“ Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile ” “ TOUTE - TopicsExpress



          

“ Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile ” “ TOUTE Écriture est inspirée de Dieu. ” Ces paroles, renfermées en 2 Timothée 3:16, identifient l’Auteur et l’Inspirateur des Saintes Écritures, à savoir Dieu, dont le nom est Jéhovah. Les Écritures inspirées procurent à leur lecteur une satisfaction profonde. Et quel étonnant trésor de connaissance exacte ! Assurément, les Écritures sont “ la connaissance de Dieu ” que les amis de la justice ont recherchée et prisée à travers les âges. — Prov. 2:5. 2 Parmi ces hommes avides de connaissance, il y eut Moïse, le guide et l’organisateur de la nation d’Israël, propriété de Dieu ; il déclara que l’instruction divine est rafraîchissante “ comme la rosée, comme des pluies douces sur l’herbe et comme de grosses averses sur la végétation ”. Puis vint David, vaillant guerrier et défenseur du nom de Jéhovah ; il pria en ces termes : “ Instruis-moi de ta voie, ô Jéhovah ! Je marcherai dans ta vérité. ” Citons encore Salomon, homme pacifique qui bâtit l’un des plus glorieux édifices jamais construits sur la terre, la maison de Jéhovah à Jérusalem ; il s’exprima ainsi au sujet de la sagesse divine : “ Mieux vaut l’avoir comme gain que d’avoir comme gain de l’argent, et mieux vaut l’avoir comme produit que d’avoir de l’or. Elle est plus précieuse que les coraux, et tous tes autres plaisirs ne peuvent l’égaler. ” — Deut. 32:2 ; Ps. 86:11 ; Prov. 3:14, 15. 3 Jésus, le Fils de Dieu, attacha le plus grand prix à la Parole divine ; il dit : “ Ta parole est vérité. ” À ses disciples il déclara : “ Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera. ” (Jean 17:17 ; 8:31, 32). Elle était puissante, en vérité, cette parole que Jésus avait reçue de son Père. C’était la parole de Dieu. Après sa mort, sa résurrection et son ascension à la droite de Jéhovah dans les cieux, Jésus fit d’autres révélations au sujet de la parole de son Père, donnant, entre autres, une description remarquable des bénédictions que Dieu répandra sur l’humanité dans le Paradis terrestre. Enfin, Dieu ordonna à l’apôtre Jean : “ Écris, parce que ces paroles sont fidèles et vraies. ” Toutes les paroles des Écritures inspirées sont “ fidèles et vraies ”, et elles procurent des bienfaits incommensurables à ceux qui les observent. — Rév. 21:5. 4 Comment reçoit-on ces bienfaits ? La pensée complète de l’apôtre Paul exprimée en 2 Timothée 3:16, 17 fournit la réponse : “ Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice, pour que l’homme de Dieu soit pleinement qualifié, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne. ” Les Écritures inspirées sont donc utiles pour enseigner la vraie doctrine et la bonne conduite, pour remettre les choses en ordre dans notre esprit et dans notre vie, pour nous reprendre et nous discipliner afin que nous marchions humblement dans la vérité et dans la justice. Si nous nous soumettons à l’enseignement de la Parole de Dieu, nous deviendrons “ les compagnons de travail de Dieu ”. (1 Cor. 3:9.) Il n’y a pas de plus grand privilège sur terre aujourd’hui que d’être occupé dans l’œuvre de Dieu en tant qu’‘ homme de Dieu pleinement qualifié et parfaitement équipé ’. UN SOLIDE FONDEMENT POUR LA FOI 5 Être un compagnon de travail de Dieu sous-entend avoir la foi. Mais ne confondons pas la foi avec la simple crédulité si répandue aujourd’hui. Beaucoup pensent qu’une croyance quelconque — sectaire, évolutionniste, philosophique — est suffisante. Or, l’homme de Dieu doit retenir “ toujours le modèle des paroles salutaires [...] avec la foi et l’amour qui se rapportent à Christ Jésus ”. (2 Tim. 1:13.) Sa foi doit être réelle, vivante, car “ la foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas ”. Elle doit être fondée sur une solide croyance en Dieu et en sa promesse de récompenser ceux qui lui sont agréables (Héb. 11:1, 6). Une telle foi ne s’obtient que par l’étude assidue de la Parole de Dieu, la Bible. Elle a pour fondement l’amour profond de la Bible et du Dieu de la Bible, Jéhovah, ainsi que de son Fils, Jésus Christ. Il n’existe qu’une seule foi vivante de cette qualité, de même qu’il n’y a qu’un seul Seigneur, Jésus Christ, et un seul Dieu et Père de tous, Jéhovah. — Éph. 4:5, 6. 