"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: 43 - - TopicsExpress



          

"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: 43 - 44 Chapitre: 43 Chou Muna arriva à Turin entre vingt et une heure et vingt deux heures, peut-être plus tard. Il essaya de se renseigner pour tel de savoir s’il pouvait continuer le voyage vers le centre de l’Italie. On lui fit savoir qu’à pareil temps, il était pratiquement impossible de trouver un train en partance pour cette partie de l’Italie. Le prochain train était annoncé à cinq heures trente du matin. Coincé en cette gare de Turin, qu’encore souffrant du fait de n’avoir rien mangé pendant tout le trajet l’ayant amené du centre de la France pour la partie Est de celle-ci, qu’alors se retrouvant maintenant presque que dans le piémontais italien, il fut bien obligé de sortir de cette gare pour avoir de quoi manger. Il n’était pas le seul voyageur s’étant retrouvé incapable de continuer le voyage. Il leur fut par ailleurs interdit de passer la nuit dans l’enceinte de la gare. En Allemagne, que principalement à Köln, cela aurait été possible. De Turin, Chou Muna avait encore appris qu’il ne s’agissait que d’une ville fortement industrielle. Elle était celle qui abritait les usines de la grande marque automobile italienne Fiat. Pour tel temps déjà, Chou Muna ne pouvait pas savoir à quoi renvoyait d’aussi fondamentalement ces quatre petites lettres en Fiat. Il le découvrit plus tard. Cela participait encore de la nature des choses qu’imposait le fait de l’inconnu. Chou Muna fut donc obligé de sortir de la gare de Turin, qu’alors il se mit à déambuler dans la ville, pour telle destination qui conduisait tout droit vers tel endroit de la ville de Turin qui ressemblait à un espace perdu dans lequel on retrouvait une ambiance festive, avec une masse importante de personnes qui se donnaient à la fois à la danse, à la joie, et dégustaient boissons et autres friandises que cette place offrait. Ce fut en bordure d’un cours d’eau, s’il devait encore s’en souvenir. Il arriva donc à Chou Muna d’essayer de prendre une toute autre direction. Seulement, il ne s’avança pas bien loin que déjà une femme policière, une assez belle femme italienne le récupéra. Il présenta ses documents, et elle lui fit savoir qu’il ne devait pas s’éloigner de cette zone dans laquelle il se trouvait. Remontant la rue, Chou Muna devait très rapidement rencontré des hommes et femmes originaires de Nigritie. Ils déambulaient, qu’aussi avaient l’air de ne rien rechercher dans la rue. Il se rendit rapidement compte que ces femmes dites « noires » qui discutaient assez amicalement déjà qu’avec des flics italiens étaient des femmes de nuit. Plus loin, il y avait des hommes dits »noirs » qui l’abordèrent. Ils avaient de la marchandise à lui offrir. Chou Muna s’excusa. Il n’était pas à la recherche de ce produit. Assez naturellement, ça pratiquait le « deal ». Il n’y avait rien d’extraordinaire en cela, les hommes étaient encore appelés à pouvoir se débrouiller, et chacun, quelquefois, n’y allait de toutes ses forces qu’en rapport avec ses capacités et possibilités. Pour si moindre que cela, Chou Muna ne posait pas de jugement. Cette unique nuit à Turin lui fut bien longue. Elle fut aussi pénible. Chou Muna essaya de se montrer économe et endurant. Il n’avait pas de choix. Il ne trouva pas utile d’aller prendre une chambre dans un hôtel. Il était en voyage, un voyage d’études, d’apprentissage de langue, dans un monde dans lequel, il savait déjà qu’il n’y était pas pour y gagner de l’argent, par conséquent, le peu qu’il possédait encore devait être utilisé avec bien de précaution. Il marcha pendant cette nuit. Déambula, erra longtemps dans les rues de Turin, qu’en cette partie non loin de la gare. Il ne pouvait aller plus loin, puisqu’il ne connaissait pas cette ville, qu’encore, il ne faisait pas bon de découvrir une ville qu’en pleine nuit déjà. Il dut aussi rencontrer d’autres voyageurs qui furent autant contraints que lui à attendre le prochain train, à telle semblable heure, qu’assez tôt le matin. En si moindre temps, déjà, qu’en l’attente de l’heure du premier départ d’un train pour Milan, et de compagnie qu’avec le restant de voyageurs, Chou Muna se mit rapidement, que forcé à communiquer en Italien. Ce fut les véritables premières conversations. Ce ne fut pas difficile, cependant ce fut encore tel départ pour toute chose. Tout ce beau monde tourna devant la gare jusqu’au petit matin. Enfin, sur une horloge devait donc résonner ces formidables coups de cloche, qu’alors les portes de la gare s’ouvrirent. Chou Muna acheta un billet pour Pérouse. Il voulut prendre le tain allant vers Milan, pour enfin descendre sur Parme, qu’alors, il se rendit bien compte, qu’en allant à Milan, il serait encore entrain de prendre la direction du Nord. En effet, sa véritable direction, pour tel itinéraire qui fut le sien, était plutôt celle du centre de l’Italie. Il réalisa donc tout d’un coup qu’il devait traverser la partie de l’Italie du nord-ouest, qu’alors il serait appelé à parcourir Modène, Bologne, Florence et enfin Pérouse, qu’enfin il serait dans l’Ombrie, et plus certainement, non loin du Latium. Il fit pourtant le trajet. Il avait de l’engagement en cette nouvelle aventure académique. Il s’était personnellement persuadé de la qualité certaine des efforts qu’il était entrain d’entreprendre. Autres personnes n’auraient vu qu’en cette longue souffrance un fait de vacances, de voyage et de curiosité. Chou Muna par contre avait tant besoin de savoir qu’il avait pu réaliser tel qu’il s’était promis, pour si simple que parler ces langues qui faisaient l’objet des disciplines qu’il était entrain d’étudier à l’université de Köln. Il n’était pas venu en Occident pour exclusivement y travailler, qu’au contraire, y faire de bonnes études, qu’alors il ne cessa de garder en pensée cette probable bonne éventualité de pourvoir un jour rentrer en Nigritie avec la satisfaction que portent assez souvent ceux qui n’ont connu que l’endurance, qu’en telle rude épreuve pour laquelle ils ne manquèrent bien souvent pas de témoigner de l’engagement qui fut le leur dans l’accomplissement de ce parcours extrêmement difficile. Pendant tel voyage qui le conduisait de l’Italie du