Scandale à la « Base A »: des violeurs en uniforme? 12/06/2013 Laisser un commentaire La police militaire a arrêté cet après-midi à 15H, à la « Base A » deux hommes dont un militaire et un veilleur (appelé communément lave-garde). Un troisième homme , élément de la garde nationale est en fuite. Les trois hommes sont suspectés d’avoir violé une fille d’entre 17 et 19 ans(selon un témoin militaire ) . Que s’est il passé ? Bien que le rapport de la police militaire ne soit pas pour l’instant disponible, peut-être même inexistant car toutes les parties ne sont pas encore entendues , les témoins de l’arrestation des deux hommes, dont certains militaires ont accepté de nous déballer la version de la « victime », une adolescente d’entre 17 et 19 ans. Cette dernière dont personne n’a eu l’indiscrétion de demander le nom « sur les lieux du drame» est élève d’une école franco-arabe et était en partance entre 13h et 14H pour la Maison de Dieu, histoire d’assister à une lecture de Coran, nous racontait cet étudiant, voisin du miliaire chez lequel le viol aurait eu lieu. Décemment bien mise, en bonne « Hadja », la fille marchait le long de la chaussée lorsqu’un homme en uniforme de la garde nationale, en moto, lui proposa de la conduire. Certainement intimidée par l’uniforme, elle consentit : après tout un homme en uniforme ça ne peut être que tranquillisant, même pour une sainte pour laquelle Dieu est le tout puissant, le tout protecteur. Mais l’ado semble avoir eu tout faux, « le Mali, l’Afrique étant les théâtres du grand paradoxe » C’est ainsi qu’en cours de route le militaire changea de parcours : Direction, le gite d’un « complice » (auquel il téléphonait quelques minutes plutôt selon une autre source, le soldat de la garde nationale, se trouvant à l’autre extrémité de la base, vers le terrain COB. En fait une chose est sure, la fille n’est pas trainée de forceps jusqu’au fief du soldat d’autant qu’un autre militaire voisin du « complice » sous anonymat nous assurait qu’il a lui-même donné de l’eau fraiche à la fille dans la petite cour commune. « Elle était assise sur la chaise devant la porte du sergent quand je lui apportais de l’eau » continua-t il. « Trente minutes plus tard j’entendis un cri. Nous étions autour du thé devant une maison voisine et avec mes amis nous hâtâmes le pas vers la cour ». « Je reconnus en la fille tremblante, celle à laquelle j’avais donné à boire » « Elle prétendait avoir été violée par trois hommes dont le garde avec lequel elle était venue ». Mais le doute qui avait envahi ce témoin, militaire de son état (car selon lui la fille est venue de son plein gré) se dissipera à la suite des propos d’un autre voisin (soldat de l’armée de l’air) qui énonçait : « Dès que la fille a hurlé l’élément de la garde a pris la tangente ». Rappelons que c’est ce dernier fuyard qui a conduit l’adolescente jusqu’à « l’antre » des « troufions ». En effet, les griffures sur la gorge de l’adolescente ayant achevé l’incrédulité de « l’élément de l’armée de l’air », il appela la police militaire qui arriva avec la diligence qui est la sienne et conduisit « la victime » et deux des « prédateurs », hautainement restés dans leur tanière en se disant peut-être « fochité bô âla », il n’y aura aucune conséquence. Quels qu’en soient les faits, dont nous saurons le fond et la forme dans les jours à venir, s’il existe même un moment pour salir le nom de la vaillante Armée Malienne occupée sur plusieurs fronts plus pénibles les uns que les autres, ce moment n’est vraiment pas celui là. KH.D arawanexpress arawanexpress/scandale-la-base-des-violeurs-en-uniforme/
Posted on: Thu, 13 Jun 2013 09:01:40 +0000
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