6 Il nous faut savoir ce qu’est la Parole de Dieu, connaître son origine, son autorité, son but et aussi sa puissance pour la justice. Si nous apprécions la valeur de son beau message, nous aurons la foi. Bien plus, nous en viendrons à aimer la Bible et son Auteur avec une ferveur telle que rien ne pourra jamais ébranler cette foi et cet amour. Ce sont les Écritures, lesquelles renferment les paroles de Jésus Christ, qui posent un solide fondement pour la foi. La vraie foi est celle qui endure l’épreuve cruelle et les persécutions, qui résiste aux sollicitations matérialistes et philosophiques d’une société athée. Elle triomphera glorieusement jusque dans le monde nouveau et juste de Dieu. “ Voici la victoire qui a vaincu le monde : notre foi. ” — 1 Jean 5:4. 7 Pour acquérir et garder la foi, efforçons-nous d’aimer toujours davantage la Parole inspirée de Dieu. Ces Écritures sont un don incomparable de Dieu à l’humanité, une mine de richesses spirituelles dont la sagesse est insondable et dont le pouvoir d’éclairer et d’inciter à la justice excède celui de tous les autres livres jamais écrits. Tandis que nous creuserons pour amasser la connaissance de la Parole de Dieu, nous serons amenés à nous exclamer avec l’apôtre Paul : “ Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! ” Connaître les Écritures inspirées et leur Auteur, c’est emprunter le sentier de la joie où il y a des choses agréables pour toujours. — Rom. 11:33 ; Ps. 16:11. JÉHOVAH, UN DIEU DE COMMUNICATION 8 Ainsi s’exclama David au sujet de la gloire du nom de Jéhovah : “ Tu es grand et tu fais des choses prodigieuses ; tu es Dieu, toi seul. ” (Ps. 86:10). Jéhovah a fait beaucoup de “ choses prodigieuses ” pour l’humanité sur terre ; entre autres, il lui a communiqué sa Parole. Oui, Jéhovah est un Dieu de communication, un Dieu qui s’exprime dans l’intérêt de ses créatures. Combien devrions-nous être reconnaissants de ce que notre Créateur n’est pas un souverain distant, entouré de mystères et insensible aux besoins des amis de la justice ! Comme il le fera aussi dans le monde nouveau à venir, Jéhovah réside déjà maintenant avec ceux qui exercent la foi en lui et qui l’aiment, à la manière d’un Père attentionné qui communique de bonnes choses à ses enfants qui le questionnent (Rév. 21:3). Notre Père céleste n’a rien de commun avec les dieux-démons que l’on représente sous la forme d’idoles effrayantes et muettes. Les dieux de métal et de pierre n’entretiennent pas de relations paternelles avec leurs adorateurs plongés dans l’aveuglement. Ils ne peuvent rien leur communiquer de profitable. Vraiment, “ ceux qui les font deviendront comme elles [les idoles] ”. — Ps. 135:15-19 ; 1 Cor. 8:4-6. 9 Jéhovah est le “ Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité ”. (Ex. 34:6.) Dans sa grande bonté de cœur, il a communiqué d’abondantes vérités aux hommes. Il s’agit de conseils avisés destinés à les guider et de prophéties qui éclairent le sentier menant à des bénédictions futures. “ Car toutes les choses qui ont été écrites jadis ont été écrites pour notre instruction, afin que, grâce à notre endurance et à la consolation des Écritures, nous ayons l’espérance. ” (Rom. 15:4). Des régions d’en haut, des cieux mêmes, ont été transmises des vérités précieuses pour l’instruction des hommes, qui sont des régions d’en bas. — Jean 8:23. 