Nord vers celle du centre, Chou Muna put encore admettre combien le monde occidental était surtout divers, dans ses conceptions, dans ses constructions, dans ses architectures, dans ses dispositions, et cela malgré le fait pour lequel on ne manquait de retrouver une toute semblable logique qui le qualifiait véritablement de monde occidental. Le savoir-faire n’était pas partout le même. Les résultats étaient certes là, qu’en comparaison avec les besoins. L’Italie, cependant, offrait toute autre physionomie, laquelle était à toute différence de celle de la France, qu’encore l’Allemagne, la Belgique, et même l’Espagne. Pour telle appréciation que faisait Chou Muna, l’Italie était tout autre pays. Pour si moindre partie qu’il pouvait encore voir, apprécier, elle n’était pas ce pays de grandes constructions modernes. Elle représentait plutôt ce monde d’un savoir certes lointain, cependant porteur d’une qualité exceptionnelle. Dans ce train qui conduisait Chou Muna dans l’Ombrie, qu’encore n’ayant pas de carte géographique, servant de guide touristique, il fut totalement difficile à Chou Muna de savoir qu’elle était l’évolution de son voyage. Il avait perdu, presque oublié, sa carte dans cette voiture qu’il emprunta à Paris et qui le conduisit jusqu’à Grenoble. Il lui fut désormais difficile de savoir avec précision, qu’en se référant sur une carte, à quel niveau il se retrouvait désormais. Il ne devait que se contenter de lire des noms de stations et gares, toutes les fois que le train entrait en gare, ou à la limite, était entrain de la quitter. Il fut par ailleurs obligé de changer de train à Bologne. Il y perdit encore pas moins d’une heure et demie. Ce fut encore long pour une correspondance, qu’autre qu’un changement de train. Pour le restant du trajet, il ne manqua incessamment d’inviter le contrôleur à lui tenir informé une fois que Pérouse fut en vue. Dans l’après-midi, il atteignit Pérouse. Il fut récupéré, une fois encore, par des personnes qu’il avait connues en Nigritie, des voisins. On lui apporta assistance, et on le conduisit chez Henry. Au moment de traverser la ville de Pérouse, il eut comme impression qu’elle n’avait pas de forme précise. Il devait se tromper. Toutes les villes ne doivent pas avoir une forme assez homogène à bien d’autres. Pérouse était encore une qui faisait exception. C’était une ville à tout exemple que celui de ville indiquant ce que fut tel autre temps que celui d’une antiquité lointaine, qu’encore adapté à l’évolution par le moyen âge. Ce fut à la fois une ville ancienne, portant sa vieille ville, et une ville nouvelle, qu’alors ses banlieues étaient conformes à ce que pouvait produire une construction, adaptée à la modernité. Pour tel premier temps, il ne comprit rien de cette ville. Cependant, le seul fait de savoir qu’il était enfin arrivé en Italie, là où des hommes pouvaient l’accueillir, lui apporta assez de réjouissance. On le déposa en voiture chez Henry. Henry l’accueillit assez naturellement. Dès le lendemain, Chou Muna fut assez animé quant à pouvoir découvrir d’abord l’université de Pérouse, qu’autant connaître la ville. Il se fit en premier son titre mensuel de transport. Il fallut bien l’identifier. Tout fut accompli dans d’assez justes conditions. Il avait désormais la possibilité de se déplacer qu’assez naturellement. La ville de Pérouse n’avait qu’un réseau de transport public, celui par bus. Très tôt, que du seul fait d’avoir eu l’humanité d’héberger Chou Muna, les complications survinrent chez Henry. Son bailleur, un italien, vivant dans la même maison que lui, se plaignit des charges supplémentaires que provoqua cette présence qu’il jugea inadmissible. Il parla de la quantité d’eau qui était désormais utilisée. Il se plaignit de la lumière, dont se servaient désormais deux personnes, qu’autant l’utilisation de la boite à lettres. L’usage de la cuisine, et de toutes les autres facilités qui ne manquaient d’énumérer. Il louait la chambre à une seule personne, devait-il encore rappeler à Henry. Il manifesta son mécontentement qu’en rapport avec la présence de Chou Muna, qu’alors il exigea le double du loyer à Henry. Il vivait dans une villa dans une banlieue de Pérouse, à une vingtaine de minutes du centre historique de la vieille ville qui semblait être le lieu principal autour duquel tout s’animait en cette ville. Très vite Chou Muna découvrit l’université de Pérouse, du moins cette partie centrale dans laquelle il était encore facile de rencontrer des étudiants en langue allemande, espagnole, française et bien d’autres. Dans cette ville, il y avait aussi quelques hommes originaires de Nigritie qui suivaient, soit des études en pharmacie, soit en agriculture, et de mieux qu’en bien d’autres domaines. Somme toute, il y en avait assez peu. Faire des études dans un pays européen, pour tel temps déjà, devenait de plus en plus, mieux qu’une question de privilège. Il y avait ceux qui devaient autant insister, malgré les nombreuses difficultés face auxquelles ils étaient nécessairement confrontés, qu’autant, de si considérables embarras qu’ils ne manquaient qu’absolument de rencontrer, et de si pertinent que d’indispensable pour l’accomplissement d’une tâche aussi compliqué et complexe que celle de se faire une éducation pour telle période assez exceptionnelle caractérisant le monde de l’occident qu’en ces circonstances nouvelles. Chapitre: 44 Dans cette ville de Pérouse, il fallait justement se rendre compte qu’elle comptait deux universités. En dehors de l’université normale, pour tous d’ailleurs, il y avait aussi « l’università per gli stranieri » qui fut une espèce d’université pour les étudiants étrangers désireux d’étudier en Italie. Elle servait de lieu dans lequel on devait d’abord suivre les cours d’Italien avant d’entamer les études à proprement parler. Chou Muna s’y rendit, prit des renseignements, et d’autre qu’avoir très vite été informé du coût exorbitant des frais d’inscriptions dans cette université, pour tel qui ressemblait à plus juste qu’un institut de personnes en bonne situation financière, il se rendit très rapidement compte que les cours qu’on allait lui dispenser en telle université ressemblaient, à toute mesure, à ceux qu’il avait déjà obtenus à l’institut italien au consulat d’Italie