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Montgolfiades de St-Emilion : dans le lit du vent avec les « vieux brûleurs » La 3e édition des Montgolfiades se poursuit aujourd’hui samedi et demain dimanche. Patricia Lamy, l’organisatrice au sol de cette 3e édition des Montgolfiades de Saint-Émilion, soutenue par la commune et l’office de tourisme, ne transige pas avec l’horaire : 7 heures, ce n’est pas 7 h 05 ! Le débriefing vient d’avoir lieu avec les pilotes dans la maison Guadet. Il fait encore nuit noire ce vendredi matin. La température est douce. Pas de brouillard. La météo s’annonce propice pour voler. Chaque pilote - ils sont une dizaine en tout - embarque ses passagers en voiture jusqu’au terrain de décollage, au pied du château Haut-Sarpe. Les préparatifs commencent. Jean-Alain, Patrick et Kamel déroulent les 130 kilos de la toile sur le pré, haubanent les 250 kilos de la nacelle. Branchement du ventilateur. L’air pulsé chauffé par la flamme des brûleurs gonfle les 3 000 m3 du lumignon géant qui se dresse au lever du soleil. « Où sommes-nous ? » 8 h 20, il est temps d’enjamber le panier en osier tressé qui frémit d’impatience. Près de 50 000 euros s’envolent dans le ciel. Direction Libourne. L’ascension débute. La montgolfière se coule dans le lit du vent. Car, « une montgolfière, ça ne se dirige pas », avertit Patrick, le commandant de bord. Un jeune « vieux brûleur » comme on surnomme les pilotes de ces engins qui fascinent toujours autant les humains cloués au sol. Nous nous élevons rapidement jusqu’à 1 000 mètres (environ 3 000 pieds). Le vent souffle à 44 km/h. Aucune turbulence. L’impression d’être porté sur un coussin d’air. On aperçoit l’église Saint-Jean de Libourne, les méandres de l’Isle, des vaches craintives comme des oies. Un océan vert à perte de vue enrubanné de brume au levant. Quand on voyage en montgolfière on sait d’où on part mais on ne sait pas nécessairement où l’on atterrit. Notre ballon Charolais-Brionnais, arrivé tout droit de Saône-et-Loire, bifurque sa trajectoire. Les sommets des arbres s’approchent ; puis l’herbe. La nacelle heurte la terre. La baudruche s’affale. Mais où nous sommes-nous ? « A Galgon, au lieu-dit Girard », renseigne une voisine. Georges Barbarin, son voisin, confirme. Il faut maintenant remballer en attendant Jean-Alain, au volant du 4x4 suiveur. Le ballon est replié dans son sac, la nacelle installée dans la remorque. Puis nous rejoignons Saint-Émilion. Il est 9 h 10. Le périple a duré 50 minutes.
Posted on: Sun, 20 Oct 2013 07:59:08 +0000

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