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Page 02 Actu Sy frotte, sy pique Préfet Mouka, le joker de Yayi Comme une traînée de poudre, la nouvelle de la nomination au poste du Préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau de M. Moukaram Badarou est tombée, le mercredi 14 août 2014. Ce fut un communiqué du Conseil des ministres qui officialisa l’acte au grand bonheur de l’intéressé.Des années de militantisme et d’apprentissage politique venaient ainsi d’être couronnées pour l’homme à l’allure d’un baobab qui fut le Secrétaire général du Parti du renouveau démocratique (Prd). Moukaram Badarou venait, par cette nomination, de rentrer dans l’histoire des autorités ayant succédé à la tête de ces départements administratifs les plus sensibles depuis le Dahomey jusqu’au Bénin d’aujourd’hui. En effet, selon l’histoire, la plupart des mouvements sociaux ou politiques qui emportent les différents régimes politiques qui se sont succédé à la tête du Dahomey ou du Bénin ont souvent leur origine dans l’Ouémé, ancien grand département aujourd’hui divisé en deux avec un frère nommé le Plateau.C’est sur ce chantier incandescent, qu’il a plu au président Yayi Boni d’envoyer Moukaram Badarou, tout nouveau président du Parti conscience citoyenne (Pcc).Au terme des cent (100) jours de rudes labeurs, à se fier aux résultats, l’homme n’a pas démérité. Pendant les 100 jours qu’il souffle, le 1er décembre prochain, le Préfet Moukaram Badarou a parcouru monts et vallées pour porter la vision du son Chef : celle de soulager les populations des départements de l’Ouémè et du Plateau des affres de la pauvreté. Pour ce faire, l’homme a parcouru toutes les mairies sous sa juridiction préfectorale. L’objectif : s’enquérir des conditions de travail des municipalités des deux départements, explorer puis apporter des approches de solution aux divers problèmes posés. Apparemment et sans risque de se tromper, on peut dire, haut et fort que Mouka est sur la bonne voie et que son patron ne s’était pas trompé de personne en portant son choix sur sa personne. Digne fils d’Adjatchè, Mouka n’a pas hésité à fédérer les énergies autour de ses actions à la tête de la Préfecture de Porto-Novo. Des sages de Porto-Novo, nous parlons des vrais et non des saltimbanques qui portent du vert à exhiber en trophée au Palais de la marina, jusqu’au aux maires de toutes les Communes en passant par les jeunes, les tête couronnés et dautres acteurs de la société civile des départements de l’Ouémè et du Plateau, tous se sont regroupés autour du Préfet Moukaram Badarou pour l’aider à faire prospérer ses actions. Des descentes régulières ont été effectuées et à chaque étape, ce sont des accueils chaleureux que rencontre le jeune Préfet qui marque déjà son territoire. Apparemment, il se montre à la hauteur de la tâche à lui confiée par le Chef de l’Etat.Mouka a été l’artisan dans l’ombre pour sauver son homo Mouka à la Mairie de Porto-Novo en proie à une rébellion fratricide. Jamais sous lui, le Maire n’a chancelé. Il tient bon à son poste malgré les soubresauts que lui font subir ses frères d’arme du Prd. Un Mouka qui en cache l’autre, ce n’est que du bonheur pour la ville capitale du Bénin qui n’en demandait pas mieux.Si le Préfet Moukaram Badarou a la faveur des pronostics, et le démontre si bien sur le terrain. Il reste qu’il tienne le cap et ne fléchisse point. Sa réussite sera celle de la jeunesse de Porto-Novo qui s’identifie à lui. C’est un défi permanent qui se dresse sur le chemin du Préfet qui devra réussir la mission qui est la sienne pour qu’au jour du grand bilan, les résultats palpables puissent parler à sa place. Il en est capable et le peut. Ces débuts en donnent à suffisance les preuves.Ainsi, si Mouka de Déguè-Tokpa et Mouka de Gbokou se tiennent la main dans la main, Hogbonou s’élèvera et Adjatchè oni badjè layé, layé. C’est à cette exhortation que sont appelés les deux Mouka de Porto-Novo que la nature a voulu donner à la capitale du Bénin pour qu’elle retrouve effectivement tous ses attributs. L’espoir est permis. Au bilan, on pourra fièrement dire Yayi Boni ne s’est pas trompé en trouvant ce joker pour la Préfecture de Porto-Novo. Quant à nous autres, leurs contemporains, disons-nous à lundi prochain, par la grâce de Dieu. Je reste Apol Utilisée à tort et à travers par le Pouvoir L’Armée multiplie les fausses notesLes exactions commises sur les paisibles populations dans le cadre de la lutte engagée contre l’essence kpayo ajoutées aux nombreuses violences meurtrières enregistrées dans les villages de Goho à Sèmè-Podji et ailleurs, font apparaître la responsabilité de l’Armée béninoise et la complicité du Pouvoir. Les hommes en treillis ne sont plus bien accueillis dans notre société.L’Armée béninoise réputée patriotique et républicaine garde-t-elle toujours cette légendaire réputation? Continue-t-elle d’être vue comme étant une institution républicaine au service du peuple et de la Nation ? Hier, lorsqu’elle est lancée aux trousses des citoyens, elle finit parfois par fraterniser avec eux. Aujourd’hui, de nombreux citoyens ont un autre jugement sur la Grande muette. Ils sont convaincus par des faits récurrents dont ils sont victimes ou témoins que l’Armée est devenue leur bourreau. Dans la lutte engagée contre l’essence kpayo, elle traque les commerçants, détruit leurs étalages, embarque leurs produits vers des destinations inconnues. Parfois, les opérations de ratissage se soldent par des pertes en vies humaines. L’Armée intervient avec des moyens musclés : armes de guerre, véhicules de transport de troupes. Les interventions sont menées avec une brutalité extrême. Quand les soldats sont lâchés, ils bondissent sur les commerçants comme le lion bondit sur sa proie. Sans pitié et avec violence, ils cassent tout en pointant l’arme sur des hommes et des femmes qui tirent leurs revenus du commerce du kpayo. Des centaines de citoyens n’ont que leurs yeux pour pleurer. Ils sont réduits à zéro. Ceux qui tentent de faire de la résistance sont froidement abattus au moyen des armes achetées avec leur argent. L’Armée béninoise traque, casse, tue, parce que Yayi Boni a décidé d’affamer son peuple. Cette lutte engagée par le chef de l’Etat a provoqué un cycle de violences, faisant naître de nombreux théâtres de tension. L’Armée a aidé le chef de l’Etat Yayi Boni à commettre des exactions dans certaines régions du pays. Et cela a exacerbé la colère des commerçants de ces zones ciblées. Face aux militaires, ils s’organisent mais sans moyens. Dans les affrontements qui traduisent le ras-le-bol des vendeurs de kpayo, l’Armée a utilisé des moyens disproportionnés pour faire face aux commerçants sans aucun moyen de défense. Il s’en est suivi des morts. Le cas d’un «zangan», chef du culte zangbéto, abattu à Djègbé dans l’Ouémé, révèle l’usage excessif des armes par l’Armée. La capitale politique, Porto-Novo véritable réserve du kpayo, a connu des heurts. Tout comme Cotonou. Tirant à balles réelles