Révision des listes électorales : l’opposition congolaise - TopicsExpress



          

Révision des listes électorales : l’opposition congolaise saisie à la gorge par l’ostracisme du pouvoir. By webmaster1 On 9 Aug, 2013 At 08:46 PM | Categorized As A la Une, Articles, Congo | With 0 Comments D’après la constitution de faite de 2002 qui n’est pas criminelle, les acteurs de la vie politique congolaise sont : les partis politiques, les associations politiques et l’État Congolais. Et, pour un bon fonctionnement de la démocratie multipartite dans notre pays, il ne doit pas y avoir d’exclusion entre acteurs de la vie politique en quoique ce soit, avant, pendant et après chacune d’échéance électorale en ce qui concerne la préparation et l’organisation. Or, actuellement dans notre pays, l’opposition qui a boycotté la concertation de DOLISIE, est victime d’un véritable ostracisme de la part du gouvernement ; parce que, cette dernière a été exclue par un décret présidentiel de l’opération de révision des listes électorales encours au Congo. Tous les acteurs de la vie politique congolaise ne sont-ils pas égaux en droit, interdire l’opposition aux opérations de révision des listes électorales sous prétexte qu’elle n’était pas à DOLISIE, n’est-elle pas une violation de la constitution ? La réaction de BISHIKANDA DIA POOL tournera autour d’un seul point : l’heure de l’épreuve ou vérité a sonné pour DZON, YANGUISSA et compagnies qui s’autoproclament opposants, parce que toutes les conditions pour un printemps congolais sont réunies actuellement au Congo. En effet, disons avant toute chose, quel soulagement de savoir qu’un groupe de partis politiques de l’opposition ayant boycotté la concertation de DOLISIE avec à sa tête la DEVISE de l’abbé YANGUISSA, ait pu manifester la volonté de participer à cette opération de révision des listes électorales. Mais, malgré les meilleures intentions du monde de ses opposants, le gouvernement a refusé de les incorporer dans ce processus. Raison avancée : « le décret présidentiel portant organisation déroulement, supervision et financement de la révision des listes électorale ; est seulement ouvert aux partis politiques qui ont participé à la concertation de DOLISIE » . Ces grâce à ses opposants que les masques du pouvoir sont tombés. Pourtant, d’après la constitution de faite de 2002, imposée par SASSOU NGUESSO aux Congolais, après avoir abrogé celle issue de la conférence nationale souveraine de 1991 ; tout gouvernement congolais a l’obligation de pratiquer dans toutes ses missions, le respect du principe de l’égalité entre les acteurs politiques, le respect du principe de la diversité en politique, le respect du principe de la liberté de réunion politique et le respect du principe d’association dans le domaine politique. Mais, aujourd’hui se trouve porté aux plus hautes responsabilités de l’État Congolais, des hommes et des femmes qui pratiquent l’ostracisme dans toutes leurs missions d’intérêt général. C’est ainsi que certains partis et associations politiques ne bénéficient plus d’une égale attention de la part des institutions de la république, de ses organes et de ses organismes. À l’heure actuelle, le Congo est donc confronté à un risque de très grandes ampleurs, c’est-à-dire à l’ostracisme qui menace sa stabilité politique, sa stabilité sociale et ses rendez-vous avenir (élections municipales, élection présidentielle 2016, départ de SASSOU NGUESSO à la retraite…). Nous le voyons très bien, comment l’ostracisme dont est victime l’opposition est porteur de tensions et peut-être de déclenchement des émeutes. Parce que, l’exclusion par décret présidentiel, de l’opposition qui a boycotté la concertation de DOLISIE, aux opérations de révision des listes électorales ; est synonyme de l’ostracisme politique. Ce décret est, non seulement illégal par ses fondements, mais en application, contraire aux traités internationaux signés par notre pays. il viole la constitution. Si l’opposition laisse passer cette violation, cela entrainera une explosion de tensions