Peut être on dirait que je suis naturalisé dominicain ou bien - TopicsExpress



          

Peut être on dirait que je suis naturalisé dominicain ou bien j’ai une double nationalité si j’ose dire que la République dominicaine n’est pas responsable de nos malheurs. (Ce prétexte de la double nationalité est monnaie courante dans les courses électorales pour se débarrasser de son adversaire). Mais avant d’attirer l’attention sur le pourquoi le voisin n’est pas responsable de nos malheurs, je dois vous confirmer que c’est un citoyen du monde qui parle et qui ressent les injustices, comme Ernesto Che Guevara nous inculque : « Soyez capables de ressentir aux plus profondes toutes injustices commise contre nimporte qui, nimporte où dans le monde, Car c’est la plus belle qualité dun révolutionnaire ». (Cite original en español: “Sean capaces de sentir en lo más profundo cualquier injusticia, cometida contra cualquiera, en cualquier parte del mundo, pués es la cualidad más linda de un revolucionario”.) Cette génération haïtienne du XXI siècle est en train de payer les graves bévues commises par nos hommes politiques du XX siècle et qui lui servent encore de modèles. Et comment allons-nous faire pour que la génération des futures décennies ne paye pas nos actions d’aujourd’hui ? « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revire » (Winston Churchill) Quand j’étais un enfant, si ma mère arrivait à soupçonner que l’un de ses voisins m’a maltraité chez lui une première fois, une seule fois, elle aurait fait l’impossible pour éviter que cela se reproduise une dernière fois ; c’est de même pour un gouvernement sensible pour ses ressortissants ou ses citoyens. Prenons deux dates de l’histoire haitiano-dominicaine : 2 octobre 1937 et 23 septembre 2013 afin de simuler le niveau de protection du peuple haïtien reçu par ses gouvernements passés et présent. « Je vais prendre des mesures drastiques … » Quelques mois avant la résolution du Tribunal Constitutionnel dominicain, plus précisément après l’interdiction des produits dominicains sur le marché haïtien, le président Danilo Medina avait réagit disant : « je vais prendre des mesures drastiques … » sans mentionner contre qui. Chose dite, chose faite, si on pourrait considérer l’effet de cette résolution dans laquelle les juges du dit tribunal déclarent que les personnes nés à partir de 1929 de parents étrangers en République dominicaine ne sons pas dominicains, ils sont des étrangers en transit. Donc ils sont 4 générations dans cette situation. Une personne qui vit pendant 85 ans dans un pays, peut-il être considérée étranger en transit ? C’est un crime odieux, violant l’article 15 de la Déclaration Universelle des Droits Humains votée en 1948 : « Toutes les personnes ont le droit à avoir une nationalité. Avoir une nationalité signifie être de n’importe quel pays » L’actuel Gouvernement haïtien Martely-Lamothe se sent choquer de cette mesure comme avant le gouvernement dominicain se sentait choquer dans le cas des Œufs-Poules. Pourquoi cette préoccupation ? Depuis quand l’Eta Haïtien était –il sensible pour ses citoyens qui vivent dedans voire pour ceux qui vivent dans la diaspora, spécialement ceux de la République dominicaine ? Les victimes ne parlent pas créole ou ils en parlent peu, ils n’ont jamais mis pied sur le sol d’Haïti, mais même s’ils le voulaient, la Constitution Haïtienne leur ferme la porte puisque elle ne reconnait pas la double nationalité « Dès qu’un haïtien accepte la nationalité d’un autre pays, il perd la nationalité haïtienne » pour promouvoir le pseudo-patriotisme .Donc selon la Constitution, ils ne sont pas haïtiens. Double crime sur une seule victime avec cette Constitution, qui est à présent le chwal batay de nos parlementaires pour renvoyer leurs collègues, les ministres, le président et autres et non pour guérir les plaies causante de l’émigration. Ce n’est pas par sensibilité que le gouvernent haïtien a réagi. C’est parce qu’il existe un risque future, si la Direction Général de Migration Dominicaine décide d’expulser tous ces apatrides vers Haïti. Selon les statistiques de la ‘’SENTENCIA TC/0168/13’’, ils sont environ 668,145 individus dans cette situation. Les juges dominicains arguent que ces personnes ne sont pas des apatrides, ils sont des haïtiens puisque la Constitution Haïtienne l’admet dans ‘’Art. 11. 2 « Sont Haïtiens d’origine : 2.