Noufissa Benchehida, l’actrice marocaine au talent confirmé - TopicsExpress



          

Noufissa Benchehida, l’actrice marocaine au talent confirmé qui a joué avec brio le rôle du flic scientifique dans la première série policière produite par 2M, revient à la scène avec sa participation judicieuse au long métrage «Agadir-Bombay» de la jeune cinéaste franco-marocaine Myriam Bakir (née il y a 34 ans à Paris) où elle joue aux côtés de Driss Roukh et de la chanteuse Tihihite, le rôle d’une femme qui milite pour réclamer la dignité des femmes, victimes de la trahison et de l’exploitation. A travers l’histoire d’Imane, 14 ans, passionnée surtout de films indiens et de pâtisserie, on suit en une journée l’une histoire drôle et touchante d’une jeune fille de Taroudant, en pleine crise d’adolescence, fascinée par les lumières de la ville toute proche : Agadir. Entre rêve et réalité, cette journée pas comme les autres, lui réservera bien des surprises et des mésaventures. Soixante ans après « Ali Baba et les 40 voleurs » (Fernandel et Samia Gamal), la perle du sud redécouvrira l’ambiance d’un tournage avec figurants, chorégraphie, mariage berbère, malhoun roudani et costumes traditionnels. Ce film qui se distingue déjà par l’originalité du scénario, la qualité de la préparation, et sa liberté de ton, montrera au passage quelques créations de la « movida » artistique actuelle tout en abordant un sujet de fond : le Maroc vu à travers les yeux d’une adolescente du bled. De retour en France, Myriam Bakir a aligné deux courts métrages « Demain on tourne » (1993) puis « Lettres à Elise » (1996); ensuite cap sur le Maroc avec deux autres courts métrages remarqués. Par ailleurs, Benchehida a assuré le premier rôle au court métrage «Sékatrices» de Mehdi Salmi, l’un des meilleurs réalisateurs de la jeune génération issue de l’immigration: une femme en quête de la vérité, traquant un psychiatre qui viole les femmes. Elle a été choisie également pour jouer dans un long métrage franco-italien. A la base, Noufissa est lauréate de l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de tourisme à Montpellier et diplômée du Conservatoire Communal des arts dramatiques à Casablanca. Actuellement, elle prépare une pièce théâtrale et un festival culturel en France. Cette actrice hypersensible opte pour les films d’action qui exigent la spontanéité de l’interprétation et reposent sur le suspense et l’intrigue, ce qui lui a valu une grande estime auprès du public. Ses fans ont bien apprécié son rôle dans le film syrien « Moulouk Attawaif » qui a marqué les esprits. «Je dois mon répertoire cinématographique à ma formation théâtrale qui m’a permis de jouer des rôles à l’américaine. J’estime que le théâtre est une grande école pour les comédiens cherchant à améliorer davantage leurs savoirs artistiques. Ainsi, mes rôles policiers resteront uniques dans mon palmarès. C’est une expérience pleine de découverte, de passion, de jeu et d’action. Travailler avec des réalisateurs créatifs est un plaisir indescriptible. Il y a une grande complicité de jeu entre mes collègues. Les films d’action m’ont bien marquée avec le rôle complexe que j’ai interprété où il y avait beaucoup de sentiments et de caractère. Ce n’était que du plaisir partagé. Surtout qu’à la fin, j’étais félicitée par les téléspectateurs. C’est là qu’on se rend compte des efforts déployés avec passion... j’essaie d’interpréter les rôles que les réalisateurs me confient en toute confiance et sincérité, notamment ceux qui ont trait aux phénomènes de société sous leurs différents aspects. Le Maroc regorge d’artistes pleins d’enthousiasme et de jeunes qui sont en train de prendre le relais. L’avenir du cinéma marocain est prometteur et assuré», confie-t-elle à Libé. Journal le Liberation .
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 23:32:57 +0000

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