sur les commerçants qui défendaient leur gagne-pain, l’Armée aux ordres du Pouvoir est responsable des nombreux décès survenus sur les différents théâtres d’affrontements. Ces tueries organisées n’ont jamais fait l’objet d’enquête encore moins d’aucune procédure à l’encontre des auteurs. C’est pourquoi, jamais inquiétés, les militaires frappent désormais partout et sans état d’âme. Les évènements de Sèmè Podji De plus en plus hors des casernes, les soldats béninois sont intervenus dans le village de Goho à Sèmè Podji le 30 Juin 2013 pour ravager des familles. Ils ont encore fait usage de leurs armes pour abattre des vies humaines. Le gouvernement n’a rien vu et ne trouve rien à faire pour rendre justice. Il ne s’en est pas ému. Face à la barbarie des militaires, les populations sont livrées à elles-mêmes. Les mains nues, elles ne peuvent se battre contre des hommes armés. Dans le même élan, les exactions sanglantes et meurtrières commises sur les coopérateurs de Djidagba, toujours dans l’Ouémé sont d’une extrême sauvagerie. Le gouvernement y est resté insensible. Le régime de l’impunité établit par Yayi Boni s’abat impitoyablement sur de paisibles citoyens et protège les assassins et les oppresseurs. La République de l’oppression sévit dans certaines régions ciblées et fait de nombreuses victimes. Aux trousses de tous S’il a été décidé à la Conférence nationale de février 1990 que l’Armé retourne dans les casernes, c’est pour éviter de telles exactions. Sous les Présidents Kérékou II et Soglo, les hommes en treillis n’ont pas fait si tant mal au peuple. De changement en émergence, d’émergence en refondation, l’Armée est exagérément utilisée par le pouvoir contre les intérêts des citoyens. Les braquages perpétrés dans les locaux de la société Atral à Allada et sur un navire en haute mer pour enlever des intrants agricoles appartenant à un opérateur économique en sont de parfaites illustrations. Par ailleurs, pour mémoire, Yayi Boni s’est servi des militaires pour humilier les disciples de St Mathieu. Au niveau des recettes des douanes, des militaires y étaient positionnés pour troubler la quiétude des agents. Le chef de l’Etat n’avait qu’un seul cliché dans sa tête : les douaniers étaient des filous et il fallait leur coller des militaires. Yayi Boni n’a pas pensé aux conséquences de cette décision. Après les avoir déshabillés en public, ils les invitent au Palais de la République pour une opération de charme. Seulement, les douaniers n’ont pas oublié cette humiliation subie. Et récemment, le gouvernement a décidé d’envoyer les militaires dans les usines d’égrenage de coton, propriétés des privés, dans le but de se les approprier. Loin de jeter la pierre aux vaillants soldats béninois, il faut condamner Yayi Boni qui a réussi à les mettre dans tous ses mauvais coups au point de pousser les citoyens à nourrir un mépris arrogant pour l’Armée. Des cas isolés Chacun se souvient encore d’un militaire auteur d’un braquage arrêté à Kandi en octobre 2013. Un autre à Zongo quartier de Cotonou en avril 2013. Il y a un peu plus d’un an, un militaire après avoir braqué à Parakou et emporté la moto de la victime a été retrouvé à Bétérou. De plus en plus, ces cas se présentent à l’opinion et sont accueillis avec stupéfaction. Ces actes certes isolés ont été commis par des hommes en treillis qui entachent l’image de l’Armée. On se pose la question de savoir si les jeunes recrues coupables de ces agissements et qui ne font pas honneur à la Patrie n’apportent pas du grain au moulin de ceux qui soutiennent qu’il faut révolutionner et moderniser notre Armée. Les cas de vols et de comportements malsains imputables à des soldats béninois doivent être exploités comme une source d’inspiration pour inculquer aux jeunes recrues les valeurs d’éthique, de patriotisme, de bravoure et surtout de discipline. Dans les exactions commises ici et là par l’Armée, il s’agit d’évoquer la responsabilité du Pouvoir et de l’Institution. Mais, on ne doit pas voir les choses de la même façon lorsqu’on est en face des faits imputables àdes soldats «voyous» de l’Armée. Fidèle Nanga Malgré son soutien aux actions gouvernementales Le Mncbf déçu par Yayi Boni En prélude à la tenue du quatrième Conseil national ordinaire du Mouvement national pour la construction du Bénin du futur (Mncbf), la Coordination nationale s’est réunie le 27 novembre 2013. En présence des membres dirigeants dont le Président d’honneur Abib Baba Moussa, le mouvement a analysé la situation politique nationale. Il se révèle que malgré son soutien aux actions du Chef de l’Etat, ce dernier a déçu les militants du Mncbf. La déclaration dont voici la teneur a été rendue publique à propos.Le Mercredi 27 novembre 2013, s’est tenue au siège du Mouvement national pour la construction du Bénin du futur et à l’occasion du quatorzième anniversaire de sa création, une réunion extraordinaire de la Coordination Nationale dudit Mouvement.Au cours de cette réunion, il a été fait une analyse de la situation du Mouvement depuis sa création jusqu’à ce jour, plus précisément depuis sa participation à l’élection présidentielle de Mars 2011.Il ressort de cette analyse qu’après 14 ans d’existence, le Mouvement a mis son expérience et son militantisme au service de la Nation à travers la formation de ses cadres qui en ont fait bénéficier l’Etat béninois et la jeunesse dans l’exercice de leurs professions respectives, ceci, aussi bien sous le Président Mathieu Kérékou que sous le Président Boni Yayi, sans pour autant que les cadres du Mouvement en particulier et les militants en général, en aient bénéficié.Cette situation qui place le Mouvement dans l’expectative notamment depuis la dernière réélection du Docteur Boni Yayi à laquelle, ils ont pourtant participé de manière très active, ne suscite l’inquiétude ni l’attention de celui pour qui ils ont pourtant œuvré, ainsi que de ses proches collaborateurs qui en ont pourtant été témoins.Cependant, fidèle à ses convictions politique et patriotiques, ainsi qu’à ses engagements vis-à-vis du Président de la République, le Mouvement a continué vaille que vaille, sans soutien au prix de maints sacrifices et sur ses propres moyens à soutenir l’action gouvernementale.Fort de cette expérience et de sa culture militante, le Mouvement national pour la construction du Bénin du futur a encore beaucoup de choses à faire valoir. C’est pour cela que la Coordination nationale invite tous les responsables du Mouvement à divers niveaux, ainsi que tous les militants à la base à la mobilisation générale, en vue d’un nouveau départ. Ce nouveau départ se traduira par la tenue prochaine du quatrième Conseil national ordinaire du mouvement.Le Président de la Coordination nationale du mouvement national pour la construction du Bénin du futur et les membres de ladite coordination souhaitent à tous les responsables du mouvement, ainsi qu’à tous les militants sur toute l’étendue du territoire national, un Bon anniversaire. Vive le Mouvement