Quand on veut détruire une jeune figure dans la politique Trop - TopicsExpress



          

Quand on veut détruire une jeune figure dans la politique Trop d’hypocrisie. Vraiment trop. On n’a pas besoin d’être un génie pour voir que l’objectif du colonel Himmeler Rebu est de détruire la carrière politique du jeune Marc Elie Nelson, l’actuel président du GREH. Je prends ma responsabilité à le dire : le colonel est méchant. Il est sadique même. J’ai pris du temps pour entendre toutes les interventions. Des deux cotés. Que ce soit celles du colonel Rebu ou de Nelson. D’abord, je voudrais commencer par le colonel, l’homme RANMASE. Comme beaucoup de gens, le colonel se fait passer pour un démocrate, ce qu’il semble ne pas être en tout cas. Car le démocrate, dans le vrai sens du terme, accepte toujours de se soumettre aux principes. Celui qui ne respecte pas les principes, dans la mesure où pour un certains temps, ceux-ci vont à l’encontre de ses intérêts se fustige et provoque scandale, n’est pas démocrate. Il est un tapageur. C’est comme ces politiciens qui, quand ils ne sont pas au pouvoir, colportent avec des étrangers n’importe quel étranger, pour provoquer un brouhaha, jusqu’à la chute du pouvoir en place. Demokrat sa yo fè m ri. Je ne comprends pas que le même colonel Rebu qui a été celui qui fut à la base de la rédaction des lois internes du GREH, interdisant que – si je répète les interventions des différents membres du Directoire du parti : si un membre du parti à des opinions contraire à émettre ou n’est pas d’accord par rapport à une situation, c’est au sein de l’Assemblée qu’il doit le faire. Seuls, sont habilités à prendre la parole publiquement au nom du parti sont le président et le secrétaire général. Comment est-ce que c’est le même colonel Rebu, si démocrate – prétendu qu’il est –, parce qu’il fréquente couramment les journalistes, puisse se permettre de traiter une question aussi interne au parti en public ? Cela veut dire quoi tout cela ? De quel droit le colonel le fait ? Parce qu’il s’appelle Rebu ? Parce qu’il a été dans l’armée ? Hmmmmmm ! Et c’est encore plus choquant de voir dans les medias comment les journalistes prennent partie sournoisement pour le colonel Rebu en ridiculisant le jeune Marc Elie Nelson. Les questions tout comme les analyses sont penchées. Elles sont bornées. A part Valéry Numa qui a plus ou moins balancé la question. Tandis qu’ils étayent le colonel Rebu dans ses interventions, ils acculent Marc Elie Nelson. Mais c’est quoi tout ça ? Marc Elie n’est pas un ange. Mais le colonel non plus. Pourquoi le colonel a laissé la tête du parti, tandis qu’il veut continuer à avoir les mainmises ? Rebu se permet de dire sans ambages « pati m nan ». Mais c’est quoi ça ? Rebu n’a pas de parti politique. Il est membre d’un parti politique. Et aujourd’hui, il membre du GREH. Un membre comme tout autre membre du parti. Ce que veut le colonel c’est continuer à tenir les ficelles. Si le directoire dirige le parti, lui il veut diriger le directoire. L’analyse les maintes interventions médiatiques du colonel, m’ont poussé à déceler que le retrait du colonel était stratégique – je parle du fait qu’il ne s’était pas présenté à la tête du parti. Ce n’est pas que véritablement il tenait à se retirer, mais c’était un retrait stratégique. Le colonel semble avoir voulu un jeune pour le remplacer à la tête du parti, de manière à ce qu’il puisse continuer à diriger de façon intermédiaire. Le colonel semble avoir accepté la présidence de Marc Elie Nelson à la tête du GREH autant que ce dernier accepte de suivre ses ordres comme un enfant. Sans réplique. Si c’est comme ça que les dirigeants des partis politiques conçoivent l’intégration des jeunes au sein des partis politiques, je trouve la démarche très malhonnête. Les jeunes n’ont pas besoin d’intégrer les partis pour être téléguidés, marionnettés par les gérontes, mais pour être considérés comme des citoyens et citoyennes, comme des dirigeants et dirigeantes à part entière, capables eux aussi d’apporter leur contribution au développement national. Les jeunes veulent intégrer pour participer eux aussi dans les espaces de pouvoir. Le scandale Nelson-Rebu regorge beaucoup d’hypocrisie, surtout de la part du colonel. Le colonel n’ignorait pas que Marc Elie Nelson jofrait – si vous me permettez ce néologisme – plusieurs possibilités au Palais National. Dans un premier temps, il y avait la possibilité que Marc Elie Nelson soit Secrétaire d’Etat à la jeunesse. Le colonel