politiques dont les conséquences seront dramatiques. Puisque, à nos yeux, le vote du peuple est le seul critère de légitimité. C’est pour cela qu’une révision des listes électorales doit être consensuelle et ouverte à tous sans exclusion aucune, c’est-à-dire sans ostracisme. Une révision des listes électorale ouverte seulement aux partis politiques qui ont participé à la concertation de DOLISIE, est synonyme de l’ostracisme pur et simple. Deux questions méritent donc d’être posées, pourquoi réviser les listes électorales sans rechercher un consensus avec l’opposition, sachant que SASSOU NGUESSO va aller à la retraite politique en 2016 ? Cette révision unilatérale ne fait-elle pas vivre notre pays, sous la menace d’une révision de la constitution, pour un troisième mandat de SASSOU NGUESSO? Voilà pourquoi, BISHIKA NDA DIA POOL pense, que l’ostracisme dont est victime l’opposition, sur la révision des listes électorales, est en fait la première carte du puzzle qui nous attend sur la bataille contre tripatouillage de la constitution. L’opposition a été saisie à la gorge, le peuple est dans une position de soumission. Si les acteurs politiques de l’opposition laissent passer cette violation, SASSOU NGUESSO prendra beaucoup d’avance et filera tranquillement vers la révision de la constitution. Notre bateau commun, c’est-à-dire le Congo, commence à prendre l’eau. Nous sommes arrivés à la limite du supportables. L’ostracisme apporté les détaille sur ce qui nous attend par rapport à l’opération de tripatouillage en cours dans notre pays. Actuellement, le Congo se trouve dans une situation atypique s’agissant de la révision des listes électorales. On pourrait aussi ajouter que SASSOU NGUESSO vient une fois encore de violer le principe constitutionnel de l’égalité qui stipule que « tous les acteurs politiques sont égaux en droit ». Dans ces conditions, nous nous interrogeons : l’objectif d’un gouvernement n’est-il pas de garantir et de faire respecter la constitution, l’heure du printemps congolais a sonné. Et, nous devons faire beaucoup de vacarmes sur cette violation pour que le monde entier puisse voir la vraie nature du pouvoir en place au Congo, et qu’il prenne conscience du danger qu’il représente pour son propre peuple. SASSOU NGUESSO qui prône à l’étranger la démocratie, la paix et l’unité nationale ; pratique l’ostracisme de l’opposition chez lui. Son système vient donc de toucher le fond du précipice et de la honte avec ce décret sur la révision des listes électorales. On pourrait ajouter, à ce qui précède, l’heure de vérité à sonner pour DZON et compagnies qui se disent de l’opposition car, toutes les conditions sont réunies pour un printemps congolais. SASSOU NGUESSO n’a pas seulement trompé le peuple, il l’a trahi. Ceux qui doutaient de la mauvaise foi du pouvoir en place au Congo, viennent d’être servis. L’ostracisme dont est victime l’opposition, rend nul et de nul effet, cette opération de révision des listes électorales. La révision des listes électorales est donc une utopie qui a immédiatement sombré dans le chaos. Saisissons-nous de cette faute du pouvoir pour secouer l’opinion publique nationale et internationale. Enfin, dès maintenant multiplions les initiatives allant du sens de l’unité de l’opposition qui a boycotté la concertation de DOLISIE. Cette unité doit se faire sur des causes bien précises. Par exemple, pourquoi pas sur la demande au gouvernement dans le cadre de ses attributions à prendre un nouveau décret consensuel qui inclura toute l’opposition aux processus de révision des listes électorales, faute de quoi, nous allons occuper la rue. Pourquoi pas aussi sur un méga- meeting dénonçant l’ostracisme dont est victime l’opposition qui a boycotté la concertation de DOLISIE par rapport aux opérations de révision des listes électorales. Toutes les conditions pour un printemps congolais sont donc réunies. Tous dans la rue, mobilisons-nous ! Par BISHIKANDA DIA POOL
Posted on: Sun, 11 Aug 2013 00:51:18 +0000

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