- Tout individu né à l étranger de père et de mère haïtien. » . Imaginons la catastrophe qui pourrait avoir lieu en Haïti si la République dominicaine décide de rapatrier les 668,145 d’apatride plus les milliers haïtiens illégaux. En Haïti déjà, la faim bat son plein, le chômage ne chôme jamais ; peu d’accès à L’Education, à la Santé, à l’électricité. Véritable Chaos. Dit Jean Jean Roosevelt : « y a danger y a danger » « Je vais corriger cela » Le génocide des haïtiens vivants en République dominicaine a commencé le 2 octobre 1937 avec le discours du dictateur dominicain Rafael Trujillo à Dajabon : « Depuis quelques mois, jai voyagé et traversé la frontière dans tous les sens du mot. Pour les Dominicains qui se plaignaient des déprédations par les haïtiens qui vivent parmi eux, les vols de bétail, des provisions, fruits, etc., et sont ainsi empêchés de jouir en paix des fruits de leur travail, jai répondu, Je vais corriger cela. Et nous avons déjà commencé à remédier à la situation. Trois cents Haïtiens sont morts aujourdhui à Banica. Ce remède va se poursuivre. » Plus de 20, 000 Haïtiens, hommes, femmes et enfants, furent tués dans ce massacre ordonné par Trujillo. A cette époque là, le président haïtien Stenio Vincent avec la complicité du président américain Franklin D. Roosevelt, a demandé US$720,000 comme dédommagement. Mais dans les négociations, Trujillo atteignit a réduire la dette à US $ 525,000 dont seulement soit US$ 30 par victime, en raison de la corruption des dirigeants de cette époque, certains survivants ont été reçus 2 centimes chacun ou ils n’ont été rien reçus. Il n’y pas de grande différence dans le ton entre « Je vais corriger cela » de Trujillo et « je vais prendre des mesures drastiques » de Danilo. C’est la même chose, seulement les moyens utilisés sont différents et les résultats obtenus ou espérés, c’est le même : Deshaitianiser la République dominicaine. Aucun gouvernement au monde ne tolère l’arrivée massive d’autre nationalité pour résider, si d’abord il ne peut pas satisfaire la nécessité de sa population. Seulement il promeut le tourisme, car c’est un paramètre incontournable dans leur économie. Donc, la République dominicaine est un pays pauvre mais moins pauvre qu’Haïti, il y a beaucoup de chômage, il y a des personnes qui vivent dans l’extrême pauvreté. Si le gouvernement ne peut faire autant pour son peuple, difficile de tendre la main aux nouveaux venus .Par contre il existe une stabilité politique, le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire se portent bien pour le bien être du pays. Il crée un climat de confiance pour attirer les investisseurs internationaux et les touristes, des écoles techniques et professionnelles pour former les jeunes, des assistants techniques aux entreprises qui veulent exporter leurs produits vers autres pays, etc. La Communauté internationale condamne presque toutes les décisions prises par le gouvernement dominicain contre Haïti, les abus d’exploitation contre les haïtiens vivants en terre voisine. Juste pour nous faire croire dans sa sensibilité fantasmagorique, étiquetant le voisin de bête noire. Mais ne jamais enlever la voix contre les abus haïtiens contre les haïtiens, de la MINUSTHA contre les haïtiens, qui rendent hostile le jardin. Combien de présidents haïtiens du passé ont derrière eux un mandat international pour crime contre l’humanité ? Combien de parlementaires après leurs mandats sont jugés et mis en prison pour corruption, frotteurs de troubles… ? Combien de juges mises en accusation pour avoir reçu des pots-de-vin, pour leurs injustices commises contre les sans défenses ? Combien de pyromanes arrêtés pour avoir brûlé les marchés des petits commerçants ? « Toujours l’enquête se poursuit ». Combien d’agents de la MINUSTHA détenus pour avoir violé les jeunes haïtiens/haïtiennes, pour contaminer les pauvres rivières ? , existe-t-il un dédommagement pour les victimes du Choléra ? Est une occupation ou quoi ? Dans les centres pénitenciers haïtiens, il y a beaucoup plus d’innocents et victimes que coupables. Dehors des prisons, c’est encore une prison pour le peuple haïtien. Nous sommes des oiseaux détenus dans nos propres nids. Combien nous l’aurions appréciés si nos leaders politiques, nos dirigeants constitués déclareraient que nous allons corriger cela , par moyen d’un plan de développement durable qui permettrait : aux jeunes formés en République dominicaine (ou dans n’importe quel pays ) de revenir pour mettre leurs connaissances aux services de la société ; aux autres de rester dans leur pays pour étudier ,pour travailler ;aux paysans de travailler dans l’agriculture ; aux haïtiens de se rendre en république voisine seulement à des fins touristiques , et enfin à la MINUSTHA de déployer ses ailes pour une autre destination ,un nouvel horizon .
Posted on: Mon, 02 Dec 2013 15:47:43 +0000

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