à Köln. L’« universita per gli stranieri » certes, octroyait une attestation, qu’autant jouissait d’une assez bonne notoriété, cependant, le moins que Chou Muna put encore admettre était le fait suivant lequel ces enseignements furent déjà tels qu’il avait déjà reçus qu’au préalable, qu’alors les suivre de nouveau pour si moindre que payer encore de l’argent, et pour telle somme énorme n’aurait en vrai été encore qu’un gâchis. Les cours à l’« università per gli stranieri » étaient bien évidemment d’un coût exorbitant, seulement, pour tel qui fut conforme à toute autre réalité, on considérait généralement que ne pouvaient la visiter que ceux qui étaient bénéficiaires d’une bourse, soit d’un Etat, ou encore d’une institution académique quelconque, que parfois appartenant à des familles assez aisées. Chou Muna, par contre, n’évoluait qu’à partir de son propre compte. Il n’eut pas besoin de ces cours, et la suite lui donna raison. Il était en Italie, pour d’aussi simple qu’avoir l’opportunité de pratiquer une langue qu’il avait déjà connue. Il s’acheta de nouveaux manuels, qu’alors, il se mit au rythme d’un étudiant normal. Il se levait tous les matins et se rendait dans cette vieille ville. Il traversait son centre, telle partie qu’on nommait « il corso Vanucci », assez affirmatif par la qualité architecturale d’un autre temps, et pour si moindre que ne point cesser de l’admirer dans sa forme assez pittoresque, qu’alors, après un détour, à gauche en tel bâtiment mythique qu’on désignait de « palais de prieurs », il regagnait la place centrale de l’université. Il ne devait que fréquenter d’aussi spécialement ces bâtiments abritant les facultés dans lesquelles on étudiait des langues. Il pouvait toujours trouver une salle vide, qu’alors, il se mettait à réviser ses leçons. Il écoutait bien souvent la radio, et suivait encore qu’assez régulièrement la télévision. Il ne manquait point de saisir la moindre occasion le plaçant dans toute situation confortable l’amenant à communiquer en italien avec tout un moindre individu auquel il devait accorder la parole. Les choses allaient très vite. Elles ne furent cependant pas si simples. Il s’était néanmoins préparé. Il ne manquait de rien. Il gardait un si bel rythme. Il voulut bien procéder par cette même dialectique, qu’autre système auquel il eut recours, précédemment pendant son récent séjour en Espagne. Il dut rapidement se rendre compte que Pérouse était une ville d’une toute autre nature. Les hommes de cette ville, certes se montraient bien sympathiques, cependant, restaient assez prudents à l’endroit d’un étranger. Au départ, en telle fin de mois d’octobre, il eut comme impression que cette ville était totalement vide. On lui expliqua plus tard qu’elle était fondamentalement une ville pour études, bien souvent habitée, par de nombreux étudiants venant du sud de l’Italie, et même d’autres villes voisines. On lui fit savoir qu’elle était une ville aux mains des communistes, et par conséquent, son administration accordait assez d’aides aux étudiants de tout bord. Des semaines après, et petit à petit, la ville commença à se peupler de son monde estudiantin habituel. Chou Muna devait bien rechercher tel acquis de bonne disposition, pour toute fin que celle lui autorisant d’avoir un nombre assez suffisant de temps, à tout genre que celui lui permettant de communiquer avec de nombreuses personnes lui facilitant la pratique de la langue. Ce ne fut pas toute chose de moindre aisance. Il fallait se montrer intéressant, et prendre un peu de temps aux autres. Le temps pourtant, qu’en ce monde occidental est telle nature d’aussi semblable que celle d’un or. Il ne fut plus un mystère que de s’en rendre compte. La difficulté étant une évidence, qu’en ces conditions, qu’en telle nécessité, qu’alors, et malgré tout, il importait néanmoins d’improviser, de se montrer inventif, attaché à tel qu’on essayait d’obtenir. Lire uniquement dans des livres ne suffisait plus. Chou Muna se débrouilla pour et par tel qu’il put. Il se rendit parfois à l’université pour prendre le programme des cours, et de particulier que pour ceux qui étaient dispensés en Allemand, qu’en effet, il voulut ne pas rester aussi longtemps sans avoir entre autre la pratique de la langue allemande. Toutes les fois qu’il fit savoir aux gens qu’il était résident en Allemagne, et cela qu’en qualité d’étudiant, ce fut toujours l’objet d’un doute. On ne manquait pas de le traiter de menteur, qu’autant, qu’en d’autres occasions, de mythomane. Cela, il le comprenait. L’Italie accueillait tellement de monde au point où chaque individu avait une véritable histoire à narrer, et de toute nature que rocambolesque. Très tôt, il se rendit compte que les italiens étaient des hommes assez simples, pour tel premier abord, qu’en telle partie du pays, cependant, défendant une certaine dignité, laquelle était due à leur histoire assez grande et longue. Pour tel temps déjà, Chou Muna ne la connaissait point. Que pouvait-il déjà comprendre sur tant de faits historiques qui symbolisent autre temps que celui qu’on rassemble autour de l’aventure humaine qu’on accorde aux étrusques. Que pouvait-il véritablement savoir des Étrusques ? Avait-il déjà entendu parler d’eux bien avant de s’être rendu dans l’Ombrie ? Santoro, le bailleur de Henry, exacerbé par la présence de Chou Muna, exigea qu’il quittât la maison. La sœur de Henry, celle qui facilita véritablement les choses à Chou Muna en Italie, que dès le début déjà, s’arrangeait rapidement à trouver autre solution. Elle négocia une place, une chambre dans une cité universitaire de la ville. Tel lieu, on l’appelait assez régulièrement « l’agraria ». La sœur de Henry, permit à Chou Muna de s’y installer pendant un certain temps, pour si juste que d’approche de mi-décembre. Plus tard, Chou Muna devait trouver autre solution, car passé cette date, les chambres étaient de nouveau redistribuées à de nouveaux étudiants. Pour telle recherche en la pratique de cette langue, Chou Muna fut encore obligé d’accepter ces conditions. Il avait aussi fait la connaissance d’autres personnes originaires de Nigritie, lesquelles en majorité n’étaient que des ivoiriens, cependant habitant uniquement la vieille ville, notamment « il corso Garibaldi ». En tel