Une liste électorale qui continue de diviser Au premier tour - TopicsExpress



          

Une liste électorale qui continue de diviser Au premier tour de l’élection présidentielle, la liste électorale a divisé les Malgaches en deux catégories : ceux qui peuvent voter et ceux qui ne peuvent pas aller aux urnes. Actuellement, la liste électorale continue de diviser les Malgaches et la Communauté Internationale. Il y en a ceux qui estiment qu’une retouche est incontournable. Et il y en a ceux qui pensent qu’il n’est pas opportun de réviser la liste électorale avant le second tour de l’élection présidentielle. Même les membres de la Communauté Internationale ont également du mal à accorder leur violon sur ce sujet précis. Sans doute, la représentante résidente du PNUD a tiré les conclusions trop vite. Ce n’est pas facile de convaincre plusieurs milliers de personnes d’attendre les élections communales de 2014, alors que tout le monde sait pertinemment qu’une élection présidentielle importe beaucoup plus pour le Malgache que la désignation d’un maire. Actuellement, les intellectuels se penchent aussi sur la question. « La liste électorale nécessite un toilettage », affirme Rasolo André. « Il faut d’abord que les textes juridiques permettent une retouche », soutient Sahondra Rabenarivo. « Une décision doit être prise », selon le Premier ministre, Jean Omer Beriziky. Tout le monde est d’accord que la liste électorale a été mal conçue. Trop d’électeurs en ont été omis. Mais au-delà des discussions techniques de fond, il suffit que tout le monde reconnaisse que chaque citoyen a le droit de participer au vote. Cela doit suffire pour mettre en place le plus tôt possible les moyens matériels et juridiques nécessaires en vue d’une retouche de la liste électorale. Sinon, comment par la suite parler d’élection « libre », « transparente » et « crédible » si des milliers d’électeurs se plaignent de ne pas avoir été autorisé de voter ? Le devoir de la CENIT et du gouvernement, c’est de rendre possible une révision de la liste électorale. Certes, il est impossible, dans un pays comme Madagascar, d’organiser une élection parfaite, mais c’est le devoir de l’équipe d’Atallah Béatrice et de celle de Jean Omer Beriziky de faire en sorte que la consultation électorale soit autant que possible digne de confiance. Tant que des électeurs sont exclus du processus, il sera possible par la suite de contester les résultats. Et ce n’est pas la meilleure façon pour Madagascar de sortir de la crise politique qui perdure depuis presque cinq ans. Un consensus est urgent au sujet de la liste électorale.
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 20:33:35 +0000

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