10 Jéhovah n’a jamais communiqué avec les hommes dans une langue inconnue d’eux ; il l’a toujours fait dans leur propre langue, la langue vivante de ses fidèles témoins (Actes 2:5-11). À Adam, à Noé, à Abraham, à Moïse et aux prophètes hébreux, Jéhovah parla dans la langue originelle des hommes, connue aujourd’hui sous le nom d’hébreu. Cette langue demeura en usage aussi longtemps qu’elle put être comprise ; ainsi, on la parlait encore au temps de Saul de Tarse, à qui Jésus ressuscité s’adressa en hébreu (Actes 26:14). Quand l’araméen des Chaldéens se répandit parmi les Israélites exilés, Jéhovah communiqua alors avec eux dans cette langue, car c’est celle qu’ils comprenaient (Ezra 4:8–6:18 ; 7:12-26 ; Dan. 2:4b–7:28). Plus tard, lorsque le grec devint la langue internationale et celle parlée par la majorité de ses témoins, Jéhovah transmit ses messages et les sauvegarda dans cette langue. Les paroles conservées dans la Bible sont des messages de Jéhovah toujours communiqués dans une langue vivante pour le profit des hommes humbles qui aiment la vérité. 11 Jéhovah est le Créateur du cerveau et des organes de la parole que sont la langue, la bouche et la gorge, et grâce auxquels il est possible de former les sons complexes des différents systèmes de langage. On peut donc dire que Jéhovah est à l’origine de toutes les langues. Son pouvoir sur la langue de l’humanité fut démontré par le miracle qu’il opéra à la tour de Babel (Ex. 4:11 ; Gen. 11:6-9 ; 10:5 ; 1 Cor. 13:1). Aucune langue ne lui est étrangère. Non seulement il donna à l’homme la langue hébraïque originelle, mais, en créant le cerveau et les organes de la parole, il posa aussi le fondement de l’araméen, du grec et des quelque 3 000 langues parlées aujourd’hui. LA LANGUE DE LA VÉRITÉ 12 Quelles qu’aient pu être les langues humaines utilisées par Jéhovah, il s’est toujours exprimé dans la langue de la vérité et non en des termes mystiques. La langue de la vérité est simple et facile à saisir (Tseph. 3:9). L’homme tiré du sol comprend aisément les figures à trois dimensions, celles qui ont une hauteur, une largeur et une longueur, et qui sont fixées dans le cours du temps. Voilà pourquoi Jéhovah a représenté les choses invisibles par des symboles que l’esprit humain peut concevoir. Prenons l’exemple du tabernacle conçu par Dieu et érigé par Moïse dans le désert. Sous l’inspiration divine, Paul se servit des symboles à trois dimensions de ce tabernacle pour expliquer les réalités glorieuses des cieux mêmes. — Héb. 8:5 ; 9:9. 13 Voici un autre exemple : Jéhovah, qui est esprit, n’est pas physiquement assis sur un trône dans les cieux. Toutefois, il a utilisé un tel symbole visible pour se faire comprendre des hommes, lesquels sont liés par des réalités visibles. Lorsqu’il siège à la cour céleste, c’est exactement comme lorsqu’un roi terrestre ouvre une séance en prenant place sur son trône. — Dan. 7:9-14. FACILE À TRADUIRE 14 La Bible ayant été écrite dans des termes simples, faciles à comprendre, il est possible de traduire ses symboles et les faits qu’elle relate avec clarté et précision dans la plupart des langues modernes. La puissance et la force originelles de la vérité sont préservées dans toutes les traductions. Des mots simples, propres au langage de tous les jours, tels “ cheval ”, “ guerre ”, “ couronne ”, “ trône ”, “ mari ”, “ femme ” et “ enfants ”, évoquent une idée précise dans toutes les langues. Cela fait contraste avec les écrits philosophiques humains, qui ne se prêtent pas toujours à une traduction exacte. Leurs expressions compliquées et leurs terminologies abstraites peuvent rarement être rendues avec précision dans une autre langue. 15 La puissance d’expression de la Bible est de loin supérieure. Même lorsque Dieu envoya ses messages de jugement à des incroyants, il employa, non pas un langage philosophique, mais plutôt des symboles d’usage courant. C’est ce qui ressort de Daniel 4:10-12, où le royaume d’un monarque païen vantard est sommairement représenté par un arbre, et ce qui arrive ensuite à cet arbre annonce avec précision des événements futurs. Tous ces messages ont clairement été traduits dans d’autres langues. Dans son amour, Jéhovah a ainsi communiqué sa Parole pour que ‘ la vraie connaissance devienne abondante ’. Cela nous a grandement aidés à comprendre les prophéties en ce “ temps de la fin ”. — Dan. 12:4. UNE LIGNE DE COMMUNICATION 16 Certains demanderont peut-être : Quel a été le moyen de communication