Michel Djotodia méconnaît l’histoire de la RCA en changeant le cigle FACA au détriment de l’ARC Il n’en maque pas un seul instant où l’on enregistre les graves dérapages des principaux responsables de la transition et chefs de guerre de séléka, puisque jusqu’ à ce jour le nom de cette coalition existe encore, alors qu’elle devrait avoir une nouvelle dénomination. On note avec amertume le fait que les éléments séléka intensifient leurs exactions sur la population malgré les opérations du désarment qui suivent leur cours à Bangui. Cette situation continue dans l’arrière-pays et Djotodia ne pense pas un jour à se prononcer sur les actes criminels, mais préfère mieux s’appesantir sur autres choses, prouvant que tout va bien. L’homme du 24 mars 2013 ne cache pas toujours ses ambitions politiques depuis le début des conflits pendant la négociation à Libreville et après la prise de pouvoir par la force. Les séléka évoluent toujours dans le pillage, vole et crime sans qu’une réprobation soit faite à leur encontre. Certes, il ya la volonté de torpiller les institutions de l’Etat et de transgresser les droits humains ou encore les droits de l’Homme proclamés depuis 1746. Au lieu de penser à réorganiser l’armée centrafricaine en sa qualité de ministre de la Défense Nationale, la même reproche que l’on a faite à François Bozizé, Djotodia se permet de changer l’histoire centrafricaine en déclarant que les Forces Armées Centrafricaines (FACA) créées par le défunt empereur Jean Bedel Bokassa, sont dissoutes pour laisser la place à l’Armée Républicaine Centrafricaine (ARC) qui sera composé des ex-forces armées centrafricaines et les éléments séléka, alors qu’on ne change jamais l’histoire, mais « on la crée » dit-on. Cette déclaration laisse comprendre que les ambitions tacites des chefs de guerre de séléka de dissoudre les FACA, programme préétabli avant la prise de pouvoir. Plus pire encore, Djotodia se permet de clamer haut et fort que le quartier Boy-Rabe qui se trouve dans le 4è arrondissement de Bangui ne sera plus sous le contrôle des forces en présence pour la simple raison que les armes de guerre circulent en abondance dans ledit quartier car, chaque fois que les éléments séléka traversent ce secteur, ils sont lapidés par cette population. Fort de cette pensée, il ressort de dire que la déclaration de Djotodia ne devrait pas être ainsi car, lui en tant que père de la nation devrait tenir un langage qui puisse apaiser la tension sociale. Au lieu de situer la population sur ce qui se passe de façon exacte et rassurante, on note avec une velléité, la question de sécurité et de paix qui manque cruellement dans le pays se heurter à de théories machiavéliques et tombent sur les rochers des autorités de la transition. Si oui, la sécurité est considérée comme le cheval de bataille de Djotodia, pourquoi il ne targue pas sur cette affaire ? Le laxisme qui règne sur l’ensemble du territoire lui dit quoi ? Il vaut mieux dégager un consensus ou trouver un terrain d’entente qui pourrait apaiser les soucis et satisfaire les cœurs que d’engager encore une nouvelle dichotomie. Le Pays
Posted on: Mon, 29 Jul 2013 09:31:25 +0000
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