Pourquoi refusent-ils le Budget du Salut - TopicsExpress



          

Pourquoi refusent-ils le Budget du Salut ? -------------------------------------------------- S’il est prévu d’atteindre un déficit budgétaire de l’ordre de 10 Milliards TND à fin 2013, pourquoi le ‘‘Gouvernement de l’Echec’’ refuse-t-il d’admettre un Impératif d’Austérité Budgétaire pour 2014 ? Compte tenu du désastre frappant les finances publiques ainsi que les grands équilibres avec l’extérieur, et cédant sous la pression des bailleurs de fonds qui exigent un dégraissage des dépenses de consommation, le ‘‘Gouvernement Maladroit’’ va bien être acculé à appliquer un budget d’austérité sans vouloir le porter clairement à l’opinion publique. A présent, le Gouvernement évoque la ‘‘Rationalisation des dépenses’’ dans la mesure où l’annonce d’une ‘‘Austérité budgétaire’’ les dérange à plus d’un titre : 1) face à un enjeu électoraliste, la promulgation d’un budget d’austérité sera psychologiquement mal perçue par les électeurs sous un angle social (gel du recrutement, gel des salaires, limitation des dépenses de subvention, augmentation des prix compensés, inflation galopante, réduction des investissements, …), un risque que veut atténuer Ennahdha (voire éviter) 2) la taille dans les dépenses devrait concerner en premier lieu un gouvernement surpeuplé (83 M+SE) et une présidence sans prérogatives doté d’un troupeau de conseillers à rien faire (en dehors des besoins du CPR), ce qui ne peut être accepté par une Troïka énergivore qui se permet de piller le trésor pour consommer à bras le corps 3) l’amplification de la disparité contributive et de l’injustice fiscale serait sévèrement protestée par les bons payeurs (salariés et entreprises transparentes) si l’on annonçait une baisse drastique des dépenses pour manque de ressources, alors que les fraudeurs et les non immatriculés continuent à s’enrichir sans être inquiétés 4) enfin, le gouvernement sera sévèrement critiqué par les initiés quant à son refus de défoncer des portes de ‘‘mannes fiscales’’ scellés depuis l’ère Ben Ali, notamment le secteur des industries extractives (pétrole + mines). Alors comment vont-ils faire. Ils vont continuer à faire de l’arbitrage entre le Titre I et le Titre II, comme ils ont su le faire en 2012 (35% de réalisation en investissement), et comme ils l’ont annoncé pour 2013 (-1,1 Mds pour couvrir l’envolée de la consommation), ils le feront encore en 2014 avec des mesures répressives à l’adresse des contribuables asservis par le mécanisme de la Retenue à la Source. Bref, l’année 2014 s’annonce périlleuse si le gouvernement n’accepte pas de partir de suite et de céder la lourde tâche à une équipe restreinte de compétences. A défaut, le seul salut passerait par des émeutes sociales clémentes en Janvier 2014, peut être moins sanguinaire que celle de Janvier 1984, pour tirer les oreilles du gouvernant et forcer sa démission. Autrement, le pays serait projeté dans un avenir volcanique à référentiel inconnu. youtube/watch?v=C7iKL7zANdY
Posted on: Fri, 04 Oct 2013 15:02:53 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015