milieu, Chou Muna pouvait exactement retrouver ce dont il recherchait, du monde, de la compagnie, des personnes avec lesquelles il devait parler, pour si moindre que trouver le temps lui permettant de pratiquer la langue. Il fallait donc sortir tous les soirs, rencontrer des gens, essayer de sympathiser avec ce monde. Seulement, la chose ne fut pas facile. Il y avait assez de méfiance. Chou Muna était un être nouveau dans la ville et personne ne prenait au sérieux son histoire. Il devenait même, que déjà l’objet de plus d’une interrogation. On le voyait régulièrement à l’université, cependant, il n’y était pas inscrit. Il allait même assister parfois à certains cours qu’il avait au préalable choisis. Il estimait qu’il n’y avait pas matière à lui indiquer une quelconque interdiction. Il ne le faisait qu’en qualité d’auditeur libre. Ailleurs, cela était possible, et ne suscitait pas la moindre inquiétude. Il ne pensait aucunement enfreindre toute quelconque moindre loi. Suivre les cours dans une université en qualité d’auditeur libre ne causait de tort à personne. Cela se pratiquait en d’autres universités dans le monde. Seulement, pour tel d’être un homme distinguable que par une nature assez exceptionnelle, et dans les circonstances qu’offrait un tel environnement, très tôt on fit tout pour l’en dissuader. Il avait même essayé de rencontrer des enseignants dispensant des cours d’allemand, qu’encore cet autre autrichien, pour tel si simple que de leur expliquer exactement ce qu’il faisait, qu’à la fois les tenir informés du fait qu’il était étudiant en Allemagne, cependant n’ayant pas de moyen de bénéficier des mêmes possibilités que les étudiants européens, qu’en effet, tel qu’il entreprenait, fut pour si simple que preuve de moyens qu’il s’était donné. Il avait beau essayé d’expliquer les choses sous cette véritable sincérité, la prudence s’installa partout. Il comprenait rapidement que l’Italie était un pays de doute, d’extrême prudence, et de grande méfiance. C’était un si beau pays, dans lequel la liberté était aussi grandement accordée, cependant, pour si simple qu’il vivait déjà, il eut comme impression qu’on ne l’acceptait pas. Il ne se découragea pas. Il continua pourtant à suivre les cours. Il se savait auditeur libre, et cela lui suffisait assez. Il n’avait de compte qu’à rendre à lui-même. Il put même suivre des cours de latin. Il les trouva intéressants. Depuis l’Allemagne déjà, il fut informé du fait suivant lequel, l’apprentissage du latin était au programme, pendant qu’il fut retenu de validation d’examen qu’il devait passer qu’avec obligation d’obtention du certificat. Les jours passèrent, et il ne manquait de se montrer endurant. Il suivait d’encore que progressivement son programme. Il y avait toujours une quelconque bouche pour le dénigrer. Il y avait encore tel autre regard pour lui rappeler qu’il ne devait plus mettre ses pieds dans cette université. Jamais, il ne se découragea. Il devait encore se mettre à l’apprentissage de la langue le matin, qu’alors, il fréquentait la bibliothèque municipale dans l’après-midi, qu’ensuite il prenait toujours la soirée que parfois jusqu’à vingt deux heures dans la salle d’étude de la faculté des juristes, tel lieu où il finissait ses lectures, qu’en respectant tel qui fut du programme quotidien qu’il s’était donné. Ce fut un travail constant, ce fut un engagement, ce fut surtout l’expression d’une volonté affirmée, selon qu’il devait se persuader qu’il n’était pas venu en Italie pour s’y amuser. Pendant les premiers temps de son séjour, un problème véritable s’était encore posé. Dans cette ville, on avait certes l’habitude de rencontrer des hommes originaires de Nigritie, cependant, pour une première fois, on avait sous les yeux l’un d’entre eux, lequel ne produisait pas les mêmes signes que les autres, qu’alors, il savait se prendre en charge sans jamais demander quoi que ce soit à quiconque, du reste pour ces premiers temps, qu’ensuite, tout en lui renvoyait à de nombreuses interrogations. La principale inquiétude était le fait encore surprenant de constater qu’il parlait autant de langues européennes. Certes, il devait y avoir d’autres hommes, qui en parlaient encore que davantage que lui, seulement, pour si moindre temps déjà, il eut surtout la facilité de communiquer déjà avec les italiens, qu’en effet, on observait l’énorme effort qu’il produisait dans l’apprentissage de cette langue. Il essayait de la parler qu’en respectant les règles de la grammaire, et cela qu’avec tel souci de bien les appliquer. Aussi, il avait autre, pour tel qui fut questionnant, si ce n‘est de savoir qu’il parlait aussi l’espagnol, qu’alors, il l’avait fait avec des étudiants espagnols. Il parlait encore la langue française, il parlait aussi l’allemand, qu’encore il l’avait fait avec des allemands, et aussi il se débrouillait en anglais. Plus tard, on lui fit savoir combien ce seul fait de parler tant de langues était justement tel qui posait un problème, et suscitait de nombreuses inquiétudes qu’autres interrogations sur sa personne. D’autre que ces capacités à parler de nombreuses langues, il y avait tel aspect attaché à la question de sa survie. Pour se nourrir, il allait toujours chercher de l’argent à la banque, et cela qu’en se servant bien souvent de ses eurochèques. Bien que les transactions se passaient assez normalement, un soupçon s’abattit très rapidement sur lui. Dans une certaine banque de la place, il fut encore obligé de se justifier. Ses eurochèques n’étaient pas des faux. Il ne faisait que se servir de son argent qu’il avait assez honnêtement gagné qu’en travaillant en Allemagne, et dont les soustractions s’opéraient de façon intégrale dans son compte. Il ne trichait pas. Il ne volait à personne. Ce chéquier lui appartenait. Ces chèques étaient les siens. Il avait beau crié, il s’était aussi gravement justifié, qu’enfin rien ne pouvait changer cette réalité. La vérité cependant était aussi simple qu’il ne manquait de la clamer : - ces eurochèques sont les miens, devait-il régulièrement dire. Il ne fut pas une seule fois, pour laquelle il ne ressentit pas la nécessité à se justifier. Il savait combien cela lui coutait cher, cependant, il estimait qu’il n’en était que de normale conséquence à