Opinion Etonnant pays que le mien : Le Bénin Eh oui, le - TopicsExpress



          

Opinion Etonnant pays que le mien : Le Bénin Eh oui, le ridicule ne tue pas. En tous cas : Pas du tout au pays des amazones du Roi Ghézo. Tenez : Un homme politique de ce pays, il n’y a pas si longtemps que cela montait souvent au créneau sur les médias pour défendre mordicus (Ne souriez pas Svp) la justesse du relèvement des droits de licences d’expression du Gsm de Fcfa soixante-dix (70) à Fcfa à cent vingt (120) millions alors que pendant cette période, ce montant variait déjà entre Fcfa cinq (5) et vingt (20) milliards dans la sous-région Il argumentait à ces occasion que le fait pour le Bénin de percevoir 120 millions de Fcfa contre 5,1O, 15,20 milliards perçus dans les pays de la sous-région, ne constituait pas un manque à gagner pour notre pays au motif que dans ces pays-là : Etaient exonérés des droits de douane et autres taxes, les importations des équipements techniques de ces opérateurs du Gsm alors qu’ils étaient perçus au Bénin. Chiche ! Que cet ancien Ministres, aujourd’hui Maire, vienne nous expliqué pourquoi en 2006 les droits de licence d’exploitation du Gsm sont passés à plusieurs milliards de Fcfa par opérateur abandonnant ainsi les Fcfa cent vingt millions que notre homme politique recommandait avec si tant de véhémence et qu’il considérait comme une avancée notable pour notre pays. Notre homme politique Maire d’une ville touristique située à une quarantaine de kilomètres de la Capitale économique de notre pays, fait aujourd’hui des pieds et des mains pour encore se rapprocher (car rappelons-le, il avait activement battu campagne pour le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle de 2011) du pouvoir en place (conférer l’élément télévisuel passé lors de la pose de la pierre des Travaux de réhabilitation du tronçon routier Pahou-Ouidah-Frontière hilacondji). C’était toujours lui qui créa Bénincell devenu télécel, société au sein de laquelle il avait détenu une part importante du capital social (Rappelons-nous : le droit de licence d’exploitation était de 120 millions FCFA contre 5, 10, 20 milliards FCFA dans les pays de la sous-région à l’époque). Par contre, celui-là, le vaillant pionnier était pratiquement seul avec quelques compatriotes intègres à mener la lutte pour éclairer l’ancien grand camarade de lutte devenu démocrate de la supercherie. De la mise à sac des caisses de l’Etat à propos des droits de licence d’exploitation perçus auprès des opérateurs Gsm d’alors. Cet homme ( dis-je) était l’avant-gardiste du travail de sensibilisation de certains de nos Ministres du l’ère du Renouveau Démocratique sous le gouvernement du Général (encore lui) notamment le Ministre de la communication en invitant à introduire une communication en Conseil des Ministres pour réviser, substantiellement à la hausse le montant des droits de licence d’exploitation. Rien n’y fit puisqu’il a fallu l’avènement du gouvernement Yayi en 2006 pour que la recommandation de notre intrépide combattant soit prise en compte. C’est celui-là qui a maille à partir aujourd’hui avec le pouvoir en place pour avoir un peu trop parlé en tant que Sherpa (conseiller spécial) du Chef de l’Etat. Le verdict prononcé à son encontre dans le procès qui l’oppose au premier Magistrat du pays pour des propos diffamatoires est sans appel puisqu’il s’agit de : Six (6) mois d’emprisonnement ferme avec mise en dépôt immédiate rappelons qu’entre temps, la lutte menée par notre pionnier national l’homme de droit a été entendu parce que dès l’avènement du pouvoir en place en 2006, les droits de licence d’exploitation ne sont plus de Fcfa cent vingt (120) millions mais cinq (5) pour atteindre aujourd’hui une trentaine de milliards de Fcfa par Opérateur permettant ainsi à l’Etat béninois d’engranger depuis lors des centaines de milliards de Fcfa. Mais oh ! Que certains Ministres avaient beaucoup bénéficié des largesses de certains opérateurs économiques du Gsm lorsque le montant était à soixante dix puis à 120 millions de francs Cfa. Au non de