Militants de l’ADM, Compatriotes/ Notre parti doit rester une force de proposition à l’avant-garde de la démocratie et de la lutte pour un Mali meilleur. C’est un travail de tous les jours demandant un engagement constant, une endurance sans faille et des convictions fermes. Les grandes questions de la nation demeurent en suspend. J’ai demandé au Président du Centre d’Études Stratégiques de l’ADM d’initier une série de Conférence-Débat dans les semaines à venir. La première portera sur « La décentralisation et la structure de l’État post conflit ». La question de la nature de l’État loin d’être conjoncturelle est de nature structurelle.Sans réponses intelligentes, les conflits ne cesseront pas. Pourtant le Mali doit rester un. D’aucun rejètent le fédéralisme tout comme l’autonomie. Pourtant nous ne pouvons nous en tenir à un conflit à chaque décade. Il faut sortir des rafistolages et d’accords qui ne sont que les copies collées les un des autres, à la fois sources de ressentiments et rébellions futures. Il est évident que ce qui concerne Kidal doit concerner le reste du Mali et que toute forme de réforme politique doit l’être pour l’ensemble du pays. Aussi puisque notre pays à vocation de se montrer le phare de la démocratie en Afrique, allons jusqu’au bout de cette idée, donnons la démocratie aux régions, acceptons que les gouverneurs y soient élus plutôt que nommés. Ainsi, ils ne regarderaient plus vers Bamako pour leur carrière et leur avancement, mais vers leurs constituants s’ils veulent être réélus. Ils auraient plus à coeur la culture du résultat et de la performance. Les régions attireraient plus de cadres et l’administration y serait mieux présente. Les régions deviendraient des pôles de développement attirant et les investisseurs. Cela en constituant des ensembles politiques économiques et sociaux plus stables et mieux agencés. Madani Tall
Posted on: Wed, 11 Sep 2013 15:16:54 +0000