«Sonatrach II» c’est quoi ? L’Affaire Sonatrach II concerne les accusations de malversations et de corruption impliquant des cadres et responsables algériens et la société italienne Saipem, filiale du groupe énergétique ENI, notamment. Des pôts-de-vins auraient été versés par Saipem pour l’obtention de contrats d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, durant les dernières années. D’importantes commissions occultes auraient été obtenues par l’homme d’affaires Farid Bedjaoui, intermédiaire supposé, au profit semble-t-il, de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Objet d’investigations de la justice italienne, au niveau du parquet de Milan, révélée par la presse italienne, en 2013 et durant les derniers mois et avec des rebondissements au Canada impliquant la société canadienne SNC Lavalin, cette affaire a été prise en charge enfin au niveau de la justice algérienne en 2013. Ainsi, une information judiciaire a été ouverte début février par le parquet d’Alger, suite aux informations publiées par des organes de presse algériens et faisant état de «l’implication de personnalités algériennes dans des faits à caractère pénal et plus précisément de corruption lors de l’exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l’Etat». Des investigations au niveau national et international ont été menées par la justice algérienne, déjà en charge du traitement de l’affaire Sonatrach I qui porte sur des malversations impliquant plusieurs anciens managers et cadres de la compagnie pétrolière nationale relatifs à des projets énergétiques. C. B. Mardi 13 aout 2013 lesoirdalgerie/articles/2013/08/13/print-2-152678.php
Posted on: Tue, 13 Aug 2013 13:46:22 +0000
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