affronter, selon qu’il comptait tenir tout gain venant de cette éducation qu’il entendait se donner. Ce fut plus qu’un pari, cependant, pour tel qu’il était entrain de vivre, il avait l’impression de le suivre, pour si moindre qu’espérer en survivre. Telle si belle aventure en Italie devait pourtant continuer. La sœur de Henry avait bien pris l’habitude de faire des achats à Rome. Elle s’y rendait presque qu’une fois en fin de chaque semaine. Pour telle si semblable occasion, qu’à Chou Muna, elle fit donc la proposition de se rendre à Rome. Chou Muna ne manqua point de saisir l’opportunité qui lui fut offerte. Il y avait une raison fondamentale qui suscita tant sa motivation. Pris de grand intérêt pour le latin qu’il découvrait véritablement qu’en telle présence sur le sol italien, et de toute nature qu’en ces cours auxquels il put assister à l’université de Pérouse qu’en qualité d’auditeur libre, qu’alors, bien qu’offensant les uns et les autres qui ne l’apprécièrent guère, en effet, au cours de ces cours, il fut de toute attention pour un livre de latin que la dame enseignante recommanda, pour lequel elle précisa qu’il n’était pas disponible dans la ville de Pérouse. Pour tel de pouvoir s’en procurer un, on ne savait encore que le trouver à Rome. Vers plus d’une raison, Chou Muna fut emporté, selon qu’il s’attendait à tenir en ce livre tel qui saurait l’accompagner dans l’entendement de ce que cette langue lui offrait d’assez mystérieux, et dont il ne parvenait déjà pas à décrypter les codes. Immanquablement, il ne pouvait point résister à sauter sur l’occasion que lui offrait la sœur de Henry. Seulement, pour favorable qu’à plus d’un titre, il y avait encore telle si forte explication l’obligeant absolument à ne pas manquer l’occasion de découvrir la ville de Rome. Pendant son enfance, pour telle qui fut d’aussi imparfaite que lui faire ingurgiter des tas d’histoires, d’images, des valeurs pour lesquelles il n’y avait que très peu d’explications, il avait bien vécu comme ne manquent toujours pas de le vivre de nombreuses autres personnes présentes en Nigritie. Il avait aussi subi ce culte formidable qui était de grand partage pour telle énorme considération à l’endroit de cette ville, et pas de moindre, si ce n’est par tant d’histoires qui lui étaient rattachées, et pour si déterminantes que celles qui restent du domaine des réflexions retenues au compte de la foi catholique, qu’en premier, et celle chrétienne qu’en second. L’histoire et ses acrobaties étaient là, et produisaient de bien graves conséquences. Il fallait naturellement en être surtout consommateur et se rendre bien évidemment compte qu’on était assez peu protégé pour ne pas en être tel qui ne peut résister d’y succomber. Rome était aussi telle place qu’on lui avait tant présentée, qu’en toute circonstance que celle qui rappelait la fête de Noël, et d’occasion, qu’en ces images d’un lieu exceptionnel. À l’époque, on put même lui faire accepter qu’il fût tel endroit où vivait dieu. Il y avait d’assez considérables ingrédients qui participaient à cette forme exagérée de brutale manière de communication. Le cérémonial et l’exigence à partager ne reposaient que sur ce qui ne semblait davantage du domaine idéologique que véritable réalité. L’image et la destination qui lui furent faites, avaient de si graves répercussions qu’en termes de volonté aboutissant à conditionner l’individu que Chou Muna était, qu’en tel temps, qu’en tel obscurantisme. Alors, se rendre à Rome fut encore le fait d’une énorme expérience, selon que, une fois dans cette ville, il ne pouvait aucunement manquer de se rendre au Vatican. Chou Muna avait tant dit tel désir de découvrir cette place qui restait de la grande attraction qui fut manifeste en bien de populations en Nigritie. A l’époque, que pouvait-il déjà comprendre ? Que devrait-il encore comprendre au moment où il l’aurait visitée ? La réalité était toute autre. Heureusement, des années après, cependant, il put enfin comprendre. Il se rendit donc à Rome. Ce fut presque à deux heures de route de Pérouse. Très rapidement, on le déposa à la gare centrale de cette ville, à Termini. De là, il prit un autobus qui se rendait au Vatican. Il traversa toute la cité romaine, en direction de la place vaticane. Il voyait Rome. Une ville bien ancienne, avec de nombreux vestiges. Il ne voulut pas exagérer qu’en pensant qu’elle avait l’air un peu chaotique. Ce fut peut-être là le titre de son originalité. Pour tel temps déjà, il lui fut bien difficile de savoir que, de toutes les personnes qui étaient présentes en ce bus, il y en avait qui avaient des rôles précis. Il fut aussi difficile de réaliser qu’on n’entrait pas n’importe comment dans cette cité, bien qu’on n’avait pas l’air de constater qu’autour de soi s’y passait de nombreuses choses. Plus tard, il découvrit la réalité. Le fait de la religion ne pouvait pas échapper aux méthodes de sécurité dont se servent tous les Etats du monde, et de particulier les plus puissants. Chou Muna se rendit surtout compte de la disposition exceptionnelle de cet endroit. La disposition des choses était assez étrange, compte tenu de la géographie du cite, qu’encore par tel fait de savoir qu’on devait traverser, voire franchir un fleuve de Rome, qu’ensuite, qu’à bonne vue, l’amorce vers la cité de la chrétienté romaine s’annonçait. Pour tel temps déjà, Chou Muna ne put pas songer à ce livre fameux qu’il eut lu à Brazzaville, écrit par une dame, lequel encore évoquait les réseaux qui purent entretenir le jeune militant turc ayant largement participé à l’exécution de l’attentat contre le pape Jean-Paul II. Les batailles entre les mondes communiste et capitaliste ne rappelaient désormais plus qu’autre fait que celui de la volonté humaine ayant participé à la rédaction de ces pages porteuses de grand doute sur la véritable essence de l’histoire du genre humain. Chou Muna, pour tel temps pendant lequel il dut lire ce livre, était bien évidemment assez jeune pour comprendre exactement toute véritable question qui tournait autour de cette histoire. Il pénétrait la cité vaticane pour si juste raison que celle de satisfaire tout d’abord sa curiosité, celle établie sur tant de légendes, et autres faits d’inimaginables histoires qu’on lui fit encaisser, qu’autour