Une attaque à deux têtes Auteurs de onze des treize derniers - TopicsExpress



          

Une attaque à deux têtes Auteurs de onze des treize derniers buts girondins, Cheick Diabaté et Henri Saivet composent le duo d’attaquants en forme. À confirmer aujourd’hui à Geoffroy-Guichard. C’est une statistique marquante : Henri Saivet et Cheick Diabaté ont inscrit, à eux deux, onze des treize derniers buts de leur équipe, dont six consécutivement, série en cours (1). Leurs trajectoires, désormais orientées vers le haut, ont pourtant des points de départ bien éloignés. Autant Henri Saivet (22 ans) plus jeune joueur à avoir signé professionnel aux Girondins, à 16 ans, semblait très tôt programmé à faire carrière, autant Cheick Diabaté a dû prendre des chemins de traverse avant d’imposer son gabarit et son jeu atypique au plus haut niveau. Leur duo au banc d’essai. 1 Cheick Diabaté grandit encore Alain Bénédet, l’adjoint de Francis Gillot en sourit encore : « Je n’avais jamais connu un attaquant aussi dégingandé. Dans son style, je ne vois que Peter Crouch (attaquant anglais de Stoke City, NDLR) ». Aujourd’hui, l’international malien ne fait plus rire personne en Ligue 1, l’adjoint de Francis Gillot pour les attaquants l’a constaté : « Il a accompli d’énormes progrès dans les déplacements, la conservation du ballon, l’intelligence de jeu. Maintenant, on peut se servir de lui comme point de fixation ». Pour l’intéressé, ce n’est rien d’autre qu’une question de confiance, « celle des entraîneurs et de mes coéquipiers ». « Il a beaucoup douté de lui, croit savoir Bénédet. Eric (Bédouet, un autre adjoint de Gillot NDLR) lui a fait travailler la coordination et on a beaucoup bossé avec lui à la vidéo ». Et surtout, il marque des buts, beaucoup (33 en 45 titularisations aux Girondins), et souvent importants comme son doublé en finale de Coupe de France contre Evian TG qui l’a définitivement fait entrer dans l’histoire du club. Hué il y a encore six mois à son entrée sur le terrain par son public, il est désormais le plus acclamé à Chaban-Delmas. Cheick Diabaté dit ne « pas se fixer de limite ». Il est encore perfectible, notamment son jeu de tête pas à la hauteur de ses 194 cm. Il reste aussi à mieux l’utiliser : « On a encore beaucoup de progrès à accomplir dans la qualité de la dernière passe », constate Bénédet. Pour donner encore plus l’occasion à Diabaté de faire valoir son sens du but. 2 Henri Saivet n’est plus l’éternel espoir « Il n’a pas l’air affecté par ce qui arrive », s’est félicité Francis Gillot dans la semaine. Les questions autour de la prolongation de son contrat n’ont pas empêché Henri Saivet de démarrer la saison (2 buts, 1 passe décisive en 4 matchs officiels) sur le même rythme qu’il avait terminé la précédente. « Il a incontestablement franchi un palier, confirme Alain Bénédet. La saison dernière, il était encore trop en dents de scie, il a fini par prendre conscience de ses qualités et s’est dit - ce n’est pas faute de lui avoir répété - qu’il devait avancer dans sa carrière. C’est un bosseur, il ne lâche rien et plus il joue, plus il prend confiance ». Ce n’était pas une question de talent, très tôt détecté : « Il voit bien le jeu, pige vite, est adroit devant le but, bon de la tête », énumère Bénédet. Samedi dernier contre Bastia, le nouvel international sénégalais a montré qu’il pouvait aussi être redoutable sur coup-franc. Pour Bénédet, « il possède encore une énorme marge de progression. Il faut qu’il devienne un joueur professionnel reconnu ». Pour ses entraîneurs, cela passe évidemment par un bail prolongé aux Girondins. « Je souhaite qu’il prolonge et qu’il nous fasse une saison pleine, le conseille Bénédet. Qu’il prenne conscience que le club lui a beaucoup donné, et que c’est à son tour de donner au club… » 3 Une complicité qui vient de loin Le but de Diabaté à Toulouse (1-1, le 17 août) sur passe de Saivet a parfaitement illustré la bonne relation technique entre les deux attaquants bordelais. Une complicité qui remonte aux années du centre de formation : « On a souvent joué ensemble en CFA, on se connaît parfaitement », confirme le Malien. D’autant que leurs profils de joueurs s’unissent bien : « Henri décroche, vient chercher les ballons dans l’organisation alors que Cheick est plus présent dans l’axe, sur les centres », détaille Gillot. Cette complémentarité n’est pas à l’origine du recentrage de Saivet depuis le début de saison selon l’entraîneur bordelais. « Comme en finale de Coupe de France où il avait commencé dans l’axe avant de passer sur un côté, Henri peut se balader sur tout le front de l’attaque ». Il le leur reste plus qu’à gonfler leurs statistiques communes (2 passes de Saivet) pour être un duo encore plus redouté sur les pelouses de Ligue 1. (1) Le dernier buteur autre que Diabaté ou Saivet est leur… nouveau coéquipier Jérémie Bréchet avec Troyes en demi-finale de Coupe de France (2-1) le 14 mai. Source: sudouest.fr
Posted on: Sun, 01 Sep 2013 04:02:29 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015