UN OFFICIER ET 47 MILITAIRES CONGOLAIS ENLEVÉS LORS DUNE INCURSION DE LARMÉE ANGOLAISE À KIMONGO. Lundi 14 septembre 2013, Très tôt le matin, larmée angolaise entre en territoire congolais, où était enterré lindépendantiste cabindais Maurico Sabata par les membres du « Front de Libération de lEnclave du Cabinda (FLEC) », pour faire un campement de larmée dans le but est de traquer les indépendantistes cabindais du « FLEC » dans la forêt du mayombe et au Congo-Brrazzaville. Mais cette incursion tourne mal, un officier congolais est enlevé et emmener au Cabinda voisin par larmée angolaise. De notre correspondant à Dolisie. Le commandant militaire de la zone de Kimongo, Christian Euloge Loubaki, enleé par les soldats angolais le lundi 14 septembre 2013 et conduit au Cabinda voisin occupé par larmée angolaise. Dans la guerre civile qui oppose létat angolais aux indépendantistes cabindais, larmée angolaise a reçu lordre de sinstaller à la frontière franco-congolaise située dans le massif du Mayombe. Mais voilà, quelle sinstalle dans la région le dimanche 13 septembre 2013 où est enterré lindépendantiste cabindais Maurico Sabata. Or ce dernier est enterré en territoire congolais dans le village de Kimongo, une base de repli des maquisards cabindais venus de la forêt du Mayombe. Larmée angolaise a-t-elle confondue de territoire ? Alerté depuis la ville de Dolisie où il se trouvait, Christian Euloge Loubaki, commandant de zone de Kimongo et natif de la région se rend dans les lieux avec ses militaires composé dun petit détachement militaire en renfort aux soldats sur le terrain dans le souci de dissuader larmée angolaise de faire leur campement ailleurs, car en effet, kimongo ne se trouve pas en territoire cabindais occupé par lAngola. En fait, Brazzaville lavait envoyé pour négocier un compromis. Lintervention du commandant de zone Christian Euloge Loubaki na pas du tout été de bonnes augures aux officiers de l’armée angolaise, qui ont décidé de revenir, tôt le matin du lundi 13 septembre 2013, avec des renforts dun contingent militaire supérieur à celui des congolais et composé de blindés, pour simposer en force sur le territoire congolais. Cette incursion a permis à larmée angolaise de prendre en otage le commandant de zone congolais et 47 militaires, puis envoyés en territoire cabindais occupé par larmée angolaise. Depuis lattaque meurtrière du 08 janvier 2010 de léquipe togolaise par les indépendantistes cabindais, lors de la « Coupe dAfrique des Nation (CAN) », larmée angolaise (avec la complicité des autorités congolaises) a lhabitude de violer pendant un certain temps, le territoire congolais à la recherche des indépendantistes cabindais du « FLEC ». À lheure actuelle, larmée angolaise occupe toujours le village de Kimongo et se déploie dans les comunes de Pangui, Iloupaga, Yanza et Ngandambinda. Les habitants de toutes ces communues seraient en fuite vers Dolisie la ville la plus proche. De nombreuses questions subsistent : Pourquoi une telle réaction de larmée angolaise ??? Les troupes angolaises opérant en territoire cabindais, sont elles incontrôlées par létat angolais ??? Où sagit-il dune opération voulue par Luanda pour destabiliser le Congo en guerre civile pour renverser le voisin encombrant ??? Brazzaville joue t-elle la carte de lapaisement pour éviter léclosion de la rebellion congolaise depuis Kimongo ??? Le Commandant de zone de Kimongo, actuellement détenue par les soldats angolais, a été nommé par le régime de Sassou, il a prêté serment le même jour quil occupe ce poste depuis 6 mois, son arrestation par larmée angolaise sonne un coup dur à la souveraineté de lintégrité territoriale du Congo-Brazzaville, mais le plus curieux, cest le silence radio des médias, des autorités angolaises et congolaises. La commune de Kimongo est proche de la frontière comprise entre la RDC, la commune Pangui du Congo-Brazzaville et la commune Mickonge en territoire cabindais occupé par larmée angolaise. Cest de cette frontière que larmée angolaise était passée pour aider les milices de Sassou en guerre civile contre les troupes loyalistes du président Lissouba, donnant ainsi, la victoire au dictateur Denis Sassou NGuesso. Dans le Cabinda occupé, Luanda maintient un fort contingent de forces de sécurité dont les effectifs se montent à environ 40 000 hommes pour une population d’à peine 500 000 habitants. Une force qui, d’habitude, est accusée de violations de droits de l’homme par les organisations internationales mais cette incursion en territoire étranger nest pas une première, en effet, une partie de territoire de la RDC située à la frontière angolaise est envahie par les troupes angolaises. Affaire à suivre !!!
Posted on: Thu, 17 Oct 2013 07:54:29 +0000
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