National pour la Construction du Bénin du futur ! Vive le Bénin ! Fait à Cotonou, le 27 Novembre 2013 Pour la Coordination nationaleLe Secrétaire général, M. Bachabi Page 4 Politique Polémique autour de la correction de la Lépi La rançon des erreurs de la classe politiqueLa polémique autour de la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) a des origines lointaines. Les erreurs et calculs politiciens de certaines formations politiques, par le passé, sont en grande partie les causes de la situation que l’on vit actuellement au sujet de la Lépi.Les polémiques autour de la de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) ne datent pas d’aujourd’hui. Elles remontent à la quatrième législature sous le régime du Président Mathieu Kérékou. A l’époque, le gouvernement, à travers son ministre chargé des Relations avec les institutions, Alain Adihou, était décidé à réaliser une Liste électorale consensuelle pour l’ensemble de la classe politique. Les moyens pour y arriver étaient débloqués. Pour plusieurs observateurs de la vie politique nationale, c’était le meilleur moment pour réaliser une Lépi acceptée des uns et des autres. Et pour cause ! Le contexte s’y prêtait à merveille. Le Président Mathieu Kérékou, ne pouvant plus constitutionnellement briguer un autre nouveau mandat à la tête du pays, était prêt à mettre les bouchées doubles pour réaliser une Lépi crédible. Engagé dans cette option, le ministre Alain Adihou, en charge de la confection de l’outil électoral, avait engagé les consultations nécessaires pour associer toute la classe politique. De même, les rivalités entre les candidats Me Adrien Houngbédji du Parti du renouveau démocratique (Prd), Bruno Amoussou du Parti social-démocrate (Psd), Léhady Soglo de la Renaissance du Bénin (Rb), Kolawolé Idji du Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep) et Yayi Boni conduisant une coalition politique étaient également une occasion pour chaque partie de surveiller comme du lait sur le feu l’évolution de la Lépi sous le régime Kérékou. Toutes ces données réunies auraient pu favoriser la réalisation d’une Liste électorale permanente informatisée acceptée de tous. Pourquoi en son temps, le Bénin a-t-il raté l’occasion? Les calculs et jeux d’intérêts de la classe politique ont eu raison de la raison. Alain Adihou a été traité de tous les noms lors d’une question orale avec débat à l’Assemblée nationale sous la présidence de Kolawolé Idji. En plénière, il a été accusé de gestion solitaire des milliards prévus pour la confection de la Lépi. D’autres députés avaient même avancé que le Président Mathieu Kérékou voulait en profiter pour réviser la Constitution du 11 décembre 1990 dans le dessein de s’éterniser au Pouvoir. Tous les moyens étaient bons pour bloquer l’initiative malgré les assurances du gouvernement d’alors. Par la suite, l’Assemblée nationale a voté la mise en accusation du ministre Alain Adihou qui, par conséquent, s’est retrouvé en prison où il a passé plus de trois ans de sa vie parce qu’il avait osé dénoncer les comportements de certains acteurs politiques. C’est ainsi que les élections présidentielles de 2006, législatives de 2007 et communales de 2008 ont été organisées par des listes manuelles. La bêtise Chose curieuse, cette classe politique a accepté de se jeter dans la gueule du loup en acceptant la réalisation de la Lépi sous un Président (Yayi Boni) qui veut renouveler son mandat. Quelle bêtise ! Après avoir voté la loi portant réalisation de la Lépi, le Prd, le Madep, le Psd les Force-Clé (G4) et G13, ayant pris conscience de la gravité de leur acte, avaient voulu corriger le tir. La proposition de la loi abrogeant la Lépi a été rejetée par la Cour constitutionnelle de Robert Dossou, apparemment aux ordres. C’est avec un outil électoral taillé sur mesure que les élections présidentielles et législatives de 2011 ont été organisées. Naturellement, le Président Yayi Boni a gardé le Pouvoir par un K.O historique au grand dam de ses opposants. Après ce coup de force électoral, on parle de la correction de la Lépi qui peine à devenir réalité. Bizarrement, la classe politique, en dehors de quelques timides déclarations, ne déploie pas les énergies pour obliger le gouvernement du Président Yayi à donner les moyens au Conseil d’orientation et de supervision (Cos/Lépi) pour accomplir sa mission. Par conséquent, personne ne peut dire avec précision la date de l’organisation des prochaines élections communales et municipales, mettant ainsi en cause la crédibilité de la démocratie béninoise. La classe politique, la Société civile, le peuple béninois tout entier et la communauté internationale doivent donc voir les choses autrement. Jules Yaovi Maoussi Bras de fer entre l’Unamab et le gouvernement La Justice paralysée dès le 03 décembre prochain L’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) déclenche un mouvement de grève à partir du 03 décembre 2013. Face au mutisme observé par le gouvernement au sujet des revendications de l’Union, le Bureau exécutif de ce syndicat a lancé hier jeudi 28 novembre 2013 à travers un communiqué de presse, un mouvement de débrayage de 72 heures. Lire le communiqué de presse.Communiqué de presse du Bureau Exécutif de l’Unamab Réunie en Assemblée Générale Extraordinaire le 18 juin 2013, l’Union Nationale des Magistrats du Bénin (Unamab), après avoir constaté l’échec des négociations engagées avec le Gouvernement et le Conseil Supérieur de la Magistrature, a déclenché une grève de protestation de soixante douze (72) heures, à compter du mardi 25 juin 2013 à zéro heure pour exiger du Gouvernement et du Conseil Supérieur de la Magistrature :1- la cessation de la filature du juge Houssou Angelo;2- la mise en place d’un dispositif pour assurer la sécurité de tous les magistrats;3- la suspension de l’application des décrets querellés;4- la correction sans délai de toutes les nominations irrégulièrement prononcées en 2011 et en 2013.Le Gouvernement et le Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm) ayant, dans un premier temps, fait l’option du bras de fer, le mouvement de grève déclenché a été reconduit jusqu’au jeudi 11 juillet 2013. Le vendredi 12 juillet 2013, une délégation du CSM conduite par le Président de la Cour Suprême a entendu, en ses revendications et propositions, le Bureau Exécutif de l’Unamab (Be/Unamab). Ayant estimé qu’ils ne sont pas en mesure de corriger immédiatement les décrets querellés et ayant récusé la proposition d’un décret suspensif à eux faite par le Be/Unamab, le Gouvernement et le CSM, par l’organe du Garde des Sceaux, ont notifié le samedi 13 juillet 2013 au Be/Unamab une lettre circulaire de sursis à l’exécution des décrets attaqués. Convoquée en Assemblée Générale le mardi 16 juillet 2013 et après une analyse minutieuse et approfondie de la situation, l’UNAMAB, quoique consciente qu’une simple lettre circulaire ne peut suspendre un décret et, malgré le silence du Gouvernement sur les deux premières