cette lutte hautement patriotique menée par Maitre Lionel Agbo (puisque c’est de lui qu’il s’agit) en cette période-là, je formule le vœu ardent : qu’il plaise au Chef de l’Etat de demander à ses Avocats (comme il a déjà commencé à le faire d’ailleurs) à faire accélérer par les Autorités judiciaires compétentes les modalités d’annulation et d’extinction de peine infligée à ce serviteur du peuple par le tribunal de première instance de Cotonou. Le Chef de l’Etat en tant que Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Garant de la Paix et de la Concorde Nationales, doit entourer cette mesure de grâce de toutes les garanties judiciaires à cet homme du peuple pour entrer au bercail, s’il le souhaite, bien sur, donner dans le cadre démocratique requis de sages, conseils qui feront avancer le pays. Aussi voudrais-je relever quelques remarques à l’endroit de certains de nos Ministres par des propos du genre : “Est-ce que vous me comprenez ?”ou “je dirai ” qui reviennent souvent parce qu’il y a aussi de hauts diplômés (agrégés, Titulaires de Phd et autres doctorats…) qui ne sont pas dans l’Administration et qui vous écoutent dès lors que vous vous exprimez dans la langue de Molière. Elevons un peu le débat, s’il vous plait. Pour le premier, ce sont surtout lors des visites du site de la centrale de turbines à gaz de Mariagléta, du vol de câbles en cuivre sous l’ancien pont de Porto-Novo et à l’annonce des mesures nécessaires à mettre en œuvre pour renforcer la capacité en énergie électrique du Bénin que l’on a beaucoup entendu cela. Le second, il faut le suivre quand il rend compte des conclusions des rencontres internationales tenues au Bénin ou lors des comptes rendus de missions du chef de l’Etat à l’étranger. Autre fait marquant de la légèreté de conduite des dossiers de projets de plusieurs milliards de francs Cfa et la manière dont le pays perd en conséquence des centaines de millions de nos francs : Suivez mon récit entendu de la bouche de l’un de nos Ministres : Lorsque le corps de contrôle fait son travail et de son Rapport il ressort la constatation des irrégularités sur les travaux déjà exécutés, le Ministre nous dit que l’entrepreneur peut mettre trois, quatre voire cinq mois avant de commencer à corriger ce qui lui est signalé. Si la partie béninoise s’acquitte à bonnes dates de ses engagements financiers vis-à-vis de l’entrepreneur, un tel comportement de la part de ce dernier, devait faire l’objet de paiement des frais de pénalités de retard dans l’exécution des travaux qui pourraient se chiffrer en des dizaines voire centaines de millions de francs Cfa pour tenir compte du montant global du projet qui serait de l’ordre de Fcfa trente six (36) milliards, une autre source parle de Fcfa Quatre vingt milliards environ. A moins que le contrat liant les deux parties ait été très mal rédigé (Nous évoquons ce fait parce que cette précision de frais de pénalité n’est pas ressortie de l’intervention du Ministre). Entre temps, le public a été tenu informé que les Directeurs Généraux des Sociétés et offices d’Etat avaient un délai pour s’acquitter de leurs dettes vis-à-vis de la SBEE. De même, les audits de nos communes sur la gestion des fonds d’aide et de développement de communes “Fadec” seront portés à la connaissance du public. Ils ne sont pas à ce jour et il faut le faire. A vous le reflexe de l’obligation des Résultats et surtout celle de rendre compte à temps : Stop à l’opacité. Oui à la transparence. Bon, tout cela étant ; revenons à nos moutons. Je voudrais vous inviter à constamment nous rappeler qu’à l’avènement du Renouveau Démocratique au lendemain de l’historique Conférence Nationale des Forces Vives de février 1990, nous avons dit : “Stop au retournement de veste” “Faisons désormais la politique avec convictions” Pour que : nos dirigeants politiques soient des modèles à suivre par la jeunesse de notre pays et que Vive le Bénin. Moufoutahou Toukourou (Collaboration)
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 04:55:45 +0000

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