Nouveau témoignage ! « Vas-y défonce-le ! Bute-le ! » Le 23 Juillet 2013, vers 23H30, nous nous sommes rendus devant le Wanderlust avec quelques amis dans l’intention d’y fêter l’anniversaire de ma copine. Mais rapidement, l’immense file d’attente qui se profilait devant nous nous en dissuada. C’est ainsi que ma copine alla demander à son amie qui était devant de sortir de la queue pour rejoindre notre groupe qui s’éloignait lentement. Lorsque je me suis retourné, j’ai aperçu l’un des vigiles prendre à partie ma copine avec animosité. Je me suis donc empressé de m’approcher de la scène afin de la ramener auprès de nous. Mais le vigile ne l’a pas entendu de cette oreille. Alors que je tentais d’apaiser la situation, ce dernier m’a poussé sur la chaussée, au beau milieu des voitures, et a commencé à m’asséner les premiers coups. Deux autres vigiles l’ont rapidement rejoint pour lui prêter main forte. Les coups pleuvaient sans répit. Lorsque j’ai aperçu trois autres vigiles s’approcher alors que j’étais à terre, j’ai d’abord cru à la fin du calvaire. Mais malheureusement, ces derniers ont préféré se joindre aux trois premiers, m’agrippant et me traînant à terre sur plusieurs mètres, dans un déferlement de violence incompréhensible et interminable (plus de 3 minutes aux dires de témoins !). C’est à ce moment que j’ai reconnu la voix du premier vigile disant : « vas-y défonce-le, bute-le ! ». Sous la violence des coups de pieds et de poings que j’ai reçus, j’ai perdu connaissance à trois reprises, ce qui n’a pas calmé ces acharnés. Entretemps, ma copine s’est fait projeter à terre violemment sans scrupule. Et mon frère, tentant de m’extirper de cette sauvagerie avec courage, s’est lui aussi fait rouer de coups. Le calme n’est revenu que lorsque les pompiers sont arrivés. Bilan de ce lynchage sur la place publique : mon frère et moi avons dû être emmenés d’urgence à l’hôpital, défigurés, avec des lésions partout sur le corps, de multiples plaies ouvertes au visage et des contusions au crâne. La police arrivée sur place a pris l’identité de témoins et de certains vigiles, sans toutefois prendre la peine d’arrêter les agresseurs ou de mettre fin à la soirée. Scène surréaliste, l’un des vigiles fumait tranquillement sa cigarette au nez du policier qui relevait son identité pendant que les autres allaient se cacher dans l’établissement. Un des représentants du Wanderlust, que j’estime complice lui aussi compte tenu de ses déclarations, a de son côté préféré parler d’une rixe banale entre clients. Qu’est-il arrivé aux vigiles suite à cela ? Rien. Impunité absolue. Ces messieurs travaillent toujours au Wanderlust et ont la chance d’avoir des employeurs extrêmement conciliants, qui savent privilégier leurs intérêts au détriment de la Loi.
Posted on: Sat, 28 Sep 2013 00:50:51 +0000
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