revendications inscrites dans sa motion de grève, a décidé de suspendre le mot d’ordre de grève lancé et d’impartir jusqu’au 15 octobre 2013 au Gouvernement et au CSM pour corriger les irrégularités dénoncées. Advenu ce délai, le Be/Unamab a tacitement prorogé celui-ci de deux semaines. Pendant cette période d’accalmie, le Gouvernement, après avoir vainement cherché à déstabiliser la magistrature béninoise, a fait procéder à l’examen par le Csm des dossiers de reconstitution de carrière et d’avancement en instance au Csm depuis plusieurs années. Prenant acte de cette timide avancée, préalable aux corrections qu’elle a exigées, l’Unamab, réunie en Assemblée Générale le 30 octobre 2013, a décidé de proroger la suspension du mot d’ordre de grève jusqu’au 29 novembre 2013 à l’effet de permettre au Gouvernement et au CSM de parachever, par le prononcé en Conseil des Ministres de nominations correctives, le processus enclenché. Passé ce délai, si aucune nomination corrective n’est intervenue, l’Assemblée Générale a donné pleins pouvoirs au Bureau Exécutif pour relancer, à compter du 03 décembre 2013 à zéro heure et ce, pour soixante douze (72) heures, le mot d’ordre de grève suspendu. A quelques heures de l’échéance de ce délai supplémentaire, le Be/Unamab constate avec amertume que du 28 mai 2013 au 29 novembre 2013, soit durant six (06) mois, le Garde des Sceaux a, fait examiner par le Csm les dossiers d’avancements et de reconstitutions de carrière, procédé à quelques consultations sans parvenir à soumettre au CSM les corrections sollicitées. Or les collègues en attente de ces nominations souhaitent, depuis plusieurs mois, être fixés sur leur lieu d’affectation afin de choisir l’école ou le collège où ils inscriront leurs enfants. Mieux, le Gouvernement a, à nouveau, retiré au juge Houssou le seul garde de corps qu’il lui a retourné après les vives et multiples protestations de l’Unamab; laissant ainsi le collègue à son triste sort. Pire, à la sécurité des autres magistrats, en dépit des menaces persistances qui pèsent sur nombre d’entre eux du fait des luttes de l’Unamab et de certaines décisions rendues, le Gouvernement semble avoir banalisé cette question aussi cruciale que capitale. Face à cette nouvelle provocation, le Be/Unamab informe l’opinion publique, notamment les détenus, les investisseurs et autres justiciables, victimes innocentes des grèves occasionnées en milieu judiciaire par le Gouvernement et le Csm, que l’Unamab a fait tout ce qui est en son pouvoir et devoir pour éviter de nouvelles difficultés entre elle, le Gouvernement et le Csm. En application des résolutions issues de l’Assemblée Générale Extraordinaire tenue à Cotonou le 30 octobre 2013, le Be/Unamab décide de mettre un terme à la suspension du mot d’ordre de grève décidé le 16 juillet 2013 et invite par voie de conséquence les magistrats et auditeurs de justice membres de l’Unamab à observer une grève de soixante douze (72) heures pour compter du mardi 03 décembre 2013 à 00 heure au jeudi 05 décembre 2013 à minuit pour exiger du Gouvernement et du Csm :1- la cessation de la filature du juge Houssou Angelo;2- la mise en place d’un dispositif pour assurer la sécurité de tous les magistrats;3- la correction sans délai de toutes les nominations irrégulièrement prononcées en 2011 et en 2013.Le Be/Unamab exhorte les magistrats et les auditeurs de justice à la détermination en cette période d’angoisses et de rudes épreuves où, la magistrature béninoise, à la croisée des chemins, a l’historique devoir de s’affirmer ou de s’affaisser face aux diverses manœuvres de domestication du pouvoir judiciaire orchestrées par le Gouvernement. Convaincu que l’Unamab dispose en son sein de ressources capables de relever, contre vents et marées, les défis que lui imposent le Gouvernement et le Csm, le Be/Unamab invite ses membres à rester vigilants et mobilisés pour de nouvelles luttes.Fait à Cotonou, le 28 novembre 2013 Le Be/Unamab La justice toujours dans la tourmente Le secteur judiciaire sera une fois encore paralysé. Le puissant syndicat des magistrats, Unamab, a appelé ses membres à observer un mouvement de grève à compter du mardi prochain. Si rien n’est fait pour convaincre ces hommes de droit à revenir sur leur décision, la justice béninoise tournera au ralenti une fois encore dès le 03 décembre 2013. Le gouvernement endossera la responsabilité de cette paralysie annoncée. Et il l’aurait voulu. Les préoccupations de l’Unamab sont toujours d’actualité. L’Exécutif n’a toujours pas mis fin à la filature de Angelo Houssou, Juge du 6ème cabinet d’instruction du Tribunal de première instance (Tpi) de Cotonou ayant prononcé le non-lieu général dans les affaires tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat. L’Unamab dénonce le gouvernement a retiré au juge Houssou le seul garde de corps encore en sa possession. Dans le registre des revendications proprement dites, les nominations irrégulièrement prononcées en 2011 et en 2013 dans certaines juridictions n’ont toujours pas été corrigées. Et dans ce jeu dangereux entre le gouvernement et l’Unamab, ce sont les justiciables qui en paient les pots cassés. Les personnes en détention provisoire verront une fois encore repousser la date de leur procès si elle était déjà fixée et les investisseurs ne bénéficieront pas des services de la justice. On peut sans doute affirmer que le gouvernement a tort de refuser de faire les bons choix face aux revendications des magistrats. Les choses évolueront certainement selon le bon vouloir de l’Exécutif. C’est plutôt regrettable pour le pouvoir judiciaire, l’un des trois piliers de la démocratie. AS Conseil communal de Djidja Les conseillers boycottent la session budgétaire Le maire de Djidja département du Zou, Placide Avimadjènon est dans une mauvaise posture au sein du conseil communal. La preuve, sur les vingt conseillers communaux convoqués, cinq seulement ont répondu à son appel pour participer à la session budgétaire du jeudi 28 novembre 2013. Le quorum n’étant pas atteint, la rencontre a été purement et simplement reportée à une date ultérieure. Ce boycott est un coup dur pour le locataire de l’hôtel de ville dans la mesure où si la crise reste en l’état, la mairie risque de ne pas avoir son budget 2014 et par conséquent elle sera paralysée. Dans cette affaire, les conseillers soulèvent de nombreux griefs contre le maire Avimadjènon. Ainsi, ils ne parlent plus le même langage. Toutes les réunions mêmes statutaires convoquées par le maire sont systématiquement boycottées par les autres élus. Le boycott de la session budgétaire d’hier s’inscrit dans cette même logique.Toutes les démarches entreprises hier pour contacter le maire Avimadjènon ont été vaines. Il était injoignable sur tous ses téléphones portables. Selon nos investigations, le groupe des contestataires dirigés par le Premier adjoint au maire, Mensah Houndanon aurait saisi le maire au sujet d’un certain nombre de préalable à satisfaire. Mais comme