utilisé ? Illustrons notre réponse par un exemple moderne. La chaîne de communication comprend 1) le locuteur ou émetteur du message, 2) le transmetteur, 3) le système de transmission du message, 4) le récepteur et 5) l’auditeur. En matière de communications téléphoniques, la chaîne est la suivante : 1) l’usager émet le message, 2) le transmetteur téléphonique convertit le message en impulsions électriques, 3) la ligne téléphonique véhicule les impulsions électriques à destination, 4) le récepteur reconvertit les impulsions en message audible et 5) le correspondant reçoit le message. Pareillement dans les cieux 1) Jéhovah fait des déclarations, 2) sa Parole officielle ou Porte-parole, connu maintenant sous le nom de Jésus Christ, transmet la plupart du temps ces messages, 3) l’esprit saint de Dieu ou force agissante sert de moyen ou système de transmission vers la terre, 4) le prophète de Dieu sur terre reçoit ces messages et 5) il les publie dans l’intérêt du peuple de Dieu. De même qu’on se servira parfois d’un messager pour porter une importante missive, de même il est arrivé que Jéhovah décide d’envoyer des messagers spirituels ou anges pour transmettre des cieux un message à ses serviteurs terrestres. — Gal. 3:19 ; Héb. 2:2. MODE D’INSPIRATION 17 L’expression “ inspirée de Dieu ” vient du grec théopneustos qui signifie “ soufflée par Dieu ”. (Voir 2 Timothée 3:16, première note.) C’est son esprit ou force agissante que Dieu a ‘ soufflé ’ sur des hommes fidèles afin qu’ils compilent et rédigent les Saintes Écritures. Cette méthode s’appelle l’inspiration. Les prophètes et autres fidèles serviteurs de Jéhovah ainsi inspirés avaient l’esprit porté par cette force agissante. Autrement dit, ils recevaient de Dieu des messages et des représentations de ses desseins, lesquels s’imprimaient profondément dans leur esprit. “ Car la prophétie n’a jamais été apportée par la volonté de l’homme, mais des hommes ont parlé de la part de Dieu, comme ils étaient portés par l’esprit saint. ” — 2 Pierre 1:21 ; Jean 20:21, 22. 18 Alors que ces hommes de Dieu étaient éveillés et entièrement conscients ou bien qu’ils rêvaient dans leur sommeil, l’esprit de Dieu implantait profondément en eux le message émanant de l’auteur divin de la ligne de communication. Dès réception de ce message, le prophète avait la responsabilité de le transmettre oralement à autrui. Quand Moïse et d’autres prophètes fidèles reviendront par la résurrection, ils pourront certainement confirmer l’exactitude du texte de leurs écrits qui a été préservé, car leur cerveau sensible recréé gardera encore clairement le souvenir du message originel reçu. De la même manière, l’apôtre Pierre fut si impressionné par la vision de la transfiguration qu’il fut capable de faire le récit vivant de sa magnificence plus de 30 ans après. — Mat. 17:1-9 ; 2 Pierre 1:16-21. L’AUTEUR ET SON DOIGT 19 Tous les auteurs se servent de leurs doigts pour écrire ; dans les temps anciens ils utilisaient la plume ou le stylet, et de nos jours on se sert d’un stylo, d’une machine à écrire ou d’un ordinateur. On dit que le produit du travail de ces doigts provient du cerveau de leur possesseur. Saviez-vous que Dieu a un doigt ? Eh oui, car Jésus parla de l’esprit de Dieu comme de son “ doigt ”. Quand Jésus guérit un possédé qui recouvra ainsi l’usage de la parole et la vue, ses ennemis religieux blasphémèrent quant au moyen utilisé par Jésus pour chasser le démon. Selon Matthieu, Jésus leur dit : “ Si c’est par le moyen de l’esprit de Dieu que j’expulse les démons, le royaume de Dieu vous a donc atteints. ” (Mat. 12:22, 28). Luc élargit notre compréhension en citant les paroles de Jésus prononcées en une occasion semblable : “ Mais si c’est par le moyen du doigt de Dieu que j’expulse les démons, le royaume de Dieu vous a donc atteints. ” (Luc 11:20). Des siècles auparavant, les prêtres-magiciens d’Égypte avaient été forcés de reconnaître que les plaies envoyées sur le pays étaient une démonstration de la puissance supérieure de Jéhovah ; ils déclarèrent : “ C’est le doigt de Dieu ! ” — Ex. 8:18, 19. 