Une menace à prendre au sérieux. Rdc – Rwanda : le Tanzanien - TopicsExpress



          

Une menace à prendre au sérieux. Rdc – Rwanda : le Tanzanien Jakaya Kikwete promet une raclée à Kagame si … Vendredi, 02 Août 2013 17:19 Le ton est encore monté d’un cran entre le Rwanda et la Tanzanie lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu consacrée à la situation dans la région des Grands Lacs africains. Le représentant tanzanien n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer son voisin rwandais en réitérant les propos du président Jakaya Kikwete jeudi 25 juillet dernier, à l’occasion de la célébration de la fête de la jeunesse dans la commune de Kagera, frontalière au Rwanda. Le Président tanzanien a déclaré que quiconque osera menacer la sécurité aux frontières de son pays subira la rigueur des forces de défense de la Tanzanie. Le Président tanzanien a décidé d’ôter ses gants diplomatiques pour cracher du feu sur son homologue rwandais. Le successeur de Mwalimu Julius Nyerere promet de faire subir à Kagame le sort d’Idi Amin Dada à quiconque tenterait de s’attaquer à son pays, la Tanzanie. Il s’occuperait de Paul Kagame comme son pays s’était déjà occupé du Président ougandais Idi Amin Dada. Il sied de rappeler de ce point de vue que l’armée tanzanienne avait défait le dictateur ougandais Idi Amin Dada en 1979. Ses successeurs étaient installés quasiment au pays de Julius Nyerere. Dans l’ordre, l’on citera Yusuf Lule, Godefroid Bianaisa et pour boucler la série par Yoweri Kaguta Museveni qui aurait aussi reçu une assistance conséquente du maréchal Mobutu. A son tour, Museveni a fait monter Paul Kagame à la tête du Rwanda après l’assassinat de Habyarimana. Le leadership Kigali et Dar es-Salaam sont en quête de leadership dans cette partie des Grands Lacs. Le passage du Président américain Barack Obama en Tanzanie a permis de renforcer la détermination de Jakaya Kikwete dans sa conviction d’aider la RDC à retrouver la stabilité à l’Est troublée par ses voisins. Raison pour laquelle Dar es-Salaam a accepté de faire partie, mais surtout, de prendre le commandement de la Brigade spéciale d’intervention de la Monusco. Ainsi, la Tanzanie peut influencer par son leadership les Grands Lacs. Nul n’est besoin de rappeler que l’instabilité chronique dans l’Est de la RDC ne manque pas d’infester dangereusement l’ensemble de la sous-région. L’entrée en lice des Shebabs somaliens ne pouvait laisser indifférents les gouvernements responsables de la sous-région. L’urgence était donc de désinfecter la région. C’est dans ce cadre que Dar es-Salaam s’est investi dans le nettoyage des forêts, savanes et montagnes de l’Est de la RDC où opèrent les forces négatives voire terroristes. Pour ce faire, Kagame aurait dû se frotter les mains d’autant plus que les FDLR seront également éradiquées par cette action d’envergure initiée par la Communauté internationale. Mais hélas ! Les vertus du dialogue Pour une action complète, la Tanzanie a souhaité que les pays impliqués dans la crise de l’Est de la RDC exploitent en leur faveur les vertus du dialogue. Tout a été balisé par l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Le Président tanzanien estime, pour sa part, que le Rwanda et l’Ouganda doivent également parler avec leurs alliés rebelles pour une paix durable dans les Grands-Lacs. Le Rwanda use encore de subterfuges en accusant un officier tanzanien de la Brigade d’intervention de la Monusco de connivence avec les génocidaires FDLR. C’était sans compter avec le soutien dont bénéficient les Casques bleus de ladite brigade. Les allégations du Rwanda ont été rejetées aux Nations unies. Kigali voulait discréditer Dar es-Salaam pour justifier une éventuelle agression de la Tanzanie. Pendant ce temps, les Etats-Unis affirment détenir des preuves irréfutables de la présence d’éléments de l’armée régulière rwandaise sur le sol congolais, combattant aux côtés du M23. Les USA ont appelé à un retrait immédiat de ces troupes rwandaises. La Tanzanie reste le bastion d’où toutes les actions progressistes de la sous-région se conçoivent et se mènent. Des changements majeurs, depuis les dernières décennies, portent les marques de la Tanzanie ou de sa bénédiction. C’est dire, aucun pays des Grands-Lacs africains ne peut se permettre de nier l’influence tanzanienne dans n’importe quelle lutte.
Posted on: Fri, 02 Aug 2013 19:36:45 +0000

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