rien ni fit, les conseillers ont suspendu leur participation à toute session convoquée par le maire jusqu’à nouvel ordre. Attirant son attention sur les conséquences qui découlent de leur position, Mensah Houndanon a estimé qu’il ne sert à rien de voter le budget quand on sait que les fonds ne seront pas utilisés judicieusement. Zéphirin Toasségnitché(Br : Zou-Collines) REGION ATACORA DONGA +Photo Tata sombaNatitingouL’hôtel Tata Somba en criseA l’hôtel Tata Somba, sis à Natitingou, plus rien ne va. Une crise de confiance s’est installée depuis peu entre les responsables dirigeants et le personnel. Depuis plusieurs mois, c’est un bras-de-fer qui oppose ces deux camps avec pour conséquence, le frein du développement de cet hôtel. A l’heure actuelle, seule l’implication de Jean-Michel Abimbola, ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme peut résoudre cette situation. Guerre de leadership, manque de cohésion et de confiance. Les maux qui minent les relations entre personnel et direction de l’hôtel Tata Somba sont nombreux. En tout cas, le personnel n’est plus prêt à reconnaître ses actuels dirigeants. D’après nos recoupements, tout a commencé depuis 2003 quand sa gestion est retournée dans le giron de l’Etat. Dans une correspondance adressée au ministre de l’artisanat et du tourisme le 18 Octobre dernier, le personnel a mis à lindex des personnalités, comme étant à la base de la crise qui secoue l’hôtel. Leurs gestions ont été décriées sur toute la ligne. Les différents responsables, selon des témoignages, qui se sont succédés à la tête de cette infrastructure n’ont pas pu amorcer le développement qu’il faut. Le Directeur de l’hôtel Tata Somba, Gomina Aboubakar, est absent depuis quelque temps au service. On apprend qu’il serait parti pour un stage en France. C’est Constant Noanti, Directeur départemental de l’artisanat et du tourisme qui assure son intérim. Des agents de cet hôtel indiquent qu’aucun acte administratif n’a nommé un directeur par intérim du Directeur empêché. Ils lui ont même adressé une lettre ouverte, le 30 septembre 2013 dans laquelle sa gestion a été mal appréciée. Ils ont estimé qu’il n’est pas en mesure de régler les problèmes de cette maison, puisque des salaires sont restés impayés et des clients fidèles ont abandonné l’hôtel. Mieux, le personnel s’estime lésé et méprisé par le comportement du directeur par intérim. A Zacharie Adégnandjou, chef du service administratif et financier dudit hôtel et ses campements, une lettre ouverte a été également adressée pour demander sa démission. On lui reproche de gérer les ressources de la maison sans aucune orthodoxie, contrairement aux dispositions en vigueur. Les agents ont même évoqué le non respect des dispositions de la note de service N°269/2012/HTS/SAF en date du 21 Novembre 2012, prise pour réglementer les commandes au lendemain du passage de l’inspection générale du ministère. Son salaire est aussi dans le point de mire des agents qui, eux autres, estiment être sans salaire malgré l’important chiffre d’affaires réalisé en un temps records. Pour eux, le salaire du C/saf est trop élevé. Pire encore, l’hôtel traine des dettes et des factures impayées. Par exemple, la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) réclame une dette de plus de cinq millions Fcfa. Comment sont gérées les ressources de la maison ? Les agents veulent comprendre. Mais avant, ils veulent la tête du C/saf. Un comité desauvetage à l’hôtel En attendant les résultats de l’audit commandité par le conseil des ministres, les agents se sont retrouvés pour mettre en place un comité de sauvetage. Les sept membres de ce comité a pour mission de redresser l’hôtel Tata Somba et ses campements à travers des propositions pertinentes formulées à l’endroit du ministre de l’artisanat et du tourisme. Sur leur grille de propositions, ils ont exigé entre autres que tout achat doit être exécuté par l’économe et précédé d’un bon de commande, le comité contrôle la réception des marchandises, la gestion de la caisse centrale, la caisse auxiliaire des réceptifs et l’économat. Avec eux, le système de découvert bancaire et les frais de missions locales sont suspendues. En tout cas, ils sont pour la réduction au maximum des dépenses qui ne rapportent rien à l’hôtel ainsi que la revue à la baisse des primes du directeur et chefs services. Ils ont également proposé le recyclage du personnel, la quête et reconquête des clients par la publicité et le suivi du projet de réhabilitation de l’hôtel. Désormais, les postes de Chef service administratif et financier (Csaf) et de Chef service exploitation sont supprimés. Il faut souligner que l’Assemblée générale ayant abouti à la mise en place de ce comité de sauvetage n’a pas reçu l’assentiment du directeur par intérim. Il a rejeté la demande d’autorisation du personnel qui a, malgré tout, tenue la séance le 16 Novembre dernier dans les locaux de l’hôtel.Le mardi 19 Novembre dernier, les agents ont tenu devant l’hôtel, un sit-in pour exiger du directeur par intérim et ses chefs service, la reconnaissance du comité de sauvetage. Ils ont été jusqu’à lui interdire l’accès à l’hôtel. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour ramener le calme. Les regards sont tournés vers le ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme pour un dénouement de la situation.H Y Atacora-DongaLes Directeurs d’écoles en formation sur la didactique des contesLes directeurs d’écoles maternelles et primaires publiques des départements de l’Atacora et de la Donga suivent depuis lundi 25 novembre 2013, une formation sur la didactique des contes. Cette formation qui se déroule dans les circonscriptions scolaires des deux départements et ce jusqu’au lundi 04 décembre 2013, vise à renforcer les capacités des enseignants sur la démarche pédagogique du conte à l’enseignement maternel et primaire. Sont concernés par ladite formation, les directeurs de toutes les 14 circonscriptions scolaires que comptent les départements de l’Atacora et de la Donga à savoir : Natitingou, Toucountouna, Tanguiéta, Matéri, Kérou, Kouandé, Pehunco, Cobly, Boukombé, Djougou I et Djougou II, Copargo, Ouaké puis Bassila,. Elle est assurée par Susuji Béhanzin, expert en didactique de contes. H Y Mairie de NatitingouLes conseillers boycottent la session budgétairePrévue pour se tenir les mardi 26 et mercredi 27 novembre 2013, la session budgétaire du Conseil communal de Natitingou n’a pu avoir lieu. Nombre de conseillers communaux invités à cette session ont purement et simplement observés la politique de la chaise vide. Quatre (4) élus communaux dont le maire, sur 19 que compte le Conseil communal de Natitingou ont émargé sur la liste de présence.Natitingou en difficulté ! Les agents des collectivités locales n’ont pas encore rengainé et les conseillers communaux entrent dans la danse. Entre autres griefs portés contre le maire de la commune de Natitingou, le non paiement depuis janvier 2013 des primes et autres avantages