20 En accord avec les différents emplois du mot “ doigt ”, on comprend que le “ doigt de Dieu ” est très puissant, et que cette expression s’applique bien à son esprit, qu’il utilisa pour la rédaction de la Bible. Ainsi, les Écritures nous informent que le “ doigt de Dieu ” grava les Dix Commandements sur les deux tablettes de pierre (Ex. 31:18 ; Deut. 9:10). Quand Dieu se servit d’hommes pour écrire les différents livres de la Sainte Bible, son doigt symbolique ou esprit était pareillement la force qui guidait leur plume. L’esprit saint de Dieu est invisible, mais il a merveilleusement agi et, comme effet visible et tangible de son action, l’humanité a reçu le don précieux qu’est la Parole divine de vérité, Sa Bible. Il ne fait aucun doute que l’Auteur de la Bible est Jéhovah Dieu, la Source céleste de communication. DÉBUT DU RECUEIL INSPIRÉ 21 Comme nous l’avons vu, Jéhovah “ donna à Moïse [...] deux tablettes du Témoignage, tablettes de pierre écrites du doigt de Dieu ”. (Ex. 31:18.) Ces tablettes comprenaient les Dix Commandements, et l’on note avec intérêt que ce document officiel cite huit fois le nom divin Jéhovah. En cette même année, 1513 av. n. è., Jéhovah ordonna à Moïse de se mettre à écrire un recueil permanent. Ainsi débuta la rédaction des Saintes Écritures (Ex. 17:14 ; 34:27). Dieu ordonna aussi à Moïse de construire “ l’arche du témoignage ” ou “ l’arche de l’alliance ”, coffre artistement travaillé dans lequel les Israélites devaient conserver ce témoignage divin des plus précieux (Ex. 25:10-22 ; 1 Rois 8:6, 9). Les plans de l’Arche et du tabernacle qui l’abritait ont été fournis par Jéhovah, et le maître d’œuvre, Betsalel, fut “ rempli de l’esprit de Dieu en sagesse, en intelligence, en connaissance et en tout genre de savoir-faire ”, pour exécuter son travail selon le modèle divin. — Ex. 35:30-35. 22 Pour faire connaître ses desseins, Dieu “ a parlé à bien des reprises et de bien des manières ” sur une longue période (Héb. 1:1). Les écrivains rédigèrent sa Parole sur 1 610 ans environ, soit de 1513 av. n. è. à 98 de n. è. environ. Jéhovah Dieu, l’unique Auteur, employa une quarantaine de ces scribes ou secrétaires humains. Tous ces co-rédacteurs étaient hébreux et donc membres de la nation à qui “ les déclarations sacrées de Dieu [...] ont été confiées ”. (Rom. 3:2.) Parmi eux, huit étaient des Juifs devenus chrétiens qui avaient connu Jésus personnellement ou par l’intermédiaire de ses apôtres. Les Écritures inspirées écrites avant leur époque annonçaient la venue du Messie ou Christ (1 Pierre 1:10, 11). Leur différence de milieu n’empêcha pas tous ces rédacteurs de la Bible, de Moïse à l’apôtre Jean, de défendre la souveraineté de Jéhovah et de proclamer ses desseins sur la terre. Ils écrivirent au nom de Jéhovah et par la puissance de son esprit. — Jér. 2:2, 4 ; Ézék. 6:3 ; 2 Sam. 23:2 ; Actes 1:16 ; Rév. 1:10. 23 Plusieurs de ces rédacteurs inclurent dans leurs écrits la compilation de documents provenant de témoins oculaires, d’écrivains antérieurs qui n’étaient pas tous inspirés de Dieu. Moïse, par exemple, put compiler certaines parties de la Genèse à partir de récits faits par des témoins oculaires ; il en fut de même de Samuel, qui écrivit le livre des Juges. Jérémie compila Un et Deux Rois, et Ezra écrivit Un et Deux Chroniques en grande partie de cette manière. L’esprit saint guida ces compilateurs dans le choix des parties de documents humains antérieurs à incorporer dans les Écritures, authentifiant ainsi ces compilations. À compter de leur compilation, ces extraits de documents anciens firent partie des Écritures inspirées. — Gen. 2:4 ; 5:1 ; 2 Rois 1:18 ; 2 Chron. 16:11. 