Mes petits loups, nous avons assisté hier après-midi à une - TopicsExpress



          

Mes petits loups, nous avons assisté hier après-midi à une excellente conférence de Jean-Pierre Brun sur les avancées que l’archéologie apporte à la connaissance de l’histoire antique, essentiellement romaine. Les membres de « Découvertes et Civilisation » sont restés jusqu’au bout très attentifs et leurs questions ont été des plus pertinentes, d’autant plus que le propos alternait exemples de terrain pris dans un horizon très proche (Le Pradet, La Garde, Toulon) et plus lointain (France, Europe, Méditerranée). Le conférencier, professeur au Collège France et directeur de recherches au CNRS, était venu spécialement de Paris pour s’entretenir avec nous de ce sujet qu’il a illustré de nombreux exemples photographiques très didactiques. Par la suite, nous avons continuer de converser avec lui à la maison où nous nous sommes racontés nos souvenirs communs dont beaucoup remontent à la deuxième moitié des années 70. Que c’est loin tout ça ! Comme son père, Tino Brun, l’avait accompagné – Tino avait été mon instituteur en CM1 à Dutasta -, il est inutile d’ajouter que la conversation a duré un long moment, pour notre plaisir. J’ai, pour alimenter notre chronologie historique à la date du 24 octobre, choisi quelques événements qui, je le pense, devraient vous intéresser : -1299 – 14 octobre ou 24 octobre : Justice – Société - 14 octobre 1299, instrument authentique contenant la procédure faite par le juge de la cour royale de Draguignan qui prouve que Rossolin de Fos comme seigneur majeur de la Môle, y ayant pleine et entière juridiction, a toujours été en possession de connaître des premières appellations et de tous les crimes commis dans ladite terre tant par ses propres officiers que par les coseigneurs entre lesquels la dite terre était divisée en vertu des privilèges et de l’échange fait avec le Comte de Provence. 24 octobre 1299, charte comtale qui consacre à l’encontre de la cour royale du Luc et du Freinet le droit au seigneur de la Môle d’exercer la justice criminelle dans ses terres (castro de Mola) -1450 - 24 octobre : Agriculture – Religion - Jean Giraud, chanoine, donna audit Albin, une terre au quartier du camp de Pépiolle, confrontant la rivière de la Repe, moyennant un denier de cense, et donna encore d’autres biens, sous la réserve ou rétention de cense et droits de lods. -1599 – 24 octobre : Politique - Parce quelle ne lui a pas donné dhéritier, le roi de France Henri IV décide de se séparer de sa première épouse, Marguerite de Valois, surnommée la reine Margot. En 1587, elle avait été chassée de la cour par Henri III, son frère. Depuis ce jour, elle est retenue en Auvergne et s’entoure de livres, d’hommes de lettres et d’amants. Peu de temps après le divorce, Henri IV épousera Marie de Médicis avec laquelle il aura six enfants, dont le futur Louis XIII. -1720 – 24 octobre : Population – Risques majeurs - Santé – On enregistre ce jour-là 100 morts de la peste à Marseille. -1722 – 24 octobre : Assainissement – Collectivités – Municipalité - Santé – Population - une réglementation abondante, établie par les conseils des communautés locales et par le Parlement de Provence, était fréquemment rappelée aux populations mais les particuliers, obéissant à des usages invétérés, les négligeaient trop souvent. Entre cent prescriptions, on peut citer, à ce sujet, l’arrêt du 24 octobre 1722 qui ordonnait aux consuls de toutes les localités de la province de faire nettoyer les bassins et canalisations des fontaines publiques, les abreuvoirs, les ruisseaux, etc. (recueil des arrêts du Parlement dAix). -1784 – 24 octobre : Armée - Les troupes des colonies sont instituées ; le corps des Colonies comprend : les régiments du Cap, de Port-au-Prince, de la Martinique, de la Guadeloupe, de lIle-de-France, de lIle-de-Bourbon, de Pondichéry, les bataillons dAfrique et de la Guyane. A ces unités, il faudrait ajouter : un bataillon dit « Auxiliaire », les compagnies de Saint-Pierre-et-Miquelon, les Cipayes de Pondichéry et un régiment dartillerie dit « de Rennes ». -1790 – 24 octobre : Politique – Société - Lassemblée constituante décrète officiellement le drapeau tricolore, drapeau français, en substitution au drapeau blanc. Le drapeau tricolore apparaît dans la toute jeune république française. Il est largement inspiré par la cocarde que les révolutionnaires