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NEWS: MAURITIUS Rex Stephen sur la réforme électorale – « Le BLS ne garantit pas la protection des minorités » - Le délai demandé par le Premier ministre pour présenter le White Paper sur la réforme électorale a déjà expiré. Les différentes parties concernées sont montées au créneau pour signifier leurs craintes. Parmi, l’avocat de Rezistans ek Alternativ, qui était l’invité de la seconde partie du Grand Journal, lundi. L’homme de loi ne passe pas par quatre chemins. « Le Best Loser System dans son fonctionnement ne garantit pas la protection des minorités. Il n’y a qu’à voir son fonctionnement après les récentes élections. Et si l’on s’arrête au recensement de 1972, on fausse le débat », dit-il. Il explique qu’il faut savoir ce qu’on appelle une « minorité » et comment il faut la protéger. Et tant qu’il n’y a pas de réponse à ces interrogations, il est impossible de faire un quelconque lien. Par ailleurs, tout en faisant l’historique des démarches qui ont débouché sur la position du Comité des Droits Humains des Nations unies en août 2012, Me Stephen souligne que le 20 juin dernier, l’État a fait comprendre qu’il présentera un ‘White Paper’ en juillet. Un délai qui est maintenant dépassé. De son côté, Rezistans ek Alternativ a jusqu’au 15 août pour répondre aux observations contenus dans les « submissions » de l’État. « Nous voulons montrer notre bonne foi et nous attendons le dernier moment pour répondre. Nous ne voulons pas embarrasser l’État devant une instance internationale en disant, par exemple, qu’au 12 août, l’État n’a toujours pas présenté le White Paper », explique l’avocat. Dans la foulée, Me Rex Stephen fait ressortir que quand on parle de juridiction, il y a « l’aspect national et l’aspect international » : « Tout État est souverain. Mais un État souverain qui signe un Protocole pour accepter la position des Nations unies doit respecter ses engagements. Les Nations unies n’ont pas de pouvoirs contraignants, mais Maurice a intérêt à ne pas entacher son image. Il est compréhensible qu’il y ait des retards. Toutefois, ces retards s’accumulent et donnent une mauvaise image. » Me Rex Stephen précise qu’il faut « dissocier deux choses ». Notamment la réforme électorale et le droit des citoyens qui demandent à être candidats aux élections sans avoir à déclarer leur appartenance ethnique. Il se dit, d’ailleurs, réconforté que des acteurs principaux aient clairement pris position pour que le communautarisme ne soit plus institutionnalisé dans le système électoral. Ce faisant, il souligne que le Comité des Droits Humains a réclamé que l’État apporte un « effective remedy » pour que les citoyens puissent se porter candidats sans déclarer leur appartenance ethnique. « Imaginons une élection où des personnes sont privées du droit d’être candidats. Quelle sera la valeur de l’issue de ces élections aux yeux de la communauté internationale ? » se demande-t-il. La crainte d’une synthèse des options connues … Le White Paper annoncé par le Premier ministre sur la réforme électorale se fait toujours attendre. Rezistans ek Alternativ parle de violation des engagements de l’État envers les Nations unies. Le MMM, lui, garde toujours espoir, mais exprime des craintes. Quant au directeur de communication du PTr il rappelle que c’est le Premier ministre, « sans aucune pression », qui a pris « l’engagement de venir avec un White Paper avant fin juillet et une réforme électorale » avant la fin de l’année. Abdullah Hossen insiste que le facteur temps ne doit pas jouer contre un « document bien travaillé ». Il souligne que le document « sera une synthèse des différentes initiatives, des différents rapports et des consultations ». Et c’est justement la crainte du MMM. « Jusqu’ici, le PTr a écouté ce que chacun avait à dire, mais on ne connaît pas sa position. Nous craignons que le White Paper ne regroupe toutes les options possibles que l’on connaît déjà et qu’on a archi débattues », explique Steven Obeegadoo qui justifie ainsi l’insistance de l’Opposition pour un projet de loi sur la réforme électorale. Il rappelle aussi que sous le gouvernement MSM-MMM, il y a eu le rapport Sachs et le rapport Collendavelloo. « Toutefois, nous n’avons pas eu le temps de passer à l’étape du vote, car il y avait des détails à régler. C’est pendant la période 2005/2010 qu’il n’y a rien eu », avance-t-il.
Posted on: Tue, 13 Aug 2013 11:28:14 +0000

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