Nago, un enfant de chœur Mathurin Nago aurait pu devenir un - TopicsExpress



          

Nago, un enfant de chœur Mathurin Nago aurait pu devenir un garçon de course du chef de l’Etat. Un job qui lui aurait permis d’aller voir comment cela se passe dans les autres démocraties quand bien même on dort dans le même lit que son mentor. Mais sa docilité légendaire au chef lui a valu ce qu’il est aujourd’hui. Ce professeur est pire qu’un garçon de course. C’est un enfant de chœur prêt à accomplir les basses besognes. Un béni oui oui. Jugé aux ordres du Chef de l’Etat, depuis qu’il est aux commandes du perchoir en 2007, il ne fait rien pour s’améliorer. Il a montré qu’il est une deuxième personnalité de l’Etat sous influence du Palais de la Marina. Mathurin Nago a affiché son vrai visage en accordant un mauvais et funeste soutien au projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990. Ancien ministre de l’Enseignement supérieur de Yayi Boni qui lui a offert sur un plateau d’or le Perchoir, il vient de troquer son costume de président de l’institution parlementaire contre celui d’un enfant de chœur toujours déterminé à servir son maître, Yayi Boni. Il n’est pas à son premier service, mais c’est le plus mauvais enregistré dans son palmarès jusqu’à présent. Mathurin Nago n’a pas osé dire à Yayi Boni que son projet comporte des distorsions avec l’esprit de la conférence nationale. C’est parce qu’il n’est pas courageux à l’image de cette Assemblée nationale qui comporte plus de lièvres que de moutons. Heureusement que tous n’ont pas la même intelligence. En vérité Mathurin Nago et Yayi Boni sont deux goutes d’eau qui se ressemblent. Le premier a utilisé l’ascenseur du second pour se hisser au Perchoir. De même, le second peut compter sur le premier pour conduire à bon port ses projets à l’Assemblée nationale. On connait qui est Nago et qui est son maître. Les deux sont des jumeaux et ont contribué à déformer l’image du pays. Le Bénin de 1990 jusqu’en 2005 était encore cité parmi les meilleurs en matière de démocratie. Aujourd’hui, si tout le monde se moque du pays, c’est la faute à Yayi, à Nago et leurs acolytes. Toujours disponible à accomplir les «missions occultes» pour Yayi, le président de l’Assemblée nationale a beaucoup perdu de son identité. A.T
Posted on: Mon, 24 Jun 2013 07:02:10 +0000

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