Syrie — Au Nord du pays Les Kurdes chassent les rebelles de Ras - TopicsExpress



          

Syrie — Au Nord du pays Les Kurdes chassent les rebelles de Ras Al Aïn ! Brahimi rencontre de hauts responsables américains et russes à Genève pour tenter de préparer la conférence internationale de paix BEYROUTH (Reuters) — Les combattants kurdes syriens ont pris de nouveaux territoires aux rebelles islamistes dans le nord-est de la Syrie, renforçant leur emprise sur une région où ils mettent en place un régime autonome. Les Kurdes disent avoir mis en déroute leurs ennemis après trois jours de combats, tandis que des sources islamistes parlent de retrait tactique. Selon Redur Xelil, porte-parole de la branche armée du Parti de l’Union démocratique (PYD), les milices kurdes ont conquis la ville de Ras Al Aïn et tous les villages environnants. «Il n’y a pas eu de retraite, ils (les islamistes) ont subi une défaite», a-t-il dit. «Ils menaçaient directement les régions kurdes. Il y avait tous les jours des attaques de leur part», a-t-il expliqué. De source proche du Front Al Nosra, affilié à Al Qaïda, on déclare que les islamistes se sont retirés sans combattre, évoquant des problèmes pour convaincre suffisamment d’unités de rester sur le front. Ras Al Aïn se situe à la frontière turque, dans la province d’Hassakah. Sa population est à 70% kurde et 30% arabe. Les islamistes se replient vers Tel Abyad, une autre ville du Nord jouxtant la Turquie, et des sources rebelles font également état d’accrochages avec des Kurdes dans ce secteur. «Tant qu’ils sont là, ils menacent toujours nos régions. Nous reprendrons tous les territoires entre Tel Abyad et Ras Al Aïn», a averti Redur Xelil. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (Osdh), les Kurdes tiennent au moins 19 localités dans la région. Nouvelles tractations diplomatiques à Genève L’envoyé spécial de l’Onu pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a rencontré hier de hauts responsables américains et russes à Genève pour tenter de préparer la conférence internationale de paix sur la Syrie malgré des désaccords de fond sur l’avenir politique de Bachar ou la participation de l’Iran. Quelques heures avant la rencontre, Damas a réaffirmé que le président syrien se maintiendrait au pouvoir quoi qu’il arrive, jetant un doute sur la «transition» que l’hypothétique conférence «Genève II» est justement censée faciliter. De source proche de l’Onu, on doute qu’une date puisse être annoncée dans l’immédiat mais on espère «au moins constater que toutes les parties sont prêtes pour une date». Rien n’est moins sûr pourtant, à voir les divergences profondes entre interlocuteurs. «Genève II» fait suite à la première conférence de Genève sur la Syrie qui avait, en juin 2012, appelé à la création d’une autorité de transition aux pleins pouvoirs exécutifs mais n’avait pas tranché sur le sort de Bachar , dont l’opposition et les Occidentaux réclament le départ. «La Syrie —l’Etat, la nation et le peuple— demeurera et (...) Assad restera président de ce pays», a déclaré lundi soir le ministre syrien de l’Information Omran Zoabi, cité par l’agence de presse officielle Sana. Au cours du week-end, le chef de la Coalition nationale syrienne (CNS), Ahmad Jabra, a déclaré que l’opposition ne participerait pas à «Genève II» si aucun calendrier n’est fixé pour le départ de Bachar Al Assad. Il a exclu que l’Iran participe à la conférence, autre point majeur de désaccord avec les alliés de Damas. La Russie insiste pour que Téhéran soit partie prenante aux discussions et Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a rejeté hier matin les conditions posées par la CNS. Ajouté le : 06-11-2013
Posted on: Wed, 06 Nov 2013 18:50:56 +0000

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