Pensée du jour Pensée du jour Jeudi 25 Juillet Que la bienveillance de l’Éternel, notre Dieu, repose sur nous! Affermis notre œuvre entre nos mains. Oui, affermis l’œuvre de nos mains! Psaume 90.17 (Synodale) yI luniquement à s’accrocher aux branches,formeprendre des objets, serventfaire pas ou àmais à un travail, assembler des pièces, donnerà la glaise, au bois. Les mains expriment l’homme dans le geste, signe d’intelligence, invite ou refus. Elles symbolisent tout l’aspect créateur du travail confié à l’homme dès l’origine. Malheureusement, le péché a rendu précaire l’œuvre sortie des mains des humains que nous sommes. La guerre détruit nos villes, l’avalanche ou la tornade emporte nos maisons, le feu ravage nos forêts. Une minute suffit au chat de la maison pour abîmer complètement le dessin qu’une main patiente a mis des heures à terminer; une seconde d’inattention procure une destruction totale de la voiture acquise au prix de centaines d’heures de travail; un seul orage de grêle anéantit la récolte, fruit d’une année de labeur persévérant; la perte d’un manuscrit irremplaçable signifie que des années de recherche n’ont servi à rien. Combien de fois l’idée que notre travail est vain est venue miner notre moral! Comme Moïse autrefois, le chrétien aujourd’hui sait qu’il n’est pas de succès possible sans l’intervention de Celui qui, au départ, a fait du travail un facteur de bénédiction. Aussi se tourne-t-il vers Dieu pour demander qu’il inspire et protège son travail, sachant que sans la protection active du Créateur, le résultat risque d’être compromis définitivement. Par notre prière, Dieu devient partie prenante dans notre travail, il s’y intéresse. Il veillera à préserver la durée de ce que nos efforts produisent. Il convient cependant de comprendre la vraie place et le sens du travail, pour n’en pas faire un but en soi, une sorte de religion qui remplacerait la relation avec Dieu. L’inscription funéraire « Le travail fut sa vie » représente certes, beaucoup d’énergie et de sacrifice, mais elle ne saurait satisfaire le chrétien, pour qui le travail reste un moyen et non une fin. C’est pourquoi, pour lui, l’intervention de Dieu se produit dès avant le travail, quand il s’agit de décider du choix d’un métier ou d’une profession. La question qui doit être posée, c’est celle de l’objectif. Vais-je rechercher la gloire, le profit personnel? Ou vais-je entreprendre une action tournée vers le service? Le travail que j’envisage est-il approuvé de Dieu, ou y a-t-il des doutes sur sa légitimité? Ces questions, il faut se les poser, et leur donner une réponse Francis Augsburger Cette méditation est tirée de son livre Prier avec les Psaumes
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 05:59:47 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015