des conseillers communaux liés aux sessions du Conseil. Aussi, la situation chaotique des personnels de l’administration communale de Natitingou restés sans allocations familiales et autres primes depuis deux (2) ans n’est pas du goût des conseillers communaux. Mais la situation actuelle des finances de la Commune est au rouge. De 2008 à 2012, les charges de fonctionnement sont largement supérieures aux recettes présentant un déficit d’environ 16 millions de FCfa. Plusieurs arriérés d’indemnité de sessions, de fonction aux chefs de quartiers et de villages, de cotisation ouvrière, de rappels, de cotisation à la Cnss, de dotation de carburant aux élus et personnels, etc… accables fortement l’administration communale de Natitingou. Les arriérés impayés s’élèvent à un montant total de 57 284 763 FCfa. La conséquence est que de nombreux arriérés des années antérieures pèseront à coup sûr sur le budget de 2014 qui élaboré, est équilibré en recettes et en dépenses pour un montant total de 1.336.815.000 FCfa avec une baisse de 6,76% par rapport au budget de l’année dernière. Quelques conseillers communaux rencontrés et qui requièrent pour l’heure l’anonymat, affirment avoir reçu la convocation avec retard le Samedi 23 Novembre passé pendant que plusieurs autres conseillers étaient absents du territoire communal pour des missions de service ou d’enregistrement comme Ape à Cotonou. Les mêmes conseillers envisagent boycotter une séance de concertation initiée par le maire Kassa Mêtiki ce jour vendredi 29 novembre 2013 pour décrisper la crise. H Y IncendieLe « kpayô » brûle un militaire et sa filleLa mauvaise manipulation de l’essence frelatée a fait deux brûlés graves le vendredi 15 Novembre 2013 dans la ville de Natitingou. L’incendie survenu aux environs de 21 heures au quartier Dassagaté, est provoqué par l’explosion d’un bidon de plusieurs litres d’essence déposée à l’arrière-cour de la maison des victimes, non loin de la cuisine. D’après nos sources, le feu serait parti d’un grand jet de flamme. Pour sauver la petite Merveille Yabi Chabi, une fillette de moins de 2 ans, le père Fabrice Yabi Chabi, Caporal de l’armée Béninoise en service au 6ème Bia du camp Kaba de Natitingou a bondi dans le feu. Mais dans son élan, il est retenu debout par la flamme. Alertés, les sapeurs pompiers et les voisins immédiats ont vite circonscrit le feu et limité les dégâts. Les deux victimes, Merveille et son géniteur et ont été conduits d’abord à la garnison du camp Kaba situé juste à quelques dizaines de mètres des lieux de l’incendie pour les premiers soins, avant d’être admis ensuite l’hôpital St Jean de Dieu de Tanguiéta. A la date d’hier, Jeudi 21 Novembre 2013, la victime Fabrice Yabi dont l’état de santé serait encore critique suit toujours des soins intensifs en urgence. Quant à la fille merveille Yabi, sa vie serait hors danger. H Y +Photo Maire Revendication Le débrayage des agents se poursuit à la mairie de Natitingou Les travailleurs de la mairie de Natitingou, département de l’Atacora sont restés campés sur leur position. Ils ne veulent arrêter le mouvement de débrayage tant qu’ils n’ont pas satisfaction. Le mot d’ordre lancé depuis le mercredi 20 novembre 2013 à travers un sit-in dans l’enceinte de la mairie de Natitingou se poursuit. Ces agents des collectivités locales ne sont pas d’accord avec l’autorité qui semble se taire sur les revendications de son personnel. Plusieurs points sont inscrits sur la plate-forme revendicative des manifestants. Il s’agit du non versement des cotisations au profit du personnel depuis deux ans, le non payement des primes de rendement au personnel pour le compte de 2013 et la non implication du syndicat dans les travaux d’élaboration des différents budgets, contrats d’objectifs et autres actes. Par la voix de ce même syndicat, les travailleurs de la mairie de Natitingou, au cours de leur rassemblement du 20 Novembre dernier se sont indignés contre la mauvaise politique de déploiement du personnel ayant entraîné une nette régression et la fuite des recettes ainsi que les demandes d’audience adressées au maire restées sans suite. Ils s’insurgent contre la non prise en compte de tout le personnel dans la situation des moins-perçus et la non application des 15% restant due à la hausse de la valeur indiciaire. Ils dénoncent aussi la situation des agents admis à la retraite et restés sans pension. Les employés de cette administration locale avaient déjà observé un sit-in de deux jours les mercredi 20 et jeudi 21 novembre 2013 pour exiger le paiement sans délai des dues à la Cnss, des moins-perçus, allocations familiales et des primes de rendement. Ils exigent également la régularisation sans délai de la situation des retraités et le reclassement immédiat de tous les agents revenus des différentes formations. H Y La Chronique de Winner Sanogo et Berlusconi à l’ombre du cimetière Une question appelle une réponse. Aussi est-il des questions que jamais l’on ne se pose à cause de la seule possibilité hypothétique d’y répondre par l’affirmative. Par exemple, l’on ne demandera jamais à un jeune homme s’il couche régulièrement avec sa mère ou si Amadou Haya Sanogo et Silvio Berlusconi sont défendables ?Berlusconi et Sanogo, même fin tragique. Je tiens à le dire tout de suite ; ils n’ont certainement pas volé ce qui leur arrive. Et ces deux messieurs ne sont pas au-dessus de la loi. Que les choses soient claires, je suis du côté des victimes et de la loi. La justice doit passer et dans les formes. Elle doit éviter de se faire vindicte populaire. Il faut en outre, éviter d’en rajouter à la confusion au Mali. S’interroge-t-on sur ce qu’il adviendra de la cohésion de l’armée dont on sait qu’elle est traversée par une ligne de fractures entre « bérets rouges » et « bérets verts » ?La similitude dans leur chute, prend les traits de la journée du mercredi 27 novembre 2013. Quand le ciel leur est tombé sur la tête. C’est une adresse à la mort. Mais dans laquelle ne résonnent pas les habituelles jérémiades, plus ou moins habillés par la grammaire du malheur qu’affectionnent ces personnages qui prennent la pose à l’ombre des cimetières. Je m’amuserai à composer une vie à partir des indices qui émaillent les sépultures : une offrande, une plaque, une inscription... Leurs mises à l’écart correspondent à une démarche de vengeance. De quoi a-t-on décidé de se venger ? De la façon dont ils ont traité la société ? En effet, ces personnages aujourd’hui abhorrés par de larges parties de l’opinion publique, parce qu’ils se sont pris pour des anges-gardiens et de bonnes consciences, mais sont révélés moins pures qu’on ne le croit, sont assommés, solitaires.On le disait insubmersible. Il est touché, mais n’a d’ailleurs, toujours pas coulé. Silvio Berlusconi, a été élu trois fois président du Conseil (en 1994, 2001 et 2008). C’est à la fin de 1993, que le cavaliere, devenu fabuleusement riche crée son propre parti, Forza Italia. Profitant du désordre qu’entraîna la chute