Par Maâmar Farah Déjà sérieusement ruralisé, dégradé, le - TopicsExpress



          

Par Maâmar Farah Déjà sérieusement ruralisé, dégradé, le centre de nos villes subit ces jours-ci une agression d’un genre particulier. La boucle est bouclée : on pensait que la désolation générale de nos villes, en proie aux pires difficultés, avait atteint son summum et qu’il ne restait plus rien pour en ternir davantage une image déjà fortement altérée. Mais l’arrivée massive des moutons nous dit le contraire ! On se demande s’il y a des élus, une police, des services chargés de faire respecter le minimum de règles civiques et d’ordre urbain. Nous assistons à une lente et inexorable descente aux enfers et le spectacle des moutons salissant les artères, les cages d’escalier et les balcons, vient nous rappeler, une fois par an, notre incapacité collective à assumer nos responsabilités de citadins conscients. Les musulmans de Dubaï ou de Paris fêtent normalement l’Aïd El Kebir et sacrifient leurs moutons selon le rite habituel. Mais ils ne se sentent pas obligés de transformer leurs cités en bergeries ! Au fond, le cheptel n’est pas celui auquel on pense : il est composé d’êtres qui ont deux pieds seulement et pas de laine sur le corps, ni de cornes. Et, quand apparaît Panurge, ces moutons courent dans le même sens en braillant : «Bêêêêêêêêêê…» [email protected]
Posted on: Sat, 05 Oct 2013 05:23:02 +0000

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