement Alward est « irresponsable » **************** Fredericton (NB), November 20, 2013: A nationally recognized pension expert today defined the Alward government’s recently tabled Shared Risk Plan as “irresponsible.” Bernard Dussault, one of the original architect’s of the Canada Pension Plan Reform and currently actuary for the Professional Institute of the Public Service of Canada (PIPSC), was in Fredericton to speak at a joint media conference at the Delta Hotel attended by representatives of the Canadian Union of Public Employees (CUPE), the Professional Institute of the Public Service of Canada (PIPSC), and the Pension Coalition NB. The news conference was an unprecedented show of solidarity against the government’s shared risk pension legislation. All three organizations described the pension reform process as flawed, non-transparent, non-consultative and clearly policy development on the fly. Dussault described the proposed model as unfair and far too complex, without the standard actuarial projections that were requested to demonstrate the cost of the proposed plan as well as the short, medium and long-term financial effects of the proposal on the pension plan. “Such valuations are standard when any significant pension plan changes are being considered. However, we were told that they are ‘irrelevant”, a response I found, based on my experience and professional standards, irresponsible.” Dussault added that before considering any benefit changes beyond the entitlement age, the most important change required by the pension plan is that it be based on a fair risk sharing. Bonny Hoyt-Hallett, Chair of the Pension Coalition NB, indicated that the Minister had not responded to the Coalition’s request for specific clarifications prior to tabling the legislation. Hoyt-Hallet said that the Minister’s obscure and vague wording in media interviews as well as in his letter to pensioners, precipitated questions outlined in their recent letter. Hoyt-Hallett said that after almost a year of studying the issue, many Coalition members have come to one conclusion: “The most important question is whether the proposed reform is truly about ensuring a sustainable pension plan for the future or about releasing the Province from its fiscal commitments to its employees in order for the Government’s books to look better for the upcoming election.” CUPE New Brunswick President Dan Legere warned that the trend towards shared risk pension plans represented an attack on the middle class that could have a long term adverse impact on Canada’s economy. While there have been situations that warranted opting for the shared risk model, Legere pointed out that the status of various pension plans varies widely across Canada and “one size does not fit all.” He warned those with defined benefits plans to remain alert to this growing trend. PIPSC President Gary Corbett read from a letter sent to Premier Alward by the Canadian Association of Crown Counsel President, Eric Woodburn. The association proposed that altering vested benefits by weakening their guarantee would be illegal if implemented by a private employer. Woodburn described the Province’s now tabled pension reform bill as the result of a “very flawed process” that ignored alternatives that “would have promoted financial stability and solvency for New Brunswick public sector pensions.” Despite the legislation already being tabled, PIPSC President Gary Corbett repeated the call to halt the current ill-considered process, urging the government to work collaboratively to arrive at a truly sustainable solution once the pension fund’s status was fully reviewed and the need identified. Pointing out that shared risk was just “one tool in the toolbox,” Corbett underlined the position shared by all those represented at the media conference: “Let’s be very clear. We are not, and have never been, against pension reform if that is what is needed to ensure a sustainable pension plan for all. We simply ask that it be done with all the information and options on the table and resolved in an open and consultative manner. It’s unfortunate that a government elected based on its commitment to transparency and consultative governance has been anything but on an issue that impacts so many citizens across the province.” For more information: Bonny Hoyt-Hallett, Chair, Pension Coalition NB, (506) 459-5263 Cliff Kennedy, French Media Contact, Pension Coalition NB, (506) 470-2070 Gary Corbett, PIPSC, President, (613) 720-3755 Bernard Dussault, PIPSC, Actuarial Consultant , (613) 355-0804 Dan Legere, CUPE, New Brunswick President, (506) 869-0424 -------------------------------------------------------------------------------- Un expert des régimes de pensions canadiens croit que le projet à risques partagés du gouvernement Alward est « irresponsable » FREDERICTON (N.-B.), le 20 novembre 2013 – Un expert des régimes de pensions de renommée nationale a décrit, aujourd’hui, le régime à risques partagés récemment mis de l’avant par le gouvernement Alward comme étant « irresponsable ». M. Bernard Dussault, un des architectes à l’origine de la réforme du Régime de pensions du Canada, et présentement actuaire pour l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), était de passage à Fredericton pour participer à une conférence médiatique conjointe qui a regroupé des représentants du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et de Pension Coalition N.