24 Dans quel ordre les 66 livres de la Bible nous sont-ils parvenus ? Quelle période de l’éternité couvrent-ils ? Après avoir décrit la création du ciel et de la terre et l’aménagement de celle-ci comme demeure de l’homme, le livre de la Genèse relate les débuts de l’histoire humaine depuis la création du premier homme en 4026 av. n. è. Les écrits sacrés rapportent ensuite les événements importants qui se sont succédé jusque peu après 443 av. n. è. Puis, après un intervalle de plus de 400 ans, le récit reprend à partir de 3 av. n. è. jusque vers 98 de n. è. Ainsi, sur le plan historique, les Écritures couvrent une période de 4 123 années. 25 Le tableau de la page 12 indique l’origine des rédacteurs de la Bible et l’ordre dans lequel les écrits bibliques nous sont parvenus. LE “ LIVRE ” COMPLET DE LA VÉRITÉ DIVINE 26 Le recueil des Saintes Écritures, de la Genèse à la Révélation, constitue un livre complet, une bibliothèque complète dont les livres sont tous inspirés par le seul Auteur suprême. Ce recueil ne doit pas être divisé en deux parties, de telle sorte que l’une des deux soit regardée comme moins importante. Les Écritures hébraïques et les Écritures grecques chrétiennes sont indispensables les unes aux autres. Les dernières s’ajoutent aux premières pour former le livre complet de la vérité divine. Les 66 livres de la Bible, tous ensemble, constituent l’unique bibliothèque des Saintes Écritures. — Rom. 15:4. 27 La tradition commet l’erreur de diviser la Parole écrite de Dieu en deux parties, appelant la première, de Genèse à Malaki, “ Ancien Testament ”, et la seconde, de Matthieu à Révélation, “ Nouveau Testament ”. En 2 Corinthiens 3:14, La Sainte Bible, par A. Crampon (1904), par exemple, parle de “ la lecture de l’ancien Testament ”, mais ici, l’apôtre ne fait pas référence aux Écritures hébraïques anciennes dans leur totalité, et il ne veut pas dire non plus que les Écritures chrétiennes inspirées constituent un “ nouveau testament [alliance] ”. L’apôtre fait allusion à l’alliance de la Loi que Moïse a consignée dans le Pentateuque et qui ne forme qu’une partie des Écritures préchrétiennes. Voilà pourquoi il ajoute au verset suivant 3:15 : “ Chaque fois que Moïse est lu. ” Le mot grec rendu par “ testament ” dans certaines versions a invariablement été traduit par “ alliance ” dans de nombreuses traductions modernes. — Mat. 26:28 ; 2 Cor. 3:6, 14, Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau ; Osty ; Traduction Œcuménique de la Bible. 28 Ce qui a été consigné et préservé comme étant les Saintes Écritures ne doit pas être falsifié (Deut. 4:1, 2 ; Rév. 22:18, 19). L’apôtre Paul écrit à ce sujet : “ Cependant, même si nous ou un ange du ciel, nous venions à vous annoncer comme une bonne nouvelle quelque chose qui va au-delà de ce que nous vous avons annoncé comme une bonne nouvelle, qu’il soit maudit. ” (Gal. 1:8 ; voir aussi Jean 10:35). Toutes les paroles prophétiques de Jéhovah doivent s’accomplir en leur temps. “ Ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche. Elle ne reviendra pas vers moi sans résultat, mais elle ne manquera pas d’exécuter ce en quoi j’ai pris plaisir et, à coup sûr, elle aura du succès dans ce pour quoi je l’ai envoyée. ” — Is. 55:11. EXAMINONS LES ÉCRITURES 29 Dans les chapitres suivants, les 66 livres des Saintes Écritures sont examinés dans l’ordre. On y trouve une description du cadre de chacun d’eux et des renseignements sur chaque écrivain ; l’époque de la composition et, dans certains cas, la période embrassée par le texte sont également précisées. La preuve est aussi faite de l’authenticité du livre et de son appartenance aux Écritures inspirées. Une telle preuve peut être fournie par les paroles de Jésus Christ ou les écrits inspirés des autres serviteurs de Dieu. Il arrive très souvent que l’authenticité d’un livre soit établie par la réalisation indéniable des prophéties bibliques ou par des preuves intrinsèques comme l’harmonie du texte, l’honnêteté et la franchise de l’écrivain. L’archéologie et l’histoire profane digne de foi apportent aussi leur témoignage. 