Une habileté nouvelle s’enseigne au pas, se travaille au trot et se confirme au galop. Dans les assouplissements longitudinaux on néglige trop souvent le travail au pas sans doute parce que les chevaux de club sont rarement très actifs dans cette allure, ou que les cavaliers ont difficile d’y maintenir l’impulsion. Une bonne habitude à prendre est de ne jamais confondre repos et pas ralenti. Le repos, c’est permettre au cheval d’étendre son encolure librement sur des rênes longues pour étirer sa ligne du dessus, mais il doit rester actif dans son pas. Dans l’allongement au pas il y a un élément important, moins sensible au trot, qui est les oscillations alternées de part et d’autre du plan médian. Le déplacement de la masse abdominale dans un sens favorise l’engagement du postérieur opposé. Le cavalier doit sentir le rythme des oscillations en relâchant l’assiette et les jambes, et puis les amplifier dans l’allongement, par une pression alternée des mollets. Une faute fréquente qui provoquera le trottinement consiste à battre du mollet à contretemps et à réduire ainsi les oscillations en empêchant le cheval d’amplifier ses foulées. La main doit céder pour permettre l’extension de l’encolure, mais conserver un contact léger sur des rênes longues pour continuer à solliciter la décontraction de mâchoire et maintenir une légère rondeur dans l’encolure.
Posted on: Thu, 10 Oct 2013 04:15:38 +0000
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