arborent depuis 1789. Il reprend le bleu et le rouge, couleurs de la ville de Paris, et le blanc, couleur royale. -1791 – 20 juin : Economie - Religion - En application du décret du 24 octobre 1790, que le roi a dû sanctionner, le 20 juin 1791, Pierre-Dominique Barry, administrateur du Directoire du district d’Hyères se rend à la Chartreuse de la Verne pour procéder à l’adjudication de tous les effets mobiliers : cheval sellé, paire de bœufs, boiseries du réfectoire des moines et de la salle capitulaire, buffet, consoles du grand salon, etc. Les 6 tableaux de la salle capitulaire sont acquis par l’apothicaire de la Chartreuse ; Dom Marbaud, dernier prieur, achète des assiettes, des jattes ou plats, des soupières, des tasses à café, 12 seaux, ainsi qu’une mule harnachée. -1793 – 24 octobre : Armée – Guerre - comme lavait ordonné le commandant Bonaparte dans sa note dOllioules datée du 24 octobre : « Lon établira ce soir, la batterie des « Hommes sans Peur » au devant des Deux Moulins ». Les travaux avaient commencé à cette date mais devant lincompréhension de Carteaux, ils furent arrêtés aussitôt et ce nest quaprès le départ de ce général quelle fut installée définitivement par Bonaparte. Au Sud et à la droite des « Hommes sans Peur », à 500 mètres environ de cette dernière, la batterie des « Braves » ou « Chasse-Coquins » est armée de 3 pièces de 16 et de 3 mortiers. Sa mission consiste essentielle¬ment à tirer sur les objectifs que sont Mulgrave et ses abords. Elle entre en action le 15 décembre. -1793 – 24 octobre : Armée – Guerre – Dans l’optique de l’attaque principale contre l’Eguillette, Bonaparte met en place la batterie des « Hommes sans peur ». Bonaparte pense aussi à établir une batterie à Laffran, cote 52 à 1200 m de la Grande Redoute. Il en installe encore, très exposées, décision du 24 octobre 1793, sur 3 collines de cote 50, en avant de Gauvin. Ce sont la “Batterie des Hommes sans Peur”, la “Batterie des Braves” ou des “Chasse Coquins”; et la “Batterie des Jacobins” ou des “Républicains du Midi”. Elles ne sont qu’à 500 m du Fort Mulgrave et peuvent répondre efficacement, mais elles ne seront opérationnelles que les 28 et 30 novembre 1793. Selon l’ordre du jour du 24 octobre 1793 (quartier général d’Ollioules), « L’on établira ce soir la batterie des Hommes-sans-Peur au devant des Deux-Moulins. Je vous prie de faire vos dispositions en conséquence afin que ce poste soit protégé par un corps d’infanterie. Je donne ordre à deux pièces de 4, qui sont à La Seyne, de s’avancer à la tête du village ; à une pièce, qui est aux Sablettes, de savancer sur la pointe où lon établit la batterie des Hommes-sans-Peur ; et aux deux autres pièces, qui sont à gauche de La Seyne, de savancer où étaient les premières et de se tenir prêtes au moindre mouvement. Je vous prie de vous concerter avec le citoyen Pacthod pour toutes les mesures militaires que vous avez à prendre pour protéger ce poste. Le Commandant de lArtillerie, signé : Bonaparte ». Cet ordre fut annulé le même jour sur décision de Carteaux qui trouvait la batterie des Hommes-sans-Peur positionnée trop en avant. Celle des Sablettes ayant été enlevée et détruite par un coup de main ennemi, le général ne voulait pas risquer la même mésaventure avec la nouvelle batterie encore plus exposée. Dans l’esprit de Bonaparte, cette annulation n’était que provisoire ! Toutefois Bonaparte dut le 24 octobre renoncer provi¬soirement à la construction de la batterie, Carteaux ayant trouvé quelle était trop en avant. Dans la nuit du 8 au 9 octobre, la batterie des Sablettes avait été enlevée et détruite par un « commando » ennemi, Carteaux ne voulait pas risquer la même mésaventure avec la batterie des Hommes-sans-Peur encore plus exposée. Il se savait menacé dans son commande¬ment, et ne voulait pas tenter le diable. -1813 – 24 octobre : Municipalité - Société - Le Conseil municipal de La Seyne a envoyé à S.M. lImpératrice ladresse suivante : Témoins depuis vingt années de la gloire immortelle du héros invincible et incomparable qui nous gouverne, pourrions-nous ne pas désirer de voler au secours de nos braves, si des circonstances pénibles nous en faisaient un devoir. Pourrions-nous ne pas offrir à votre auguste époux tous les sacrifices pécuniaires quil a droit dattendre de tous les sujets. Animés de ce double désir, nous osons Madame, déposer au pied du trône et votre Majesté