30 Dans la description de chaque livre, nous nous sommes efforcés de mettre l’accent sur le puissant message de l’écrivain de manière à susciter dans le cœur du lecteur un profond amour pour les Écritures inspirées et leur Auteur, Jéhovah Dieu, et ainsi augmenter l’estime qu’il porte au message vivant de la Parole de Dieu pour sa valeur pratique, son harmonie et sa beauté. Le contenu des livres est divisé par sous-titres pour en faciliter l’étude, mais il ne s’agit pas là d’une division arbitraire des livres de la Bible. Chacun d’eux est en lui-même une entité qui contribue de façon appréciable à la compréhension des desseins divins. 31 À la fin de chaque livre, il est démontré en quoi cette partie des Écritures inspirées est “ utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice ”. (2 Tim. 3:16.) La réalisation des prophéties est analysée, quand elles sont citées postérieurement dans le témoignage inspiré des rédacteurs de la Bible. Le rôle de chaque livre dans le développement du thème général de la Bible est également démontré. La Bible n’est pas un mythe. Elle renferme le seul message vivant pour les hommes. Du premier livre, la Genèse, au dernier, la Révélation, les Écritures inspirées rendent témoignage au dessein du Créateur de l’univers, Jéhovah Dieu, qui est de sanctifier son nom par le moyen du Royaume placé sous l’autorité de sa Semence. Tel est le fondement de la glorieuse espérance offerte à tous les amis de la justice. — Mat. 12:18, 21. 32 Après l’analyse des 66 livres de la Bible, quelques chapitres sont consacrés à l’examen de son contexte. Ces études portent sur la géographie de la Terre promise, la chronologie des événements de la Bible, les traductions bibliques, les preuves archéologiques et autres de l’authenticité des Saintes Écritures et du catalogue biblique. Cette partie renferme également d’autres informations précieuses et des tableaux. Tout cela a pour objet de nous faire apprécier davantage la Bible, le livre le plus utile et le plus pratique sur terre aujourd’hui. 33 L’Auteur divin a longuement parlé aux hommes. Tout ce qu’il a fait pour ses enfants terrestres témoigne d’un amour profond et d’un intérêt paternel. Grâce aux Saintes Écritures, il nous a pourvus d’un remarquable recueil d’écrits inspirés. C’est vraiment un trésor incomparable, une grande bibliothèque constituée d’enseignements ‘ soufflés par Dieu ’, dont la richesse et l’étendue sont de loin supérieures aux ouvrages des hommes. L’étude assidue de la Parole de Dieu n’est pas “ une fatigue pour la chair ” ; au contraire, elle procurera des bienfaits éternels à ceux qui connaissent “ la parole de Jéhovah [laquelle] subsiste pour toujours ”. — Eccl. 12:12 ; 1 Pierre 1:24, 25. [Questions d’étude] 1. Comment la Bible identifie-t-elle son Auteur, et quelle sorte de connaissance les Écritures procurent-elles ? 2. Comment Moïse, David et Salomon considéraient-ils la sagesse divine ? 3. Quel prix Jésus et Dieu lui-même attachèrent-ils à la Parole divine ? 4. En quoi les Écritures inspirées sont-elles utiles ? 5. Qu’est-ce que la foi, et quelle est la seule façon de l’acquérir ? 6. Quelle est la qualité de la vraie foi ? 7. Quels bienfaits se procurent ceux qui trouvent la sagesse de la Bible ? 8. a) Pourquoi devrions-nous être reconnaissants de ce que Jéhovah est un Dieu de communication ? b) En quoi diffère-t-il des dieux-démons ? 9. Quel message Dieu a-t-il envoyé des régions d’en haut ? 10. En quelles langues Jéhovah a-t-il communiqué, et pourquoi ? 11. Pourquoi peut-on dire que Jéhovah est à l’origine de toutes les langues ? 12, 13. a) Comment Jéhovah a-t-il rendu ses communications intelligibles ? b) Citez des exemples. 14, 15. Pourquoi la Bible, à l’inverse des ouvrages philosophiques humains, est-elle facile à traduire en d’autres langues ? Illustrez votre réponse. 16. À quoi peut-on comparer le canal de communication de Jéhovah ? 17. Quel mot grec traduit l’expression “ inspirée de Dieu ”, et comment sa signification nous aide-t-elle à comprendre les modes d’inspiration ? 18. À quel point les messages inspirés ont-ils marqué les hommes qui les ont reçus ? 19. Qu’est-ce que le “ doigt ” de Dieu ? Citez les passages des Écritures qui le confirment. 20. Comment le “ doigt ” de Dieu a-t-il opéré, et avec quel résultat ? 