peut-il dire qu’il ne savait rien de tout cela ? Ensuite, des possibilités relatives à certaines directions générales lui ont aussi été proposées. Le colonel savait tout cela aussi. Misye se pitit kolonèl la li ye. D’ailleurs, une fois dans une rencontre, je me suis tracassé de voir que la parole était accordé à Marc Elie Nelson, et au lieu d’intervenir, il a introduit le colonel. Dans nombre de rencontres de hautes portées, même quand il est présent, c’est toujours le colonel qui parle au nom du GREH. Ce que moi je trouvais absurbe. Mais qui était digne de respect et de gratitude vis-à-vis du colonel. Fort de tout cela, les sorties, bien qu’éloquentes du colonel Rebu, renforcent mon inquiète en tant que président d’une organisation qui milite pour la participation politique des jeunes. Je me demande s’il faut que les jeunes intègrent les partis politiques, lorsqu’on voit autant d’irrespects et de sentiments paternalistes dégagés à l’endroit des jeunes. Mais oui ou non, est-ce que Marc Elie Nelson devait prendre le poste ? A ce titre, nous pouvons faire trois considérations. D’abord en tant que citoyen, ensuite en tant que professionnel ou universitaire. Et enfin en tant que présidant de parti. Il faut dire en partant, avant même d’être un chef de parti, le type est un citoyen et un professionnel. A ce titre, il a des responsabilités. Et avant d’avoir une vie publique aussi, il a une vie privée. Selon le Pacte International des Droits civils et politiques, il est dit à l’article 25, que « tout citoyen a le droit et la possibilité de prendre part à la direction des affaires publiques, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis. » Donc, participer à la direction des affaires publiques de son pays est un droit qu’il a. Un droit en tant qu’individu que personne ne peut lui ôter. Je trouve à ce niveau-là, l’attitude du colonel, malhonnête vis-à-vis du jeune Marc Elie Nelson. Combien de chef de parti aujourd’hui dans le pays, ont des consultations dans des ministères, à la Primature, au Palais national etc. ? Combien de chefs de parti ou membres du directoire de partis politiques travaillent dans l’administration publique aujourd’hui ? Ils sont nombreux et la plupart font partie de l’opposition aussi. Si par exemple, avant la réalisation d’une Assemblée générale qui a pour mission de réaliser des élections afin d’élire un nouveau directoire dans un parti politique, un membre qui se porte candidat occupait une fonction de Directeur général dans une institution publique, et cette personne-là est élu président du parti, lui demanderait-on de démissionner à son poste parce qu’il est chef du parti ? Que va lui offrir le parti ? Est-ce que les présidents des partis politiques ont un salaire chez nous ? Pourquoi un chef de parti ne peut pas être Directeur général d’une institution publique, dont la mission est de réaliser un travail technique et administratif. Un parti politique est un espace démocratique. Dès qu’on fait partie de l’Assemblée, on peut occuper toutes les fonctions au sein du parti. Sinon, le celui-ci n’est pas démocratique. Le chef du parti peut être n’importe qui, c’est à l’Assemblée de décider, et non aux préjugés d’une minorité. Si une minorité veut avoir raison, qu’elle se renforce et devienne au fil du temps majoritaire. Je ne donnerai pas plus détails. Ne s’agit-il pas plutôt d’un problème personnel qu’a le colonel avec Marc Elie Nelson ? La nouvelle fonction de Directeur général du président du GREH, contrairement au ministre qui est politique, est pour sa part technique et institutionnelle. D’ailleurs avant, le Directeur général était un poste de carrière. Je pense que ce spectacle n’est bon pour la démocratie. Et je sais que c’est de gré que certains profitent des faiblesses du jeune Marc Elie Nelson pour le faire passer pour un incapable et un incompétent. Que savent-ils d’ailleurs du jeune homme ? Poukisa nou plis renmen rayi ke n apresye ? Poukisa nou plis renmen pale mal ke n pale byen de yon moun ? Eske si se kolonèl Rebu ki te jwenn yon pòs nan pouvwa, rès manm GREH yo tap ka pale ak li konsa ? Eske Rebu gen dwa pale ak chèf pati l konsa ? Imajine sèlman tout sa Rebu ap fè la yo, se li yo tap fè l, eske laprès tap bay manm yo lapawòl menm jan an ? Reflechi sou sa. Port-au-Prince, le 23 septembre 2013 Roudy Stanley PENN Président de JEUNESSE MONTANTE Secrétaire-promoteur Initiative Jeunes Candidats
Posted on: Tue, 24 Sep 2013 23:15:57 +0000

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