Impériale et Royale les sentiments dont nos coeurs sont pénétrés et qui sont en même temps ceux des habitants de la ville de La Seyne dont nous sommes lorgane. Nous sommes prêts, Madame, à tous les sacrifices pour la gloire du Prince qui nous gouverne pour lhonneur du nom français et pour assurer la victoire à nos frères .Ont signé ce document : les conseillers : Guigou, Martinenq, Jouglas, Tortel, Barraillier, Giran, Ferry, Pratx Fauchier Maire, Estienne Barraillier. -1870 – 24 octobre : Justice - Société - Par le décret Crémieux, la nationalité française est accordée aux 37 000 Juifs dAlgérie. Il sagit de lune des premières décisions dimportance de la IIIe République. Du nom dIsaac Adolphe Crémieux (de confession israélite), chef du Parti républicain et ministre de la Justice dans le gouvernement de Défense nationale, qui a succédé au Second Empire, le décret marque les prémices de la fracture entre les deux communautés algériennes, juive et musulmane, ces derniers conservant leur statut dindigènes -1906 – 23 octobre : Communications - Industrie – Hier, à 4 h 30 de l’après-midi, Santos-Dumont et son aéroplane ont, sur la pelouse de Bagatelle, quitté terre et, dans un vol impressionnant, plané plus de 60 m … exploit auquel Santtos-Dumont doit d’être le vainqueur du prix Archeacon, réservé aux aéroplanes. … Il est en effet le premier qui, dûment contrôlé, ait réussi, par les seules ressources de son aéroplane, à quitter terre et à voler. -1917 – 23 octobre : Guerre – International – Revenu le 20 et en secret à Pétrograd, Lénine obtient, le 23, du Comité Central un vote de principe en faveur de l’insurrection, par dix voix contre deux (Zinoviev et Kamenev). -1920 – 20 au 24 octobre : Armée – Industrie – Venant des Forges et Chantiers de la Méditerranée, à La Seyne, la coque inachevée du Béarn va servir pour des essais d’aviation en octobre. Les essais devaient initalement se faire à Hyères mais, faute de crédits pour le remorquage, ils seront réalisés à Toulon malgré lencombrement de la rade. La coque est amarrée sur le coffre 7, par lavant. Une plate-forme en bois de 43 m de long et 9 m de large, avec une rampe daccès, est mise en place sur le pont blindé inférieur. Elle est équipée avec un système de freinage semblable à celui essayé à Saint Raphaël, avec des câbles transversaux en chanvre reliés à des sacs de sable et une mire. Le grand jour est le 20 octobre 1920. Teste décolle dune prairie au Palyvestre, à côté de Hyères, à bord dun Hanriot HD 2 et réussit le premier « accrochage » en roulant moins de 30 m. Il décolle de la plate-forme et se repose encore trois fois. Le lendemain, Teste refait la manoeuvre, avec trois autres pilotes, les enseignes Reynaud et Dautheville et le maître Bougault. Le 24, Teste recommence, devant le ministre de la Marine, monsieur Adolphe Landry, avec un Sopwith 1 1/2 strutter et avec un passager, le lieutenant de vaisseau Levesque. Le seul accident a été la chute dun Hanriot, piloté par Bougault, la crosse sétant rompue. La décision est alors prise dachever la construction du Béarn. -1922 – 24 octobre : International – Société - 40 000 fascistes se réunissent à Naples sous l’autorité de Benito Mussolini qui revendique cinq ministères : Affaires étrangères, Guerre, Marine, Travail et Travaux publics. Le 27, il décrètera la mobilisation générale fasciste ; le gouvernement proclamera l’état de siège aussitôt aboli par le roi Victor-Emmanuel III. Le 28, Mussolini sera appelé à Rome pour former le nouveau gouvernement qui obtiendra la confiance de la chambre le 17 novembre. Rapidement, il s’entourera de sbire qu’il désignera sous le nom de “tcheka”, en référence à la police politique soviétique, puis d’une police secrète chargée de chasser les opposants au régime. -1936 – 23 et 30 octobre - Guerre – International – Société – Les Soviétiques se retirent du pacte de non-intervention en Espagne et reprennent leur liberté d’action. Le 30, Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste, attaquera violemment la politique de non-intervention du gouvernement Léon Blum. -1940 – 24 octobre : Collectivités – Guerre – International – Société – Sur son trajet de retour de sa rencontre avec Franco, Hitler convoque Pétain à Montoire. Ce dernier refuse toute participation à la guerre contre l’Angleterre, mais accepte le principe de la collaboration franco-allemande. La photo de la poignée de main Hitler-Pétain frappe l’opinion. Le 20 octobre, Pétain justifiera cette rencontre : “cette première rencontre entre le vainqueur et le vaincu marque le redressement de notre pays. C’est librement que je me suis rendu à l’invitation du Führer. Je n’ai subi de sa part aucun diktat, aucune pression. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J’en ai accepté le principe. (...) Cette collaboration doit être sincère. Elle doit être exclusive de toute pensée d’agression. (...). Cette politique est la mienne. Les ministres ne sont responsables que devant moi. C’est moi seul que l’Histoire jugera.”. Paris-Soir, 2 novembre titre : “Le Fiihrer et le maréchal Pétain se sont rencontrés en zone occupée. L’entrevue des deux chefs d’État a eu lieu jeudi après-midi dans une petite gare française. MM. von Ribbentrop et Pierre Laval assistaient à cet impres¬sionnant entretien. Le D.N.B. annonce que, jeudi, le Führer a eu une entrevue avec le maréchal Pétain, chef de l’État français et président du Conseil des ministres. Le ministre des Affaires étrangères du Reich, M. von Ribbentrop, et le vice- président du Conseil, M. Pierre Laval, ont assisté à l’entretien. Voici quelques détails sur l’entrevue entre le Führer et le chef de l’État français. Les entretiens ont eu lieu jeudi dans l’après-midi dans le train spécial du Führer qui stationnait dans une petite gare en France occupée. Le maréchal Pétain, accompa¬gné de M. Pierre Laval, a été reçu à la ligne de démarcation par l’ambassadeur d’Allemagne, M. Abetz. Un bataillon de l’armée allemande rendit les honneurs au maréchal de France. A l’entrée de la gare, les deux hommes d’État furent reçus par le ministre des Affaires étrangères, M. von Ribbentrop, le commandant suprême de l’armée, le maréchal Keitel et le chef du protocole, le ministre von Doernberg qui les ont conduits au train spécial, où le Führer attendait le chef de l’État français. Les entretiens ont eu lieu dans le wagon-salon du Führer. Après les conversations, le Führer a accompagné le maréchal Pétain jusqu’à sa voiture. A son départ, les honneurs militaires ont été de nouveau rendus au chef de l’État français”. Et le Figaro : “La France s’est mise, au cours de la guerre précédente, sous la dépendance de l’Angleterre. Aujourd’hui, la France s’est décidée pour une collaboration avec l’Allemagne.” -1941 – 22-23-24 octobre : Guerre – International - Population – A la suite de l’attentat qui a coûté la vie au commandant allemand de la ville de Nantes, tué par le communiste Gilbert Brustlein (20 octobre) et celui commis le 22 contre le conseiller militaire Reiner abattu à Bordeaux (22 octobre), 27 otages, communistes et trotskistes, sont exécutés à Chateaubriand en représailles, Les 22 et 23 octobre, 72 nouveaux otages sont fusillés à Nantes et à Bordeaux. Le général De Gaulle réagit à la BBC dès le 23 en condamnant l’action immédiate : « Il y a une tactique de guerre. La guerre des Français doit être conduite par ceux qui en ont la charge, c’est-à-dire par moi-même et par le Comité national. Il faut que tous les combattant, ceux du dedans comme ceux du dehors, observent exactement la consigne que je donne pour le territoire occupé, c’est de ne pas y tuer ouvertement des Allemands… » Rappelons que pour le deuxième semestre de 1941, les communistes revendiqueront 156 actions dont 107 sabotages, 41 attaques à l’explosif et 8 déraillements pour la zone Nord (ou zone occupée). Le 24 octobre, le Comité national français (Londres) est reconnu par les gouvernements belges, polonais et tchécoslovaques. -1942 – 23 octobre : Guerre – International – En Egypte les troupes anglaises, commandées par le général Montgomery, lance l’offensive d’El-Alamein qui se déroulera jusqu’au 30. En Algérie, à Cherchell, et en vue du débarquement allié en Afrique du Nord, le général américain Clark et le groupe des « cinq » (l’industriel Lemaigre-Dubreuil, l’ancien directeur du « jour-Echo de Paris » Jean Rigault, le chef des chantiers de Jeunesse le colonel Van Heck, le conseiller diplomatique Tarbé de Saint-Hardouin, le lieutenant du Deuxième bureau Henri d’Astier de la Vigerie) ainsi que le général français Mast. Toutes ces personnalités sont décidées à faire basculer l’Afrique du Nord du côté des Anglo-Américains.. -1944 – 23 et 24 octobre : Guerre – International - Dans le Pacifique, les Américains débarquent aux Philippines. -1944 – 24 octobre : Communications –Le Var Libre change de titre et devient La Liberté du Var. -1944 – 24 octobre : Communications – Population - Au niveau national, on note la création de l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED) dirigé par Alfred Sauvy dont la revue, « Population » paraîtra à partir de 1946. -1950 – les 24-25 et 26 octobre : Armée - International – René Pleven présente à l’Assemblée nationale son projet d’armée européenne comprenant des unités allemandes, la RFA demeurant hors de l’Alliance atlantique (OTAN). Gaullistes et communistes s’opposent de concert à ce projet de Communauté Européenne de Défense. -1954 – 23 octobre : Armée - International – Pierre Mendès-France et le chancelier Konrad Adenauer signent à Paris des accords où la RFA obtient le rétablissement de sa souveraineté extérieure, la fin du régime d’occupation et entre dans l’Alliance atlantique (OTAN). Ils règlent aussi le problème sarrois ; la Sarre recevra un statut européen mais devra entériner l’accord par référendum. Un an plus tard (le 23 octobre 1955), la Sarre rejettera le statut prévu par les accords de Paris et affirme sa volonté d’être rattachée à la RFA. Le règlement définitif de cette affaire ne se fera que le 27 octobre 1956. -1956 – 23 octobre : International – Début de l’insurrection hongroise qui durera jusqu’au 1er novembre. Le mouvement révolutionnaire qui va faire connaître à la Hongrie des heures tragiques ne se met véritablement en marche que le 23 octobre, à la suite d’un défilé des étudiants de toutes les universités et écoles de Budapest. Après un grand meeting, une résolution est adoptée qui réclame des élections libres, une libéralisation du parti communiste et une mise en accusation des responsables des erreurs du passé. (…) le gouvernement est dépassé ; (…) La répression est sauvage mais ne parvient pas à mater le soulèvement. M. Imre Nagy est rappelé au pouvoir pour contenir les troubles, mais il est à son tour totalement débordé ; il adjure néanmoins ses compatriotes de déposer les armes. (…) Le 28 octobre, il lancera un nouvel appel au cesssez-le feu, certifiant qu’un accord est intervenu en ce qui concerne le retrait des soldats de l’Armée rouge. Les troupes soviétiques évacueront Budapest le jour même ; le cardinal Mindszenty sera libéré et sortira de prison le 30 octobre. Tout semblera donc rentrer dans l’ordre. M. Imre Nagy, à la tête d’un gouvernement de Front National, proclamera le retrait de a Hongrie du pacte de Varsovie et intercèdera auprès de l’O.N.U. pour que la neutralité de son pays soit reconnue. -1958 – 23-26 octobre : Politique – Dans sa conférence de presse, le général De Gaulle propose la « paix des braves » au F.L.N. qu’il estime militairement inférieur, tout en ignorant le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) proclamé en décembre au Caire par Ferhat Abbas. Le 26, le FLN refusera la proposition. -1962 – 24 octobre : International - Population – Frantz Fanon publie « Les Damnés de la terre » qui deviendra la bible des militants du tiers-monde. -1962 – 23-28 octobre : International – Cuba est devenu depuis la victoire de Fidel Castro, la tête de pont soviétique en Amérique. L’implantation de fusées menaçant directement les villes des Etats-Unis déclenche une crise majeure entre les deux grands. La fermeté du président Kennedy entraînera le recul de Nikita Khrouchtchev. L’opinion mondiale a le sentiment de frôler la troisième guerre mondiale. Références : A. Germondy., 1864-67 Alain Peyrefitte, 1986. André Rossel, 1985. Catalogue des titres de la terre de la Môle, n° 6 Gérard Delattre. var39-45.fr/guerre/chrono.php. Henri Ribot, archives personnelles Hyères, Arch. municip., série 5-N 8 (ff 1 à 43) Jean Denans, 1713. Jean Moulin, Morareau Lucien, Picard Claude, 2001 - Le Béarn et le Commandant-Teste. Jean-Charles Volkmann, 2003. Le Figaro, 23 octobre 1906. Le Figaro, 31 octobre 1940. Louis Baudoin, 1965, p. 212, p. 334, p. 359. Marius Autran, tome 3, 1990. Mireille Maurel, 1974, p. 75-102. Paris-Soir, 2 novembre 1940. Paul Maurin-Carcopino, 1969. Pierre Vieillefosse, 1977, p. 17. Roger Vallentin du Cheylard, 2000 E. Sauze, 1998, p. 170 Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui . Bises et poignées de mains à toutes et tous ; CPMG à Grizzly et aux Eclaireurs.
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 05:16:46 +0000

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