21. a) Comment la rédaction des Écritures a-t-elle débuté ? b) Comment Jéhovah a-t-il veillé à leur préservation ? 22. a) Qui est l’Auteur des Écritures inspirées, et combien de temps leur rédaction a-t-elle duré ? b) Qui étaient les co-rédacteurs de la Bible, et que sait-on à leur sujet ? 23. Quels documents anciens certains rédacteurs de la Bible ont-ils utilisés, et comment ces documents sont-ils devenus des écrits divinement inspirés ? 24, 25. a) Quelle période de l’Histoire la Bible couvre-t-elle ? b) Relevez quelques points intéressants du tableau de la page 12. 26. De quelle façon les Écritures forment-elles un livre complet ? 27. Pourquoi les expressions “ Ancien Testament ” et “ Nouveau Testament ” sont-elles impropres ? 28. Quelle certitude avons-nous au sujet des prophéties de la Bible ? 29. Quelle introduction à l’étude de chaque livre de la Bible trouve-t-on dans le présent ouvrage ? 30. Comment le contenu de chacun des livres bibliques est-il présenté ? 31. a) Comment l’utilité de chaque livre est-elle soulignée ? b) Quel glorieux thème est mis en évidence tout au long de l’analyse de chaque livre biblique ? 32. Quelles autres informations viendront augmenter le prix que nous attachons à la Bible ? 33. À quoi peut-on comparer la Bible, et de quelle utilité est l’étude de ce livre ? [Tableau, page 12] LES RÉDACTEURS INSPIRÉS DE LA BIBLE ET LEURS ÉCRITS (Ordre chronologique) Ordre Écrivains Occupations Fin du travail Écrits de composition 1. Moïse Érudit, berger, 1473 av. n. è. Genèse ; Exode ; prophète, guide Lévitique ; Job ; Nombres ; Deutéronome ; Psaume 90 (et peut-être 91) 2. Josué Guide vers 1450 av. n. è. Josué 3. Samuel Lévite, prophète av. 1080 av. n. è. Juges ; Ruth ; une partie de Un Samuel 4. Gad Prophète vers 1040 av. n. è. Partie de Un Samuel ; Deux Samuel (les deux avec Nathân) 5. Nathân Prophète vers 1040 av. n. è. Voir ci-dessus (avec Gad) 6. David Roi, berger, 1037 av. n. è. La plupart des musicien Psaumes 7. Fils de Quelques Psaumes Qorah 8. Asaph Chanteur Quelques Psaumes 9. Hémân Sage Psaume 88 10. Éthân Sage Psaume 89 11. Salomon Roi, bâtisseur, vers 1000 av. n. è. La plupart des sage Proverbes ; Chant de Salomon ; Ecclésiaste ; Psaume 127 12. Agour Proverbes 30 13. Lemouël Roi Proverbes 31 14. Yona Prophète vers 844 av. n. è. Yona 15. Yoël Prophète vers 820 av. n. è. ? Yoël 16. Amos Gardien de vers 804 av. n. è. Amos troupeaux, prophète 17. Hoshéa Prophète apr. 745 av. n. è. Hoshéa 18. Isaïe Prophète apr. 732 av. n. è. Isaïe 19. Mika Prophète av. 717 av. n. è. Mika 20. Tsephania Prince, prophète av. 648 av. n. è. Tsephania 21. Nahoum Prophète av. 632 av. n. è. Nahoum 22. Habaqouq Prophète vers 628 av. n. è. ? Habaqouq 23. Obadia Prophète vers 607 av. n. è. Obadia 24. Ézékiel Prêtre, prophète vers 591 av. n. è. Ézékiel 25. Jérémie Prêtre, prophète 580 av. n. è. Un et Deux Rois ; Jérémie ; Lamentations 26. Daniel Prince, chef, vers 536 av. n. è. Daniel prophète 27. Haggaï Prophète 520 av. n. è. Haggaï 28. Zekaria Prophète 518 av. n. è. Zekaria 29. Mordekaï Premier ministre vers 475 av. n. è. Esther 30. Ezra Prêtre, copiste, vers 460 av. n. è. Un et Deux administrateur Chroniques ; Ezra 31. Nehémia Fonctionnaire de apr. 443 av. n. è. Nehémia cour, gouverneur 32. Malaki Prophète apr. 443 av. n. è. Malaki 33. Matthieu Collecteur vers 41 de n. è. Matthieu d’impôts, apôtre 34. Luc Médecin, vers 61 de n. è. Luc ; Actes missionnaire 35. Jacques Surveillant av. 62 de n. è. Jacques (frère de Jésus) 36. Marc Missionnaire vers 60-65 de n. è. Marc 37. Pierre Pêcheur, apôtre vers 64 de n. è. Un et Deux Pierre 38. Paul Missionnaire, vers 65 de n. è. Un et Deux apôtre, fabricant Thessaloniciens ; de tentes Galates ; Un et Deux Corinthiens ; Romains ; Éphésiens ; Philippiens ; Colossiens ; Philémon ; Hébreux ; Un et Deux Timothée ; Tite 39. Jude Disciple vers 65 de n. è. Jude (frère de Jésus) 40. Jean Pêcheur, apôtre vers 98 de n. è. Révélation ; Jean ; Un, Deux et Trois Jean
Posted on: Fri, 23 Aug 2013 07:55:29 +0000

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