Retour à la normale et faible mobilisation des Frères Après un vendredi où les violences se sont fait ressentir au Caire et à en province, les rues égyptiennes optent à la normale. Ce n’est pas un secret d’après certaines sources que le cabinet Biblaoui oeuvre à alléger les horaires du couvre-feu. Toutefois, cette décision vient en parallèle avec la décision des Frères musulmans de manifester Durant toute la semaine. Ils ont l’intention de défiler dans plusieurs marches pour selon leurs propres termes renverser le régime en place. Des manifestations chétives qui pour le moment ne font que bloquer les routes. Malgré l’annonce faite par les Frères, il est évident dans les rues égyptiennes qu’il y a une nette volonté de reprendre le rythme ordinaire. En même temps, les attaques terroristes contre les commissariats de police se poursuivent. Hier matin, le poste de police de Boulaq a été la cible d’une attaque violente de la part d’hommes armés. Les autorités ont déployé d’intenses efforts afin d’arrêter les criminels. Après la poursuite des criminels, 15 bombes ont été trouvées. Une source policière a assuré qu’un suspect a été mis en garde à vue et qu’il est pour le moment interrogé. Une autre attaque avait également visé le commissariat de police de Talbiya, à Al-Ahram (Les Pyramides). Par ailleurs, le Parquet d’Agouza, sous la présidence du conseiller Ahmed Refaat a commence d’interroger 23 accusés dans les escarmouches qui ont eu lieu avant-hier rue Ligue Arabe à Mohandessine. La police avait arrêté 22 manifestants pro-Morsi en plus d’un Soudanais qui avait violé le couvre-feu. Le quartier de Mohandessine avait connu des heurts violents entre pro-Morsi et forces de l’ordre, vendredi dans la soirée. Des marches avaient également eu lieu à Médinat Nasr, rue Makram Ebeid. Guizeh a également été témoin de violences lorsque des heurts ont éclaté entre les pro-Morsi et les citoyens. En province, quelques marches ont également tenté de se faire voir en recourant à la violence surtout à Béheira où la situation a dégénéré en guerre des rues. A Qalioubiya, l’Armée a dû intervener pour libérer les partisans de Morsi pris en otage dans la Mosquée El-Sallam à Banha par des citoyens furieux. A noter que les analystes politiques sont unanimes à assurer que les Frères musulmans ont perdu leur capacité à mobiliser un grand nombre de manifestants au cours des derniers jours, surtout après l’arrestation de leurs leaders.
Posted on: Sat, 31 Aug 2013 21:06:54 +0000
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