de cette cité qui avait toute autre réputation en Nigritie. Chou Muna aborda donc qu’enfin cette cité. Il découvrit pour une première fois sa petite superficie, sans comprendre le moins du monde toute l’entreprise de surveillance qui tournait en tel lieu. C’était un endroit qui évoquait le passé, celui qui explique une si forte réalité que partage encore le monde des luttes et des influences. C’était un lieu de forte présence diplomatique, sur de bien grandes décisions qui orientent l’existence des humains dont on dit pourtant qu’ils naissent libres. C’était aussi un lieu dans lequel tout indiquait de la nécessité d’un enthousiasme, pour si moindre qu’on se souvienne que partout où la question du pouvoir se fait d’aussi immensément entendre, elle ne peut laisser échapper toute mesure de force qui l’accompagne. Chou Muna découvrit encore les uniformes des gardes Suisse. Il observa d’aussi profondément cette place, pour autres yeux que ceux d’un catholique, qu’alors, il se rendit compte qu’elle était aussi conquise par la présence d’un obélisque. Il ne voulut sans doute pas penser qu’il s’agissait là d’un symbole qui n’avait rien à voir avec la romanité, qu’alors, il ne savait pas déjà que l’obélisque renvoyait uniquement à la forme monarchique en la conception du pouvoir pharaonique. Il lui fut difficile de l’admettre, cependant, devait-il encore se rassurer, l’existence humaine dans l’expression de ses nombreuses contradictions qu’en quête d’une originalité profonde qu’elle entendait toujours vouloir justifier ne savait point s’arrêter lorsqu’elle devait d’aussi profondément emprunter ce qu’elle retenait qu’encore d’esthétique que de purement expressif qu’en idéologie. Qu’en ce jour d’une fin de matinée, sur cette cité vaticane, Chou Muna s’avança comme le restant du monde qu’il croisa en ce lieu. Il prit le chemin de la grande porte. Il ne lui revient pas à l’idée de s’imaginer que ce lieu était encore, que pour bien d’autres fidèles un endroit de pèlerinage. Comment pouvait-il le savoir, il n’était pas un catholique. De pèlerinage, il n’en savait d’idée que celui qu’on accordait à ceux qui partageaient la foi musulmane, lesquels se rendaient bien souvent à la Mecque. Ce fut difficile de comprendre qu’il en était de toute même nature qu’en ce qui concerne les catholiques, pendant qu’ils se rendaient à Rome. Chou Muna n’y venait heureusement que pour essayer de tenir par toute expérience cette curiosité qui l’avait tant habité. Il pensait véritablement se rendre en un lieu que d’aussi semblable que d’égal à tel qui le faisait d’approche pour un musée. Il allait voir une œuvre, et surtout, il ne s’y rendait pas pour y dire une pertinence en une quelconque foi. Ce jour encore, Chou Muna portait un chapeau. Il l’avait surement oublié. Il avait eu besoin de couvrir sa tête. C’était encore l’automne. Une fois en Italie, il s’était acheté des coiffes qui rappelaient celles que portent assez régulièrement des siciliens. Il avait aussi le cheveu en mal d’entretien. Ce chapeau arrivait assez bien à l’habiller que camoufler cette masse de cheveux qu’il avait laissé pousser sur sa tête, et qui lui donnait l’air un peu emporté. Il avait encore vu d’autres hommes entrer dans cette grande maison que portant leurs chapeaux. Deux déjà, que d’un certain âge avancé le devançant furent permis de pénétrer cette maison, que portant leurs chapeaux. Les hommes, tant de visiteurs pénétraient cette maison qu’en file ordonnée des deux cotés de la grande porte. Qu’au tour de Chou Muna de pénétrer la maison, il fut bruyamment arrêté, qu’alors prié d’ôter son chapeau. Chou Muna fit le geste, indiquant à ce monsieur tel qu’il voyait, qu’ensuite il ajouta : - voilà deux hommes devant vous qui ont gardé leurs chapeaux sur leurs têtes. L’homme put encore les voir, cependant ne leur fit point de recommandation qu’en tel sens, toutefois, ne manqua d’insister auprès de Chou Muna : - vous devez absolument vous débarrasser de votre chapeau. Chou Muna le trouva bizarre, qu’alors, il dut forcement obtempérer. Cela lui sembla étrange. Il ne dut pas en faire un problème. Il pénétra cette énorme maison. Il en fit le tour, et vit tout ce qu’on pouvait voir. Curieusement, qu’en tel, il se rendit compte qu’il était presque le seul homme à toute nature que celle indiquant de son origine en Nigritie. Il observa encore cette énorme maison. Il comprit qu’on pouvait bien la diviser, en faire des parties dans lesquelles les messes pouvaient encore y être tenues sans pour autant perturber la présence de nombreux visiteurs qui s’y trouvaient. Il réalisa donc qu’il ne s’agissait que d’une si grande salle de culte qu’on devait bien éventuellement adapter aux mesures de réception qu’en fonction de l’importance de la cérémonie religieuse à tenir. Chou Muna admira aussi l’extrême exposition d’un luxe de toute brillance exceptionnelle. Pour tel que ses yeux appréciaient, ce fut encore un endroit dans lequel on avait d’aussi puissamment étalé le fait de la richesse, la toute nature de la chose précieuse, brillante, et rare. Il fit des photos. Il se mit encore à suivre le restant des touristes, qu’au mieux des pèlerins, bien qu’il ne fût rien de tout cela, qu’alors, il emprunta aussi les marches qui conduisaient au sous-sol, là où il découvrit la grande cave qui abrite les tombeaux des souverains pontifes ayant régné pour bien de générations que pendant tel temps que prirent leurs règnes. Dans cette nécropole souterraine, Chou Muna tint donc l’opportunité de bien lire les inscriptions que portaient ces tombes, qu’à la fois de distinguer les défunts. Il se rendit surtout compte que, de toutes les tombes, une qui exposait moins de confort qu’en décor, était encore celle de Jean-Paul Ier. Ce fut une tombe assez simple, on aurait dit celle d’un être vulgaire. Chou Muna qu’en telle interrogation put encore se rappeler du fait selon lequel ce souverain n’avait régné que pendant trente-trois jours. Pendant la traversé de cette cave, un caveau peut-être, que très certainement, il dut respectueusement suivre la progression de tous les autres visiteurs. Il y avait très peu de commentaires, de discussions. Tout le monde observait, appréciait, contemplait, découvrait ce lieu bien étrange qui parlait d’un langage assez