SENAT/CONSTITUTION: Lecture de Swonty Koné Le débat sur le - TopicsExpress



          

SENAT/CONSTITUTION: Lecture de Swonty Koné Le débat sur le sénat gagne de plus en plus en profondeur et c’est plus valorisant pour le pays et les acteurs qui animent la vie politique. Dépassant les insultes, la diffamation, les propos démagogiques et populistes on avance maintenant, vers une saine objectivation de l’argumentaire ce qui ramolli par le fait les instincts violents. Au-delà des médias classiques le phénomène gagne ces nouveaux médias. Des personnes jadis acclamées ou rendu e-star comme par défaut, se retrouvent à la limite « clashées » dans leurs domaines privés et ce à visage découvert en parfaite contradiction avec ce que la critique à la Burkinabé nous donnait à voir depuis ! La plus grande acceptation de la confrontation des idées, prédispose à la recherche d’un élargissement du consensus autour des réformes. Le maitre mot c’est le dialogue, l’acceptation du droit à la différence, la prise en compte de la variété des opinions et en particulier de celle incarnée par le CFOP. La dessus également on note une nette évolution dans la mesure où Me Sankara ex CFOP encourage à « un dialogue inclusif ». Toute chose qui conduit le président du Faso à ne pas chercher à piétiner les anti-sénats, en choisissant le passage en force sous prétexte d’avoir l’appui de la majorité des burkinabés. La commande au comité de suivi des réformes du fameux rapport circonstancié, le communiqué présidentiel enjoignant le gouvernement à poursuivre les concertations, la volonté de réviser la constitution et la loi organique pour tenir compte des critiques, participent de ce souci de privilégier le consensus le plus large possible. Il faut s’en féliciter car il n’y a pas de meilleure gage pour prédisposer le burkinabés à l’écoute. Mais à ce jeu, le pouvoir pourrait être pris à son propre jeu. En effet à rechercher de manière si effrénée la révision de la constitution et de la loi organique pour consacrer le sénat dans son nouveau format, les anti-sénats pourraient se mobiliser dans la défense de cette autre option, la suppression pure et simple du sénat. L’argumentaire pour ce faire, pourrait être le suivant : vous avez dit, que le président ne peut toucher au sénat? Vous avez affirmé que l’Assemblée nationale qui a déjà voté des lois en formation unique sans sanction du conseil constitutionnel, peut toujours (nécessité ou jurisprudence faisant loi), continuer à siéger seule ? Alors la même Assemblée peut relire la constitution comme si le sénat n’était et supprimer cette chambre à problème… Imparable ! La plus grande conséquence ici c’est que le président du Faso devra battre sa coulpe … boire jusqu’à la lie ses propos de Yamoussoukro que tout ceux jusqu’aux musulmans et protestants, qui ont supportés dérisions, insultes pour leur attachement au sénat devront se dire que le soutien à un chef d’Etat ne doit jamais être total !!! À méditer avant d’engager le parlement dans une autre voie qui pour être radicale ne nous sort pas pour autant de l’auberge, puisque nous sommes toujours dans le passage en force sauf que dans ce cas il se réalise non en faveur de la majorité pro-sénat mais de la minorité anti-sénat. Et si tant qu’à faire on allait directement à la case départ pour confier au peuple détenteur du pouvoir originaire le soin d’obliger tout le monde à son verdict ? Swonty KONE Juriste, Communicateur
Posted on: Mon, 23 Sep 2013 13:41:22 +0000

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Personally I have no strong feelings about what Scotland does one

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