Par Arezki Toufouti | 17 Février 2011 | 1335 lecture(s) Sidi - TopicsExpress



          

Par Arezki Toufouti | 17 Février 2011 | 1335 lecture(s) Sidi Aïch En expédition à Ifri Ouzellaguen, Ighzer Amokrane et au mausolée Chikh Ahedadd Des lycéens sur les traces de l’histoire L’expédition de ces chercheurs de racines a commencé aux environs de 9 h du matin au lycée Taos Amrouche où deux bus, mis gracieusement à leurs services par la municipalité d’El Flaye, les attendaient. Faire connaître aux élèves leur culture et leur histoire en les accompagnants à travers les sentiers glorieux et en leur faisant traverser les passerelles qui mènent vers le passé, mielleux mais presque oublié, de leurs aïeuls. Casser le mur de l’absurde et enjamber les obstacles psychologiques qui séparent et enveniment les relations entre les profs et les élèves, au point d’en faire des belligérants. Tels étaient le but de la sortie pédagogique initiée par un groupe de profs du lycée de jeunes filles Taos Amrouche de sidi Aïch, sous la bénédiction de la bibliothèque municipale d’El Flaye, au profit d’une soixantaine d’élèves composant les classes, 2SE1 et 3MTGP, samedi. Une sortie qui les a menés, en premier lieu, à Ifri Ouzelaguen puis à Seddouk Ouffela, autant dire une petite traversée dans le grand océan de notre histoire, sur les traces de Abane, l’architecte du congrée de la Soummam, en passant par quelques huileries traditionnelles d’Ighzer Amokrane, qui gardent encore intacts des pans entiers de notre culture, et en terminant par un pèlerinage au mausolée du grand cheikh Ahedadd. L’expédition de ces chercheurs de racines a commencé aux environs de 9 h du matin au lycée Taos Amrouche où deux bus, mis gracieusement à leurs services par la municipalité d’El Flaye, les attendaient. En effet, accompagnées de leurs parents pour certains, alors que d’autres étaient venus en bande ou en solo, la bonne ambiance matinale annonçait déjà les couleurs de ce qui sera, plus tard, une journée pas comme les autres. Quelques minutes seulement après le départ a suffit pour que les lycéens oublient la rigidité de la réglementation de leur établissement et voir se dissiper le lourd climat de leurs classes et se libérer des liens psychologiques qui les empêchent de s’exprimer devant leurs enseignants en donnant libre cours à leur émotions par des danses et des chants pendant tout le trajet de Sidi Aïch à Ifri. Une fois au musée d’Ifri, les élèves ont été divisés en deux groupes, alors que le premier était accompagné par un membre de l’association « Horizons » d’Ighzer Amokrane, le second était quant à lui pris en charge par le directeur du musée. Il faut dire que durant plusieurs heures, les mômes de Taos Amrouche ont eu à confronter leurs connaissances théoriques à la réalité de l’histoire de leur patrie, ce qui leur a donné une vraie idée et une image réelle du combat de leurs aïeux pour le recouvrement de la dignité et de l’indépendance de notre pays. De retour des hauteurs d’Ifri et sur leur route pour une autre grande station de notre histoire contemporaine qui est « Seddouk Oufella » », la forte délégation a fait une halte a « Ighzer Amokrane », dans deux huileries semi-traditionnelles où des explications sur toutes les phases de la fabrication de l’huile d’olive ont été, aimablement, fournis aux élèves par les deux propriétaires de ces fabriques qui gardent encore jalousement les odeurs du passé et perpétuent les gestes transmis de père en fils et de génération en génération depuis la nuit des temps par les premiers berbères qui ont eu à travailler cette terre, à en extraire ses richesses et à jouir de ses saveurs. Cette halte était aussi l’occasion de faire un petit tour du coté de la très dynamique association « Horizon » et de rencontrer ses membres, dans un air de fête où les élèves ont eu droit à des boissons et gâteaux. Après «Ighzer Amokrane», la prochaine destination était toute indiquée, c’était les terres du grand rebelle «Cheikh Ahedadd », héros de l’insurrection de 1871. Une fois à «Seddouk Oufella », où M.Ali Battache les attendaient, les lycéens ont eu à surfer sur les vagues d’une glorieuse histoire, écrite en lettres d’or, de sang, de souffrances et de privations, mais dont les échos tendent chaque jour, et d’avantage, vers la disparition. Arezki Toufouti
Posted on: Mon, 22 Jul 2013 12:12:42 +0000

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