précis pour tel que vaut une vie, et du sens que seuls les hommes peuvent encore lui donner. Chou Muna dut encore imaginer qu’il était surtout là, entrain de traverser les dernières demeures des hommes qui furent pour certes que des personnes assez puissantes, qu’en effet, il n’y avait de reste de ces puissances que ces moindres constructions étalées sur des superficies assez réduites. Ce fut quand même une assez grande impression. La puissance humaine lui sembla aussi pour autre fait dérisoire de la prétention humaine à la grande intelligence. La visite du caveau allait donc se terminer, quand soudain, bien avant d’aborder la sortie de cette partie de la basilique, Chou Muna, qu’étant encore unique homme dit « noir » en telle circonstance, vit un enfant d’un âge avoisinant six ou sept ans s’approcher de lui. Instantanément, cet enfant parla à Chou Muna en Français, lui demandant : - Etes-vous français ? - je viens de Nigritie, lui fit savoir Chou Muna. L’enfant cependant ne manqua pas d’exprimer son émerveillement, car en face de lui, il avait enfin trouvé quelqu’un qui parlait sa langue, le français. Il était uniquement accompagné de sa mère qu’il avait du quitter pour quelques instants, le temps de s’enquérir de l’origine de Chou Muna. Chou Muna entendit donc l’enfant criant à sa mère, qu’en lui disant: - j’ai trouvé juste, il parle français . Sa mère s’approcha, et fit savoir à Chou Muna qu’elle était française. Il eut quelques mots de toute circonstance que celle d’une exigence de politesse. Cet enfant et sa mère, par ces quelques mots échangés avec Chou Muna donnèrent l’impression de ne plus être seuls. En réalité de tout ce groupe de personnes qui devait sortir de ce caveau, il y avait qu’en nombre considérable des personnes qui parlaient portugais et des langues d’Europe de l’Est. Chou Muna discuta encore assez moyennement avec cette dame française et son petit garçon. Il voulut leur dire au revoir, estimant que la visite était terminée, qu’alors, ce petit garçon tint encore Chou Muna par la main et lui fit savoir qu’il y avait autre chose à découvrir. Chou Muna apprécia. Le petit garçon lui fit savoir cet autre chose, qu’en lui apprenant : - j’ai lu sur mon guide, combien il importait également de se rendre sur telle hauteur de cet édifice, où il était encore facile et confortable d’apprécier la coupole. Chou Muna l’écouta et fut sans mot. Ce petit enfant français invita donc Chou Muna à découvrir la coupole de cette basilique. Ils s’y rendirent qu’ensemble. Une fois en tel lieu, Chou Muna réalisa véritablement de la nécessité à visiter cette partie de cet immeuble, et de gain qu’en termes d’expérience, pendant qu’on pouvait admirer ce formidable travail en telle coupole, et de bonne vue, que d’aussi prêt qu’il put enfin le faire et, surtout de s’en émerveiller par l’impression que produisait cet art exceptionnel qu’elle portait. Il ne manqua pas de mots justes pour dire merci à cet enfant. La coupole représentait les couleurs et dessins d’un travail formidable. Il fallait véritablement l’apprécier. L’espace cependant était assez réduit. Il ne fallait pas y perdre assez de temps. D’autres pèlerins entendaient partager le même plaisir. Ce fut de nouveau la descente. Ce petit français ayant fait preuve de grande qualité humaine, qu’à l’instant de la séparation, accorda une dernière information à Chou Muna qu’en lui faisant savoir qu’il y avait autre coin excellent à visiter dans cette partie de la basilique, notamment celle de la terrasse d’un bâtiment, à partir de laquelle on pouvait admirer les jardins, et les cours intérieures des locaux de l’administration vaticane. Pour telle visite, il fallait encore payer quelques lires, prendre l’ascenseur et s’y rendre. Le petit garçon et sa mère ne s’y rendirent pas cette fois. Chou Muna cependant, décida donc de le faire. Il avait tant besoin de satisfaire sa curiosité. Il découvrit donc la terrasse de ce bâtiment. Ce fut aussi l’instant inoubliable de cette visite qu’en cet endroit. Pour bien contempler les parties centrales et intérieures de cette cité, il importait donc d’évoluer sur cette terrasse. Il fallait la parcourir sur un certain moindre trajet, qu’alors, on pouvait voir de si bonne distance, les bureaux du pape, les jardins des dignitaires de la place, qu’encore, on les voyait assis sur leurs bancs, et certains lisant surtout des journaux et n’étant pas du tout perturbés par les yeux de si nombreux curieux qui les découvraient dans leur univers. Ils devaient très certainement avoir déjà l’habitude d’être confronté à la présence de tant de curieux. Le lieu, pour telle circonstance, rappelait autre chose, qu’un endroit à toute destinée que celle autour de la question de la foi. Sur cette terrasse, cette fois, il y avait très peu de monde. N’y arrivait que ceux qui avaient pu emprunter l’ascenseur. Pour cette fois, ils étaient en nombre retreint. Chou Muna, une fois encore fut seul homme dit « noir » qu’en cette terrasse. Puis, tout d’un coup, il vit quatre hommes s’amener. Ces quatre hommes se dirigèrent vers lui, qu’alors ils le questionnèrent, qu’en lui demandant avec insistance en anglais : - are you american ? Êtes-vous américain ? Ce fut la question. Chou Muna leur fit aussitôt savoir qu’il n’était pas américain. Ces hommes s’obstinèrent encore, demandant avec insistance s’il n’était pas un américain ? Chou Muna leur fit savoir qu’il n’était définitivement pas américain. Ils le regardèrent d’encore profondément, essayèrent de manifester une maladroite intimidation, qu’alors Chou Muna réitéra ses déclarations : - I’m not american. Ce fut une déclaration pour laquelle il leur fit encore savoir qu’il n’était pas américain. Cette fois au moins, il n’avait pas menti. Il n’était pas américain, il n’était pas un américain. Ces hommes se fondirent par la suite d’aussi tranquillement dans cette foule et disparurent assez adroitement entre les murs de ce bâtiment. Chou Muna ne put plus les revoir. Il comprit aussitôt que ces hommes qui l’avaient interrogé connaissaient assez bien les lieux. Pour tel instant déjà, il ne comprit pas exactement ce qu’il venait de vivre. Il le réalisa des années plus tard, lorsqu’à la suite des événements encore semblables, il fit un assez bel flash back, qu’alors il