PSG - Olympiacos : les notes L’homme du match : Cavani (7) : l’Uruguayen, dans son style particulier, a été l’homme décisif de ce PSG face à l’Olympiacos. A l’origine du premier but d’Ibrahimovic avec un décalage parfait pour van der Wiel (7e), il est l’auteur du but de la victoire, lui qui a battu le portier adverse d’un pointu en toute fin de match (90e). Entretemps ? Une grinta communicative, des courses incessantes. Car Cavani est un joueur d’équipe, aussi. PSG : - Sirigu (6) : soirée somme toute tranquille pour le portier italien, lequel n’aura eu à s’employer qu’en deux occasions, et à chaque fois, face au buteur grec Mitroglou (12e, 34e). Deux jolies parades au final, mais un clean sheet finalement gâché par le but tardif de Manolas (80e). Serein. - van der Wiel (6,5) : le latéral droit néerlandais a encore une fois livré une belle prestation, dans son rôle d’essuie-glaces. De ses multiples montées, souvent déterminantes dans l’animation offensive parisienne, il a délivré une nouvelle passe décisive pour Zlatan Ibrahimovic (7e). Défensivement, il a fait le boulot proprement, en dépit de son avertissement suite à un tacle appuyé (66e). - Alex (5,5) : match à deux vitesses pour le central brésilien. En première période, il éprouve quelques difficultés devant Mitroglou, les meilleures occasions de ce dernier découlant de petites erreurs de placement. Sa seconde période sera en revanche proche de la perfection, avec de nombreuses interventions effectuées. - Thiago Silva (6) : quelques petites erreurs inhabituelles venant du central brésilien, notamment en termes de transmissions. Du reste, un placement toujours impeccable, et des interventions salvatrices, notamment en seconde période alors que son équipe était réduite à dix. - Maxwell (6) : dans la sobriété qui le caractérise, le Brésilien a réalisé le match sérieux. Des montées qui ont apporté offensivement, et une activité défensive accrue. Seul point négatif de la soirée, bien peu de centres se sont avérés transcendants. - Verratti (3,5) : le milieu italien a franchi un cap cette saison. Mais le caractère qui lui a souvent valu d’être critiqué la saison dernière a rejailli sur ce match. Sans parler de son apport dans le jeu – où il a finalement été très bon – c’est son expulsion, que l’on mentionne. Une main volontaire sanctionnée d’un premier jaune, une grossière faute qui lui vaudra le second. Une expulsion logique (46e) qui aurait bien pu coûter cher à son équipe. - Thiago Motta (6,5) : le Monsieur Propre du PSG a fait le métier. Des ballons obtenus, des ballons donnés, l’Italien, s’il n’a pas été aussi décisif que lors de la première confrontation face aux Grecs (doublé et passe décisive), s’est avéré précieux. - Matuidi (7) : une configuration compliquée, qui a permis à l’inépuisable milieu parisien de se montrer très en vue. Encore une fois impeccable à la récupération, il a gratté un nombre impression de ballons, tout en brillant par sa capacité à se projeter, ce qui s’est notamment illustré sur l’occasion qu’il s’est procuré (74e). Un match plein, encore. Remplacé par Lucas (86e), lequel n’aura pas eu le temps de se mettre en valeur. - Cavani (7) : voir ci-dessus. - Ibrahimovic (7) : son 100e match de Ligue des Champions ne pouvait être fêté autrement que par le but. En reprenant facilement le centre caviar de van der Wiel (7e), Zlatan s’est offert son 23e but en 24 matches cette saison. Il aurait même pu faire mieux, si Roberto ne s’était pas dressé sur la trajectoire de son coup-franc surpuissant des 30 mètres (51e). Du reste, un apport indéniable avec de subtiles déviations. Remplacé par Marquinhos (79e) qui a eu le temps de se montrer décisif en distillant la passe décisive pour Cavani. - Lavezzi (4,5) : comme toujours, de la grinta, des courses. Mais comme souvent, beaucoup de maladresses dans les transmissions et le dernier geste. Remplacé par Rabiot (50e), lequel a eu pour fonction d’apporter du poids dans l’entrejeu après l’expulsion de Verratti. Il s’est également fendu d’une belle frappe (72e). Olympiacos : - Roberto (7) : le gardien