Réforme fiscale : Emmanuelli dénonce la mauvaise foi de - TopicsExpress



          

Réforme fiscale : Emmanuelli dénonce la mauvaise foi de ladministration en France Henri Emmanuelli, le député PS des Landes et ancien secrétaire dÉtat au Budget, défend depuis près de trente ans, le prélèvement à la source de limpôt sur le revenu Henri Emmanuelli : Henri Emmanuelli : La vraie préoccupation de l’administration fiscale, même si elle ne le dit jamais, c’est qu’il y aura moins de fonctionnaires. Alors, on invente des trucs. Ils disent qu’on va perdre une année fiscale : ça na ni queue, ni tête. (Archives Nicolas Le Lièvre) Partager Envoyer à un ami Imprimer Dans une interview à paraître demain jeudi dans Sud Ouest, Henri Emmanuelli, le député PS des Landes, défend la volonté de Jean-Marc Ayrault de remettre à plat la fiscalité française. Un sujet qu’il connaît d’autant mieux qu’en 1985, alors secrétaire d’État au Budget, il avait tenté de s’attaquer à ce dossier sensible. Une perspective alors balayée par le Premier ministre de l’époque, Laurent Fabius. De la fiction complète Vingt-huit ans plus tard, Henri Emmanuelli n’en démord pas : cette réforme sera un cadeau à la France. Mais encore faut-il que le gouvernement tienne bon. En particulier sur le prélèvement à la source de limpôt sur le revenu. Une mesure qui selon lui permet surtout davoir un un bon équilibre entre la fiscalité directe, cest-à-dire progressive, et la fiscalité indirecte. Si, à ses yeux, lenjeu est là, il nignore rien des réticences de l’administration fiscale sur le sujet. Une administration quil n’épargne pas : Ses arguments ne tiennent pas debout. La vraie préoccupation de l’administration fiscale, même si elle ne le dit jamais, c’est qu’il y aura moins de fonctionnaires. Alors, on invente des trucs. Ils disent qu’on va perdre une année fiscale : ça na ni queue, ni tête. Il suffit de rebaptiser les impôts que vous payez cette année : au lieu de considérer que ce sont ceux de 2012, vous considérez que ceux sont de cette année. L’histoire de la perte d’une année de fiscalité, c’est de la fiction complète. Mauvaise foi Toujours à propos du prélèvement à la source, le député des Landes rappelle que la France est un des derniers à ne pas lavoir adopté : Si tous les pays modernes le pratiquent, de la Suède aux États-Unis, ce n’est pas par hasard. C’est quand même ahurissant qu’il n’y ait que chez les Gaulois qu’on ne puisse pas le faire. Dans ce pays de Descartes, nous mettons la rationalité au service de la mauvaise foi. Plus précisément, sur l’impôt sur le revenu, il plaide pour une réforme de lassiette en instaurant des tranches progressives plus nombreuses : En Allemagne, quand un étudiant fait un stage de trois mois, il va payer 5 euros d’impôt sur le revenu, par principe. Tout le monde doit en payer, même si c’est symbolique. La question des cotisations sociales S’il compte ne pas rater les réunions de travail sur cette réforme de la fiscalité, pour que le dossier avance, à titre personnel, il estime que le gouvernement devra aussi s’attaquer, à l’avenir, à un autre sujet : celui des cotisations sociales. Ça aussi, c’est un sacré chantier. Je veux bien qu’on parle de la compétitivité française, mais ça commence par l’assiette des cotisations sociales. Aujourd’hui, alors que le capital est très abondant et le travail rare, l’essentiel des cotisations sociales sont sur la feuille de paie. Ça fait trente ans que je souhaite qu’on regarde du côté de la valeur ajoutée. C’est quand même extraordinaire que l’essentiel des cotisations sociales reposent sur la feuille de paie, cest-à-dire sur le travail, au lieu d’être réparties entre le travail et le capital. Henri Emmanuelli · enfin ....
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 06:50:14 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015