comprit, et fit le lien. Seulement, après la disparition de ces hommes, Chou Muna progressa encore dans la découverte de cet endroit. Il suivait d’aussi naturellement le restant des visiteurs, lorsque, juste moins de cinq minutes après cet interrogatoire sur son origine, il entendit tout d’un coup un homme crier en allemand de fort accent bavarois, autrichien peut-être, se confondant encore avec l’allemand suisse, à des femmes qui marchaient à coté de lui : - Vorsicht, Vorsicht, Taschendieb . Aussitôt que cet homme cria ces mots, toutes ces femmes se retournèrent, et pour tel de se protéger contre le signal qui leur fut fait, elles tinrent un regard extrêmement agressif à l’endroit de Chou Muna. A l’immédiat, Chou Muna, étonné d’entendre un homme tenir ces paroles injustifiées à son endroit, pour telle accusation que rien ne devait motiver pendant cette visite, se retourna, et regardant cet homme qui le traitait de voleur de portefeuille, il lui demanda en Allemand : - qui traites-tu de voleur de portes feuilles ? Pourquoi utilises-tu ces mots de toute accusation de haine en ce lieu, qu’ici ? Ces hommes et ces femmes auxquels cet homme avait lancé ces mots d’alerte furent comme tétanisés. Ils pouvaient s’attendre à tout, cependant, il ne leur vint aucunement en pensée d’imaginer un seul instant que cet homme qu’on signala à l’instant pour voleur de portefeuilles pouvait parler Allemand. Chou Muna les regarda dans leurs yeux, et les honte et étonnement mêlés leur procuraient un drôle de visage. Tel que Chou Muna venait de vivre lui apporta une grande dégoûtation. Il fallait s’y faire. L’homme de Nigritie était encore tel qui ne manquait point de subir toutes les formes injustes d’offenses. Sur cette terrasse, il ne put plus y rester que quelques petites minutes, le temps de constater que tel dignitaire religieux qui lisait son journal dans le jardin du Vatican, portant sa soutane retenue par telle ceinture de tout éclat d’un pourpre rare était encore un homme de toute nature que celle qui distingue les personnes originaires de Nigritie. Chou Muna observa quelques instants ce dignitaire religieux. Il lui fut bien difficile d’entamer une réflexion sur sa présence en ce jardin. Il lui fut difficile de s’expliquer pourquoi il portait ces vêtements. Il n’eut pas le temps pour toutes ces questions, car l’accusation qu’il venait de vivre l’avait totalement meurtri. Malgré les excuses répétées qu’une femme de ce groupe de personnes allemandes avaient encore essayé de lui faire admettre, Chou Muna s’arrangea à les repousser, et décida de quitter ce lieu à la hâte, qu’encore sur cette note assez désagréable. Il sortit de cette basilique. Il se rendit juste à la poste du Vatican qui était non loin de l’entrée réservée aux visiteurs du pape, qu’en ce lieu où se tenaient encore deux gardes suisses, qu’alors il fit parvenir une carte à Xelles qu’à partir du Vatican. Il traversa ensuite toute la façade principale de la place, qu’en effet, la parcourant, il se retrouva à l’arrière, qu’en telle porte à la partie gauche de cet immeuble. Elle était celle qui conduisait aux bureaux accueillant les différents visiteurs en demande de bien de sollicitations de l’institution religieuse. Il contourna ensuite tout ce bâtiment, puis il regagna la partie arrière de cette cité. En réalité, pour telle nouvelle destination, il ne fut qu’à la recherche d’une librairie dans laquelle il pouvait acheter son fameux livre de latin. Il l’acheta et fit encore marche arrière. Il observa encore une fois cette place et promit de la revisiter encore pour toute nouvelle occasion. Il emprunta de nouveau le bus, et quitta cette cité, cette place. Il dut encore tenir sa parole. Des semaines après il revint toujours en cette place, par toute occasion qu’il tint, pendant qu’il se rendit à Rome. Il dut encore s’y rendre deux autres fois, trois peut-être, et même quatre, il ne pouvait plus s’en souvenir. Seulement pour telle première fois, il regagna Rome qu’en telle place où le bus s’arrêta, à Termini. Il retrouva ce lieu de rendez-vous sur lequel il devait retrouver les autres. Pendant qu’il marchait dans cette ville de Rome, il lui fut encore difficile d’admettre qu’au Vatican, il n’avait vu que des hommes, des images, des peintures, une langue. Cette visite lui rappela simplement tel temps pendant lequel il apprit une histoire, un récit, celui d’un homme dont on dit qu’il était juif, qu’alors il put encore admettre que cette maison n’avait été construite qu’en son honneur, et d’aussi semblable que pour bien d’autres partout dans le monde. Il avait vu des images, cependant, aucune, pour telle observation qu’il fit d’encore que soigneusement, ne refléta telle nature humaine qu’il porte, cette nature humaine attachée à la réalité de l’homme de Nigritie. Il y pensa sérieusement et se rendit bien compte qu’en tel raisonnement, il n’était pas entrain de se mentir, encore moins de se souvenir d’une chose qu’il n’avait pas vue. Il avait vu des images. Aucune ne renvoyait à celle qui représente l’homme de Nigritie. Il l’admettait, qu’en considérant que tout cela n’était que lecture d’une certaine histoire, d’un certain temps, lequel ne change presque jamais. Il était encore entrain de traverser Rome pendant qu’il ne devait pas réaliser qu’il put y avoir autre circonstance de nature à justifier ces images qui pourraient un jour faire le tour du monde, pendant qu’il saurait voir des hommes prenant d’assaut une porte d’un bureau du palais de Justice qu’en tel que de contester une décision de justice rendue sur le sujet autour de Erich Priebke. Pour ces images, il devait encore constater que certaines personnes portaient des kippas. Cela l’amena très certainement à les identifier, qu’alors, il admit que tel était l’unique signe à partir duquel il pouvait véritablement avoir leur signalement, qu’autrement, il restait tel qui ne voyait que des hommes, des hommes à la ressemblance de l’italien de tous les jours, l’allemand de tous les jours, le français de tous les jours, l’américain de tous les jours, le russe de tous les jours, le tunisien de tous les jours, l’iranien de tous les jours, le britannique de tous les jours.
Posted on: Wed, 18 Sep 2013 20:46:11 +0000

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