du « mur de Berlin » et de l’opération «mains propres», il décida de jouer sa propre carte. Il réussit à imposer rapidement son style qui tranche, et conditionna l’opinion publique grâce à son pôle médiatique, Mediaset. Malicieux, ironique, vulgaire, mais direct, il enfile à une cadence effrénée des scandales de mœurs et de corruption comme on enfile des perles.Sanogo a été arrêté à l’aube de ce mercredi, suite à son refus de répondre aux multiples convocations du juge Yaya Karambédi. Il est présumé coupable de meurtres, d’assassinats, d’enlèvements… En cause, la répression d’« une tentative de contrecoup d’Etat » initié par des « Bérets rouges », restés fidèles à ATT, le 30 avril 2013 et la répression qu’il aurait fait abattre sur des mutins à Kati, le 23 septembre 2013. L’ex « capitaine » de Kati aurait commis, selon les témoignages de ses propres compagnons, des actes de tortures et divers crimes injustifiables.Les médias internationaux ont depuis longtemps voués aux gémonies, Amadou Haya Sanogo qui est entré par effraction dans l’Histoire de son pays, un certain 22 mars 2012, au motif que son coup d’Etat a plongé le Mali dans un chaos qui aurait entraîné l’occupation de la moitié nord du pays par des terroristes. Ce qui est une honteuse réécriture de l’Histoire. Les mêmes médias n’avaient pas agité le chiffon rouge pour avertir le bon peuple de l’extrême dangerosité de Amadou Toumani Touré qui ne pouvait pas sucrer son café sans mentir au peuple. C’est son incompétence et sa complicité avec des preneurs d’otages qui ont fini de ruiner le Mali. Le coup d’Etat des « bérets verts » n’en ait que la conséquence de la faillite de l’Etat. Cet homme est une supercherie. Certains n’ont-ils pas intérêt à faire oublier que le chaos malien est aussi la conséquence de l’intervention du chevalier Sarkozy en Libye ? Je suis par principe viscéralement opposé aux coups d’Etat, civils et militaires. Il n’y en a pas de vertueux. Mais celui-ci, à quelques mois d’élections présidentielles, qui ne se seraient pas tenus de toute façon et alors que les rebelles jihadistes avaient devant eux un boulevard royal, était naturel sans être une bonne nouvelle. Je condamne le simplisme ambiant qui attribue tous les malheurs du Mali au coup d’Etat du 22 mars. Entre le blanc et le noir, il y a le gris.Berlusconi, lui, est-il un génie ou un salopard ? Côté face, aux discours idiots des beaux penseurs, Berlusconi oppose une carrière qui n’a de cesse de mettre en avant un homme désireux d’accéder à sa part de rêve et de se faire oublier d’une société bouffée par les lâchetés, mais que les situations amènent à réagir. Côté pile, on se perd dans les détails d’une vie publique sulfureuse. Il aspirait sans doute à devenir éternel. C’est finalement en clown tragique qu’il finit. On ne retiendra de lui que l’histoire d’une dépression de plus en plus profonde. « C’est un enfant ne pensant qu’à son propre drame » aurait écrit Paul Morand.Winner Abbecy +Photo Yayi Yayi recompose unilatéralement l’actionnariat de la Sodéco Au Conseil des ministres des 26 et 27 novembre dernier, le gouvernement a redéfini l’actionnariat de la Société de développement du coton (Sodéco) et augmenté le nombre de membres du Conseil d’administration (Ca), faisant ainsi perdre à la Scp de Patrice Talon sa majorité dans les actions. Des conclusions, on retient que le nouveau Ca devra se réunir sous peu pour élire un nouveau Président. La nomination d’un nouveau Directeur général pour la Sodeco interviendra aussi. Lisez le communiqué. CommuniquéLe Conseil des ministres s’est réuni en séances extraordinaires les mardi 26 et mercredi 27 novembre 2013 élargies aux maires des Communes des bassins cotonniers.Au cours des séances, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, le ministre de l’économie et des finances et le ministre chargé de l’Evaluation des politiques publiques, du programme de dénationalisation ont présenté au Conseil des ministres une communication conjointe, relative à la procédure devant conduire à la recomposition du Conseil d’administration de la Sodéco et la nomination d’un nouveau Directeur général.De l’examen de cette communication, il ressort que la vision ayant conduit à la création de la Sodéco est la démocratisation de l’actionnariat et la participation massive de la communauté nationale, à travers les producteurs de coton et les collectivités locales, à la gestion de ladite société. C’est en prévision de cela que 33,00% du capital de la Sodéco étaient portés pour leur compte.Ayant découvert le plan ourdi par le partenaire privé pour déposséder les masses laborieuses de leurs parts, l’Etat a pris des mesures de préservation de l’intérêt général en reprenant les actions illégalement portées par la Société commune de participation (Scp) au-delà du délai de deux (02) ans convenu.Ainsi, les actionnaires de la Sodéco sont revenus à leur situation initiale au moment de la création de ladite société, le 11 octobre 2008.En effet, à cette date, et ainsi qu’il se dégage des statuts, l’actionnariat de la Sodéco se déclinait ainsi qu’il suit : Actionnaires Portion du capital détenueEtat Béninois 66,40%Ons 0,10%Scp 33,40%M. Patrice Talon 0,10%Total 100,00% Il convient de rappeler que des 66,4% du capital détenus par l’Etat, 33,00% sont en portage comme suit :Public béninois et étranger 17,50%Collectivités locales 8,50%Organisations de producteurs de coton 6,00%Personnel Sodéco 1,00% Cette configuration a permis d’avoir un conseil d’administration de cinq (05) membres répartis ainsi qu’il suit :Etat Béninois 1Office national de soutien et de stabilisation des prix des produits (Ons) 1Société commune de participation (Scp) 1M. Patrice Talon 1Administrateur non actionnaire désigné par M. Patrice Talon 1 Il se dégage de cette configuration que l’Etat et l’Ons n’avaient que deux (02) administrateurs pour 66,50% du capital alors que M. Patrice Talon et la Scp (société appartenant à M. Talon) avaient trois (03) administrateurs pour seulement 33,50% du capital.Respectant ses engagements, après un (01) an de portage, l’Etat a transféré les 17,5% du capital porté pour le public à la Scp, le 24 décembre 2009. M. Patrice Talon et la Scp sont alors passés majoritaires avec 51% du capital contre 49% à l’Etat et à l’Ons sans modification du conseil d’administration.Face à la non rétrocession par la Scp au public des 17,5% du capital de la Sodéco à la date limite du 24 décembre 2011, et à la réclamation du transfert des 49% du capital détenus par l’Ons et l’Etat, ce dernier a pris ses responsabilités en reprenant, contre versement du prix de cession, soit 6,125 milliards de FCfa, les 17,5% initialement transférés pour être restitués à leurs destinataires finaux. C’est l’objet du Décret n°2013-485 du 18 novembre 2013 portant suspension de la convention de création de la Sodéco.Le capital de la Sodéco, réaménagé de ce fait et tel qu’il apparaîtra désormais, ramène les actionnaires et les administrateurs comme suit : Portion