-B., à l’hôtel Delta. Cette conférence de presse s’est avérée la plus grande expression de solidarité à ce jour contre le projet de loi sur le régime de pensions à risques partagés du gouvernement. Les représentants des trois organismes présents ont décrit le processus de réforme comme étant défectueux, non transparent, sans consultation, et visiblement une affaire montée à toute vitesse. M. Dussault a décrit le modèle proposé comme étant injuste et bien trop complexe, non fondé sur les projections actuarielles standards qui étaient exigées pour bien démontrer le coût du régime proposé, de même que les conséquences financières à court, moyen et long termes du projet de régime de retraite proposé. « De telles évaluations sont habituellement la norme quand on envisage d’apporter des changements appréciables à un régime de pensions. Mais nous nous sommes fait dire qu’elles ‘n’étaient pas pertinentes’, une affirmation qui, de par ma formation professionnelle et mon expérience, je trouve plutôt irresponsable. » M. Dussault a ajouté qu’avant de considérer tout changement aux prestations de retraite après l’âge y donnant droit, le plus important changement apporté à un régime de retraite doit se fonder sur un juste partage des risques, et non sur un transfert des risques. Bonny Hoyt-Hallett, présidente de Pension Coalition N.-B., a déclaré que le ministre n’avait pas répondu aux demandes de la Coalition pour des détails précis avant le dépôt du nouveau projet de loi. Mme Hoyt-Hallett ajoute que les discours vagues et imprécis du ministre lors de ses entrevues médiatiques, de même que dans la lettre qu’il a adressée aux retraités, sont à l’origine des questions qui lui ont été posées dans un lettre que vient du lui adresser la Coalition. Mme Hoyt-Hallett ajoute qu’après presqu’un an passé à étudier ce dossier, plusieurs membres de la Coalition en viennent à une même conclusion : « La plus importante question qu’on se pose est à savoir si le but du projet de réforme proposé est vraiment d’assurer un régime de retraite durable pour l’avenir, ou est-ce un moyen pour libérer la province de ses engagements fiscaux envers ses employés pour que les livres financiers du gouvernement présentent une meilleure image à la veille des prochaines élections ». Le président du SCFP du Nouveau-Brunswick, Dan Légère, prévient que la tendance vers les plans de retraite à risques partagés doit être vue comme une offensive contre la classe moyenne qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie canadienne. S’il souligne que même s’il y a eu des situations où il a fallu se retirer d’un modèle à risques partagés, M. Légère ajoute que l’état des divers régimes de retraite varie grandement à l’échelle du pays et un système « omnivalent » n’est pas possible. Il suggère à ceux et celles qui bénéficient d’un régime de pensions à prestations déterminées de demeurer alertes devant cette nouvelle tendance. Le président de l’IPFPC, Gary Corbett, a lu un passage d’une lettre adressée au premier ministre Alward par le président de l’Association canadienne des juristes de l’État, Eric Woodburn. L’Association y propose qu’il serait illégal pour un employeur privé de modifier des prestations acquises en réduisant leur garantie de versement. M. Woodburn croit que le projet de loi pour la réforme du régime déposé par la province est le produit d’un « processus manquant de logique » dans lequel on a ignoré des solutions de rechange qui « auraient favorisé la stabilité financière et la solvabilité du régime de pensions de la fonction publique néo-brunswickoise ». Même si le projet de loi est maintenant déposé, le président de l’IPFPC, Gary Corbett, réitère la demande pour que le processus boiteux actuel soit interrompu et demande avec insistance au gouvernement de collaborer pour en arriver à une véritable solution durable après qu’une révision complète de l’état du régime de pensions aura été complétée et que les besoins auront été identifiés. Soulignant que le régime à risques partagés n’était qu’une option envisagée, M. Corbett rappelle la position partagée par tous les participants à la conférence médiatique : « Soyons bien clairs. Nous ne sommes pas, et n’avons jamais été contre une réforme du régime de pensions si c’est la chose qui est nécessaire pour assurer un avenir durable au régime de pensions pour tous et toutes. Nous demandons seulement que le travail nécessaire soit fait en prenant bien conscience de toute l’information et de toutes les options qui sont sur la table, et que le tout soit résolu dans un processus consultatif. Il est dommage qu’un gouvernement qui a été élu en s’engageant à assurer plus de transparence et de gestion consultative fait tout à fait le contraire dans un dossier qui touche de nombreux citoyens à l’échelle de la province. » Pour plus de renseignements : Bonny Hoyt-Hallett, présidente de Pension Coalition N.-B., (506) 459-5263 Cliff Kennedy, porte-parole francophone de Pension Coalition N.-B, (506) 470-2070 Gary Corbett, LIPFPC, président, (613) 720-3755 Bernard Dussault, LIPFPC, consultant d’actuariat, (613) 355-0804 Dan Légère, SCFP, président pour le Nouveau-Brunswick, (506) 869-0424 pipsc.ca/portal/page/portal/website/issues/pensioninfo/pen_main/news
Posted on: Wed, 20 Nov 2013 20:22:02 +0000

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