Share Il est de notoriété que EDG, la société en charge de la fourniture du courant électrique connait de graves dysfonctionnements. En pleine saison hivernale, période propice à la fourniture du courant, EDG a été incapable de produire la demande même moyenne des ménages et foyers de Conakry. Ce qui entrainera des manifestations parfois violentes contre les délestages et pénuries. Accusés de corruption et d’incompétences, les responsables de la société ne trouvant pas d’arguments techniques à leurs faiblesses usent de la stratégie des boucs émissaires. C’est ainsi que le responsable technique du barrage de Garafiri est accusé de mensonges sur le niveau de l’eau et est appelé à Conakry pour justifications. Habituellement, en saison des pluies, le barrage de Garafiri comble le déficit en énergie de la Capitale. La raison, le débit d’eau est assez élevé. Mais ces derniers temps bien des guinéens se demandent ce qui n’allait pas. La trouvaille magique des ouailles de l’ex directeur de EDG, le sieur Abdoulaye Keita est de faire porter le chapeau à un seul technicien de toute la société. Monsieur Tounkara, puisque c’est de lui qu’il s’agit est accusé de « mensonges » sur le niveau de l’eau dans les installations du barrage et est taxé d’être « saboteur » (c’est le qualificatif à la mode) à la solde des opposants. On pousse le bouche jusqu’à l’accuser d’être militants de l’UFDG, principal parti de l’opposition guinéenne. Que ce technicien ait menti peut bien être vrai, mais que EDG ne dispose que d’un seul technicien capable d’évaluer le niveau d’alimentation d’un barrage est sidérant et ridicule à entendre. Mais c’est ce que EDG veut nous faire croire. Ainsi toute une société de l’envergure de EDG n’a en son sein qu’un seul technicien. Le comble! Ce pauvre, peut être compétent, risque de payer les frais d’une politique managériale laxiste. Pour rappel deux résultats d’audits incriminent la gestion de l’ex directeur, on ne pipe mot. Des groupes électrogènes défaillants ont été commandés à gros frais, résultats, obscurité aggravée, on ne dit rien. Au finish, on s’en prend à un pauvre père de famille dont le seul tort aura été certainement de ne pas pouvoir cacher ses accointances politiques. Mais vous avez dit gouvernance du grimpeur non ! Babaen Sow
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 15:13:42 +0000
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