du capital détenue Actionnaires administrateursEtat Béninois 33,40% 1 1Ons 0,10% 1 1Scp 33,40% 1 1M. Patrice Talon 0,10% 1 1 Collectivités locales 8,50% 1 1Producteurs 23,5% 1 1Personnel de la Sodéco 1,00% 0 0(Actions portées par l’Etat) - 1 administrateur non actionnaire désigné par M. Talon ;- 2 administrateurs non actionnaires désignés par l’Etat, les producteurs et les collectivités locales.Total 100,00% 6 9Dans la nouvelle configuration ci-dessus de l’actionnariat, M. Patrice Talon a toujours trois (03) administrateurs contre deux (01) pour l’Etat dans le Conseil d’Administration de la Sodéco, alors que M. Talon et l’Etat ont souscrit le même montant du capital, soit environ 33,50%.L’opérateur économique, M. Patrice Talon n’a donc ni été brimé, ni exproprié et la Sodéco n’a non plus été nationalisée.Le nombre d’administrateurs initialement de cinq (05) est porté à neuf (09). Il s’est surtout agi de renforcer la position des producteurs de cette filière et garantir leur présence dans les instances de décision comme cela se fait partout dans les pays de la sous-région.Au Burkina Faso par exemple, l’Etat et les producteurs contrôlent plus de 80% de l’actionnariat de la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex). Ces producteurs se sentent ainsi concernés par l’avenir et le développement de la filière.En approuvant cette communication, le Conseil des ministres a donné des instructions aux ministres concernés, assistés de l’Agent judicaire du Trésor (Ajt), pour accomplir les diligences et formalités requises par les dispositions légales et statutaires afin de :1. transférer aux bénéficiaires finaux les actions portées pour leur compte ;2. notifier au Président du Conseil d’administration de la Sodéco, lesdits transferts ;3. faire convoquer, conformément à l’article 22 des statuts de la Sodéco, une Assemblée générale ordinaire pour, entre autres, désigner les nouveaux Administrateurs notamment, au titre des collectivités locales et des organisations de producteurs de coton ainsi que deux autres administrateurs non actionnaires ;4. faire convoquer une réunion du Conseil d’administration pour :- nommer son nouveau Président ;- nommer un nouveau Directeur général de la Sodéco.Le Conseil des Ministres a également adopté :- un projet de décret portant approbation des statuts du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) ;- un projet de décret portant agrément de la Société Pefaco, industries limited Sarl Bénin pour l’exploitation de salles de jeux et- le Document cadre de partenariat (Dcp) entre la République du Bénin et la République Française pour la période 2014-2016, portant sur l’assistance de la France pour un montant évalué à 102 millions d’Euros, soit environ 67 milliards de francs Cfa.Par ailleurs, les Ministres, chefs d’équipes gouvernementales ont rendu compte de la tournée effectuée dans les bassins cotonniers dans le cadre de la sensibilisation du grand public sur la campagne d’égrenage et de commercialisation du coton 2013-2014.Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche a aussi rendu compte au Conseil des ministres du point des pistes cotonnières à réfectionner dans le cadre de la commercialisation et de l’évacuation du coton graine au titre de la campagne 2013-2014.Le Secrétaire général de la présidence de la République a présenté au Conseil des ministres deux communications relatives, la première au compte rendu de la mission de vérification des travaux relatifs aux décomptes dus par l’Etat aux prestataires de service au 31 décembre 2012, et la seconde, au point de la mission de vérification des décomptes dus au 31 décembre 2012 dans le cadre de l’exécution du Programme d’Investissements Publics.Le Conseil des ministres a aussi approuvé plusieurs autres dossiers, notamment : une communication du ministre des Travaux publics et des transports relative à l’accord de non objection de la plupart des bailleurs de fonds des travaux du projet d’aménagement et de bitumage de la route Kandi-Ségbana-Frontière Nigeria vers Samia. Le lancement des travaux de ce tronçon est donc imminent ; une communication du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche relative au plan d’évacuation du coton graine au titre de la campagne 2013-2014 ; une communication du ministre du Développement, de l’analyse économique et de la prospective relative à la signature du protocole d’accord entre le gouvernement de la République du Bénin et le Centre régional Songhai ;Le Conseil des ministres a autorisé entre autres :- la visite du Chef de l’Etat et l’organisation d’un Forum économique sur le Bénin en Turquie, du 10 au 12 décembre 2013 ; - la participation du Président de la République au Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique les 06 et 07 décembre 2013 ; - la visite d’Etat au Bénin, de Son Excellence Monsieur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale, les 28 et 29 novembre 2013. Au cours de cette visite, le Chef de l’Etat et le Président de la République de Guinée Equatoriale passeront en revue :o la coopération entre les deux pays frères ;o les questions d’intérêt commun, en vue de la dynamisation de la coopération bilatérale, grâce à la conclusion d’un Accord-cadre de création d’une Commission mixte de coopération.Par ailleurs, les deux chefs d’Etat passeront en revue des préoccupations d’ordre international, notamment celles relatives à la nouvelle dynamique à impulser entre l’Afrique et le Monde Arabe après le 3ème Sommet de Koweït, des sujets comme la reprise des négociations du Cycle de Doha avec l’Organisation mondiale du commerce (Omc) et des réflexions relatives à l’agenda sur les Objectifs de développement durable (Odd).Ont été également autorisées :- la participation du Bénin au 37ème congrès mondial de l’Association internationale du développement urbain (Inta) qui aura lieu à Hanoï au Vietnam, du 02 au 04 décembre 2013 et à la séance de travail du forum « Territoire en Afrique » à Paris le 09 décembre 2013 ; - la célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida, édition 2013, le 1er décembre 2013 ; - l’organisation au Bénin de la réunion internationale sur le financement de la Santé pour la couverture maladie universelle du 10 au 13 décembre 2013 ;- l’organisation d’un séminaire national sur la problématique du dialogue social au Bénin, en décembre 2013 ; - l’organisation à Cotonou du 09 au 11 décembre 2013 de la concertation « Francophonie et Agenda de développement des Nations Unies pour l’après 2015 : Enjeux et perspectives des Objectifs de développement durable pour les Etats et les acteurs de l’espace francophone » ; - l’organisation des élections consulaires des Chambres interdépartementales de métiers (Cim) et de l’Union des Chambres interdépartementales de Métiers du Bénin (Ucimb). Fait à Cotonou, le 27 novembre 2013 Le Secrétaire général du gouvernement, Eugène Dossoumou
Posted on: Fri, 29 Nov 2013 06:10:34 +0000

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