Mes amis, bonjour chez vous, Aujourd’hui, de midi pile à treize heure six (heure de Paris), tout en sirotant un grand verre d’eau composé de quatre gros glaçons de forme cubique. Je me suis mis à observer le ciel, comme je le fais assez souvent ; mais cette fois-ci d’une façon assez intense. Tellement intense, que je me suis retrouvé, sans préparation aucune et surtout sans le vouloir en plein état de méditation. En effet, cette fois-ci je trouvais le ciel d’un bleu extrême et recouvert, presque entièrement de magnifiques nuages blancs. Mais là où mon attention s’est retrouvée complètement subjugué, c’est ce cercle de ciel d’un bleu si pur que ces nuages ont épargné, il était d’un cercle plus que parfait. Et tout en fixant intensément ce cercle bleu entouré de blanc je me suis senti dans un état second, j’ai eu l’impression étrange ou alors que je m’élevais vers lui, ou alors que ce dernier s’approchait, l’air de rien, de mon corps qui n’avait absolument rien d’astral ; je sentais très bien que mon esprit se trouvait encore à l’intérieur de celui-ci. Après un bon moment, et entre quelques petites gorgées d’eau, le spectacle était toujours aussi visible et d’une splendeur sans nom. Soudain je fus pris d’un doute et pas de n’importe lequel, vous pouvez me croire. Je me suis mis à me poser des questions à moi-même et ce à l’intérieur de mon esprit, qui lui, se trouvait également à l’intérieur de moi-même, mais toujours très difficilement localisable. On avait donc, tout les « deux » un angle de vue totalement différent. Et c’est grâce à cela que j’en ai enfin conclu que j’étais totalement dans le faux. Ce n’était très certainement pas ce fameux cercle de ciel bleu qui me mit dans un état d’émerveillement, non, pas du tout, du tout. Tenez vous bien les amis et apprenez qu’en se fiant aux apparences, et ce sans se poser aucune question, en gobant tout et n’importe quoi, et bien ça peut aller très, très loin. Bref, en réalité le ciel était couvert de nuages, certes, des nuages blancs et loin d’être menaçants. Et le ciel bleu, juste au-dessus, c’était à lui que l’on devait ce spectacle d’une beauté parfaite, c’était en fait ces nuages d’un blanc coton qui entouraient ce petit cercle bleu qui valait la peine d’admirer et non l’inverse. Quoiqu’il en soit, juste après avoir été ébloui par cette vérité, cette évidence même ; je me suis tout de même rendu compte que je venais de perdre près d’une heure six minutes de mon temps, alors que les glaçons de forme cubique étaient encore intacts et que pourtant je me trouvais en plein Soleil tout autour de l’ombre de mon balcon !
Posted on: Sun, 08 Sep 2013 12:29:57 +0000
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