de but passé par l’Atlético Madrid n’a pas à rougir de sa prestation, loin de là. Il a ainsi réalisé une belle parade face à Cavani (39e), sa main ferme permettant à l’Olympiacos de rentrer aux vestiaires avec seulement un but d’écart. À la reprise, il s’est offert une parade tout bonnement splendide sur un coup franc surpuissant d’un certain Ibrahimovic (51e). S’est de nouveau opposé, déviant une belle frappe de Rabiot (72e). - Salino (5) : titularisé en qualité de latéral droit, le Brésilien de 28 ans n’a pas franchement souffert outre mesure. Sans être transcendant, il a pu contenir Lavezzi qui, il faut le dire, est loin de l’avoir mis en difficulté, errant telle une âme en peine. Pour le reste, l’ancien de Braga a été d’une discrétion à toute épreuve offensivement, sans doute regrettable. Remplacé par Dominguez (57e). - Manolas (6) : présenté comme l’une des valeurs sûres du football grec au poste de défenseur central, Manolas a globalement confirmé sa belle réputation sur la pelouse du Parc des Princes. Le joueur a à de nombreuses reprises mis le bleu de chauffe pour rassurer ses coéquipiers. Mieux, le numéro 24 a su dépasser ses difficultés pour se muer en buteur, marquant à bout portant (80e). - Siovas (5) : l’homme à la barbe n’a pas démérité. S’il n’a pas livré le match de sa vie, le défenseur central ne s’est pas laissé démonter, et a ainsi opposé sa grinta à ses vis-à-vis, lui qui s’est ainsi offert une belle prise de bec avec Ibrahimovic peu avant la 70ème minute de jeu, se chambrant comme il se doit avec le géant suédois. - Bong (2,5) : pour son retour sur une pelouse française, l’ancien défenseur de Valenciennes a vécu un véritable calvaire. Malmené tout au long de la rencontre, le latéral gauche a subi les assauts répétés des attaquants franciliens. Le ballon lui est d’ailleurs passé entre les jambes sur le centre de van der Wiel pour le but d’Ibrahimovic (7e). Remplacé au retour des vestiaires par Weiss (5), qui a été discret. - Samaris (5,5) : le récupérateur a tout tenté. Dans un match où le PSG a longtemps dominé de la tête et des épaules, le milieu de terrain s’est battu dans l’entrejeu, costaud dans les duels, et orientant plutôt bien le jeu de son équipe, malgré la présence de rocs comme Thiago Motta ou Blaise Matuidi près de lui. - Maniatis (4) : capitaine de l’écurie hellène, le milieu de terrain défensif n’a pourtant pas franchement montré l’exemple. Dépassé comme bon nombre de ses coéquipiers, l’international grec a éprouvé bien des difficultés à avoir un rendement énorme dans cette partie, souvent malmené. - Campbell (5,5) : le joueur sous contrat avec Arsenal a été prêté à l’Olympiacos pour poursuivre son apprentissage du haut niveau européen. Message somme toute bien reçu par le feu follet du Costa Rica qui, discipliné, a tenu son rang défensivement. Mieux, il s’est offert une occasion, sa tête passant au-dessus (37e). Remplacé par Saviola (77e). - Holebas (3,5) : repositionné en qualité d’ailier pour contenir les montées de van der Wiel, l’habituel latéral n’a pas vraiment convaincu à ce poste, incapable de contenir les assauts du Néerlandais, et n’apportant aucun plus offensivement. Repositionné derrière à la sortie de Bong, il s’est montré plus costaud. - Fuster (4,5) : le maître à jouer s’est bien battu. À défaut d’être forcément brillant, ratant parfois quelques combinaisons qui auraient pu faire mal, le meneur de jeu de 31 ans n’a malgré tout pas démérité, et a su appliquer ses tâches défensives en restant malgré tout une valeur sûre sur le plan technique pour son club. - Mitroglou (6,5) : seul en pointe, l’homme en forme du club du Pirée n’a eu de cesse de tenter. Sa première frappe fût néanmoins trop enlevée pour trouver le cadre (6e). Ce même Mitroglou a, ensuite, contraint Sirigu à sortir une bien belle parade (12e). Décidément omniprésent, l’attaquant s’est offert une nouvelle occasion de but (34e), tombant une nouvelle fois sur un Sirigu vigilant.
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 06:18:46 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015