Quand les banques financent l’Import-Import???!!!... Par - TopicsExpress



          

Quand les banques financent l’Import-Import???!!!... Par Rafik Benasseur | 20/06/2013 | 20:56 Beaucoup d’algériens le suspectaient déjà : l’argent des banques publiques sert à financer la machine infernale de l’importation des produits en tous genres. Des voitures aux gadgets du toc chinois, en passant par des produits cosmétiques à la qualité douteuse, les devises tirées de la vente du pétrole sont ainsi dilapidées au détriment du financement des projets d’investissement qui auraient pu relancer la PME et offrir des postes d’emploi à une jeunesse oisive. C’est hélas, l’aveu fait ce matin par le délégué général de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef), Abderrazak Trabelsi lors de son passage sur les ondes de la radio chaîne III. «Le financement de l’investissement productif est une chose qui reste loin d’être dominante. Ce dernier est globalement le parent pauvre», a-t-il déclaré. M. Trabelsi en veut pour preuve que pas moins de 12 milliards de dollars ont été accordé en crédits à l’importation, alors que pour l’investissement productif le montant est bien plus modeste. Le chef de l’ABEF constate qu’il est «plus facile d’importer que de produire en Algérie». Voici donc la plus grande tare de l’économie nationale où les opérateurs économiques préfèrent importer des marchandises et les revendre en l’état plutôt que de construire une usine sans trop savoir si ses produits seront écoulés. De l’argent pour importer mais pas pour investir ! Autrement dit, contrairement à l’idée reçue selon laquelle les banques algériennes ne donnent pas d’argent, les chiffres de Abderrazak Trabelsi prouvent le contraire. Elles financent même en quantité industrielle ! Mais quoi ? L’importation. Une activité pour laquelle ces établissements bancaires ne prennent aucun risque puisqu’ils récupèrent tout de suite (et même bien avant avec le crédit documentaire) la contre valeur du crédit en devises accordée aux importateurs. En revanche, les banques rechignent à mettre de l’argent pour accompagner un investisseur dans un projet de production. Du coup, les opérateurs sont fatalement obligés par les banques de se recentrer sur l’import-import, qui plus est, offre une significative plus value. La froide réalité des chiffres! Les banques, elles aussi, gagnent au change en devenant non pas un outil au service de l’économie nationale mais un comptoir à caisse pour vendre l’argent… «La Banque d’Algérie vient de publier le rapport trimestriel pour 2013 et qui vient confirmer une série de rapports établis depuis des années et qui révèle, très concrètement et de manière chiffrée et sans équivoque, qu’il y a une croissance extrêmement importante des crédits. On a un taux de croissance à deux chiffres, quand beaucoup de pays souffrent d’une faiblesse de la croissance des crédits» souligne le chef de l’ABEF. Sauf que ces chiffres ronflons concernent quasi exclusivement les opérations d’importations qui ne servent qu’à inonder le marché national par des produits de luxe ou de qualité douteuse qui concurrencent le produits local par des prix très bas. Comble du paradoxe, les banques censées être l’un des moteurs de la relance économique s’avèrent être un indépassable frein à l’investissement. Mais pour inverser cette tendance qui écorche la notion de «patriotisme économique» si galvaudée, il va falloir changer complètement de politique. Tout un programme dans un pays où on ne sait pas encore comment ramasser les ordures ménagères… Tags: ABEF, banques, import-import : • IamSimel L’informel gouverne l’économie, l’informel gouverne le pays, L’import ne rapporte qu’a une petite minorité de corrompus qui ont la bénédiction du pouvoir. Nous continuons à encourager ce tube digestif et le clientélisme au lieu de penser sérieusement à l’après pétrole. L’ouverture à la recherche aux investissements privés ou d’état ou à l’entreprise génératrice d’emplois et d’avenir, nous végétons pitoyablement derrière nos voisins. Pensons au moins à nos petits enfant qui certainement nous haïrons pour les avoir laissé en villégiature des temps féodaux. On ne peut exagérer la situation extrêmement sérieuse dans laquelle nous sommes. • nacera • Je me demande si c’est une maladie de nos dirigeants. Ils ne donneraient même pas leur chien à un algérien pour le promener! • • karim karim • C est clair, chaque jour apporte son lot d annonces, il est grand temps de faire cap, sur l investissement productif et de s intéresser à tout ce petit monde qui vit de l économie informelle • Karim • Cassez pas la tete C fini d avance • nacera • Lékwava. Ils importent tout. Ils seraient capables de se faire amputer de leurs propres cerveaux pour en importer du made in quelque chose s’ils le pouvaient, tellement ils manquent d’estime pour eux-même et pour ceux qu’ils croient être comme eux. On n’a pas oublié l’époque pré-rebrab où l’espagne nous a vendu de la tomate en boite qui colorait en rouge les casseroles et les mains des ménagères pour des semaines avoir utilisation, ou encore l’huile de friture qui sentait l’essence, et du café qui sentait le mais grillé et des choses encore incroyables. Koul yal guéllil koul! • Dziri44 • Lekwava du regime dirigent Lekwava tubes digestives. Nous sommes diriges par des Kwava sans conscience et sans scripules…. • • MICHOU • Il s’agit là d’une veritable dilapidation des biens du peuple Algérien. Tout est importé et avec beaucoup de trafic. Tout se mange et se porte. Très peu d’investissement pour financer une économie durable et pérenne et créer des emplois productifs. En matière d’emploi, tout le monde veut être agent de sécurité mais pas productif, crateur de richesse. Tel est mon constat assez sommaire de l’algérie du 21 ème siècle qui n’avance pas et n’avancera pas avec en plus la corruption qui gangrène tout le pays. C’est dramatique et sans espoir. • lakdar • au lieu de financer les projets createurs d emploi et pousser les etrangers a investir en Algerie, on fait des lois qui detruit la machine productive et encourage l import bezard de pâys • nacera • Pourquoi ne laisse t-on pas d’abord les algériens investir dans le pays? Il y a suffisemment d’algériens qui voudraient faire en algérie ce que les étrangers font lorsqu’ils viennent. Quand aux produits de mauvaises qualité qui sont importés, n’importe quel algériens peut les faire en somnolant. Quand aux médicaments qui ne soignent personnes, ils doivent laisser les algériens fabriquer des placebo, au moins ils sont sans effets secondaires. Y’en a marre des bourricots aux pouvoir qui croient que tout le peuple est comme eux! S’ils ont jusqu’à présent de mauvaises expériences Avec le travail des algériens, c’est parce qu’au lieu de recruter les gens compétents ils recrutent dans leur Entourage des gens comme eux. •
Posted on: Fri, 21 Jun 2013 16:15:48 +0000

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