POURQUOI LA MERIQUE A CAPITILé EN SYRIE - TopicsExpress



          

POURQUOI LA MERIQUE A CAPITILé EN SYRIE Nous avons évoqué le grand jeu stratégique en cours au Moyen-Orient dont les effets peuvent être, potentiellement, très graves. Ces derniers jours, le ton a totalement changé, après plusieurs semaines de menaces très claires d’agression de la république syrienne par les USA, la France et la Grande-Bretagne. John Kerry, encore très vindicatif il y a quelques jours, discourant comme si étaient acquises les fameuses frappes, vient de signer un accord avec la Russie qui acte de la fin du conflit syrien. Avec une victime : les USA. //////Tirs de missiles et échec américain///// Alors pourquoi les USA ont-ils reculé aussi rapidement qu’ils s’étaient engagés à “punir Damas” suite au gazage de civils à Damas, vraisemblablement par les islamistes dans le cadre d’une opération d’intox ? La réponse est simple : la Russie a démontré à Washington qu’elle était prête à aller très loin pour défendre son allié menacé. C’est le journal As-safir qui a révélé le dessous des cartes par la voix d’une source diplomatique tenue secrète. Celle-ci résume la chose en ces termes : “La guerre a débuté et s’est terminée le jour du lancement des deux missiles balistiques en Méditerranée par les USA”. Le 3 septembre, à la surprise générale, deux missiles étaient lancés par l’US Navy sans davantage d’explication. Après un instant de panique, les médiats délivraient l’explication officielle de Washington : un exercice de tir israélo-américain s’était déroulé normalement et il n’y avait rien à relever de plus. Israël avait d’abord démenti avant de confirmer. Cette explication As-Safir la dément pour fournir le détail d’une confrontation armée entre les USA et la Russie, close en quelques minutes. Le journal libanais affirme ainsi que les deux missiles tirés l’ont été d’une base de l’OTAN en Espagne. Immédiatement détectés par le système radar russe, les deux missiles ont été détruit par le bouclier anti-missile de la Russie. Le gouvernement russe s’est cependant gardé de délivrer le détail du déroulement des faits, notamment quant à la destruction des missiles US par l’armée russe. Le chef du renseignement russe aurait contacté ses homologues de la CIA pour leur dire : “Frapper Damas, c’est frapper Moscou. Nous n’avons pas mentionné avoir abattu vos deux missiles dans notre communiqué officiel afin d’éviter une escalade et de ne pas mettre en danger nos relations bilatérales. En conséquence, vous devez totalement revoir vos politiques, approches et intentions en Syrie car vous pouvez être certains que vous ne nous éliminerez pas de Méditerranée.” Quelques jours plus tard, le gouvernement russe communiquait laconiquement sur son triomphe : “Notre système anti-missile a démontré ses capacités”. Une sortie diplomatique : le bavardage autour du “désarmement” syrien Cette confrontation directe entre la Russie et les Etats-Unis ont semé la confusion au sein du gouvernement américain, lequel était désormais convaincu que le Kremlin assurerait jusqu’au bout son alliance avec la Syrie. Jusqu’à lors, Washington était persuadé que le Kremlin bluffait et que, face à une attaque de la part des forces armées américaines, l’armée russe resterait l’arme au pied. Grave erreur à laquelle il fallait maintenant trouver une solution. Prisonniers de cette impasse, les Américains se sont vus offrir une porte de sortie diplomatique par les Russes afin de sauver la face et de clore avec élégance et humilité cette victoire majeure de Moscou. Washington a donc déclaré qu’il s’agissait là d’un “exercice israélo-américain” visant à s’assurer des performances du bouclier anti-missile d’Israël. Israël a nié, dans un premier temps, car ignorant totalement ce qui se jouait, puis confirmant dans un second temps, à la demande des USA pour que ces derniers aient une excuse acceptable face au reste du monde. Le plan américain initial prévoyait de frapper la Syrie, Obama se rendant au G20 de Saint Pétersburg pour négocier le sort du pays en position de force. La réaction déterminée des Russes a compromis toute la stratégie américaine patiemment mise en oeuvre depuis des années. Après cette confrontation américano-russe, Obama s’est bel et bien rendu à Saint Petersburg, mais pour trouver une porte de sortie acceptable, ce que Vladimir Poutine était tout disposé à lui fournir. La première conséquence visible du résultat de l’opération fut le recul de l’Angleterre dont les députés, une fois avertis de la puissante réaction russe, reculèrent. Obama, prisonnier de la rhétorique belliciste de son gouvernement, tenta de gagner du temps en sollicitant le Congrès, en vacances. Par cette manoeuvre dilatoire, Washington devait oeuvrer à un plan permettant aux USA de sortir de cette crise en préservant son image, ce qui fut fait par le tandem Lavrov-Kerry. Kerry, sur le ton badin, fit mine de proposer une solution – le désarmement chimique de la Syrie – sur le ton de la blague lors d’un point presse afin de ne pas donner l’impression de rechercher le compromis. Immédiatement Lavrov, pour la partie russe, rebondissait en déclarant que ladite boutade était “une solution à étudier”. Les USA n’avaient plus qu’à accepter cette perche, préparée depuis des jours et c’était la fin de la crise. Ce jour, Kerry et Lavrov ont officialisé la dernière pièce de l’acte : la comédie sur le désarmement de la Syrie, avec son ballet d’experts, de rapports et autres joyeusetés, toutes conçues pour noyer le poisson. Elément clef : les USA ne posent aucune option armée pour la future résolution qui sera étudiée à l’ONU. Une véritable désertion en rase campagne. La France ridiculisée et diminuée La France, tenue par son alliance stratégique avec le Qatar, vient de se couvrir de ridicule en s’étant faite plus royaliste que le roi. La France ne disposant que d’une armée d’armistice, seule; elle était bien incapable de mettre des actes sur les menaces grossières du socialiste Hollande et de son général d’opérette Le Drian. Pire, en étant lâchés par les USA eux-mêmes, les Français ont été perçus comme des roquets impuissants à la solde d’un maître parfaitement indifférent aux désirs de l’Elysée. Le fiasco intégral. Ce bellicisme français, largement mâtiné de sionisme et d’intérêt gaziers, s’est encore manifesté, malgré le cours des événements, lorsque le millionnaire Fabius a proposé une résolution au Conseil de Sécurité des Nations Unies imputant l’usage de gaz militaire à l’armée syrienne, en y ajoutant le possible recours à la force en cas de non désarmement chimique de la Syrie. Le juif Fabius pérorant sur ces “conditions” que “personne ne pourra éluder”. Moyennant quoi, le jour même, la Russie claquait la porte avec la Chine, humiliant une France une nouvelle fois et laissant à Fabius ses dérisoires “conditions”. Dans cette confrontation, il y a clairement de nombreux perdants. Mais la France n’en est pas le moindre. le peuple syrien et son president vaincront les imperlo sionistes et leurs mercenaires egorgeur dinnocents
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 11:41:47 +0000

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