Nicolas Sarkozy a «ruiné les comptes de la France» et - TopicsExpress



          

Nicolas Sarkozy a «ruiné les comptes de la France» et «maintenant les comptes de l’UMP», a lancé vendredi sur Radio Classique et Public Sénat le premier secrétaire du PS, Harlem Désir. «On pourrait dire que Nicolas Sarkozy avait non seulement ruiné les comptes de la France, mais il a ruiné maintenant les comptes de l’UMP», a déclaré le responsable socialiste, après la décision du Conseil constitutionnel d’invalider les comptes de la campagne présidentielle de 2012 de l’ancien président. «Le Conseil constitutionnel a décidé de suivre l’avis de la commission des comptes de campagne, notamment sur un point qui est qu’il y a eu un mélange des genres pendant toute la période où Nicolas Sarkozy n’était pas déclaré officiellement comme candidat et où il utilisait les moyens de l’Etat pour, à l’occasion de déplacements, faire des déclarations de campagne», a souligné Harlem Désir. L’un des porte-parole du PS, Eduardo Rihan Cypel, a d’autre part qualifié de «grotesque» le lancement par l’UMP d’une souscription nationale pour aider financièrement le parti. «Demander de l’argent aux Français, alors qu’on est dans la crise, pour sauver un parti qui n’a pas respecté les règles élémentaires de financement d’une campagne publique, c’est grotesque. Ils n’ont qu’à assumer leurs responsabilités», a-t-il dit sur le site de L’Opinion. La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a appelé vendredi la droite à «la sérénité», se disant «choquée d’entendre» que le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel «serait une décision politique». «Je suis très choquée d’entendre certains à droite expliquer que ce serait une décision politique. Nous sommes face à une juridiction. Elle se contente de dire ce que sont les règles de droit», a déclaré la ministre sur France 2. En matière de financement des campagnes électorales, «qu’il s’agisse des campagnes présidentielles, législatives ou autres, il y a des règles, ces règles doivent être respectées. Le Conseil constitutionnel dit le droit», a ajouté Marisol Touraine. Alors que le député UMP Henri Guaino a dénoncé un «climat de chasse» contre Nicolas Sarkozy, la ministre a réfuté tout acharnement contre l’ex-président : «Je ne vois absolument pas ce à quoi ça renvoie». «Un peu de sérénité s’impose et un peu de distance», a estimé Marisol Touraine. «La droite a du mal à admettre que la justice est indépendante et le mieux que nous ayons à faire c’est de ne pas entrer dans des commentaires à l’infini sur ce terrain là», a-t-elle dit.
Posted on: Fri, 05 Jul 2013 09:13:52 +0000

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