Une question à la Diaspora Congolaise. Qui peut me répondre ? L’un des acquis de notre séjour dans les pays étrangers doit être le fait de constater comment les peuples des pays hôtes se battent tous les jours pour faire respecter leur dignité humaine, l’Intérêt Supérieur de leurs Pays et de leurs peuples, leurs libertés et leurs droits fondamentaux. Chaque fois que leur dignité humaine, l’Intérêt Supérieur de leurs Pays et de leurs peuples, leurs libertés et leurs droits sont bafoués par les gouvernants et par qui que ce soit, les victimes et tous ceux qui leur sont solidaires font tout pour les faire respecter ; ils organisent des manifestations publiques, écrivent des pétitions; sanctionnent de tels dirigeants aux différentes échéances électorales ; les accusent devant la justice ; exigent leur démission… En vivant tout cela, nous devons beaucoup apprendre et nous en inspirer. Sinon, nous donnerons raison à ceux qui disent qu’un tronc d’arbre jeté dans l’eau ne se transforma jamais en crocodile même s’il reste dans l’eau pendant plusieurs siècles. Nous devons donc nous aussi prendre une conscience de plus en plus aiguë de nos libertés et de nos droits vis-à-vis des gouvernants de notre pays, défendre l’Intérêt Supérieur de notre Nation et de notre Peuple… Les libertés et les droits fondamentaux ne sont pas des épiphénomènes, des appendices accessoires greffés sur notre nature humaine : ce sont des facultés naturelles de l’homme. Leur reconnaissance et leur respect constituent l’acte minimal, élémentaire et premier du respect et de la reconnaissance de notre dignité humaine et de notre nature humaine. Celui qui ne respecte pas nos libertés et nos droits fondamentaux nous considère comme des esclaves, des animaux et des objets. Parmi ces droits fondamentaux se trouve le droit de participer aux élections, au vote, au choix libre de nos dirigeants et de nos institutions politiques. Or une fraction d’individus au pouvoir à Kinshasa, soutenus par des esclavagistes et des prédateurs étrangers, s’est permis de priver toute la Diaspora congolaise de ce droit de participer aux élections, au vote. L’attitude la plus normale de toute la Diaspora Congolaise devrait être de ne pas reconnaître la légitimité des soit-disants gouvernants issus de telles élections. Il est dès lors étonnant de constater que les membres de la Diaspora Congolaise passent leur temps et dépensent même leurs énergies à discuter sur les résultats de ces élections; ils reconnaissent la légitimité des gouvernants qui en sont issus ; ils les reçoivent ici ; courent derrière eux ; s’amènent nombreux dans des salles des conférences pour les écouter ; les appellent leurs « ministres », leurs « députés », leur « Président de la République », leur « Premier ministre »…. Pourquoi alors nous étonner et nous fâcher quand ces individus se sentent encouragés à maltraiter et exterminer notre Peuple, à piller les richesses nationales, à maintenir notre Peuple dans la souffrance et dans la misère, à vendre notre Pays… ? Pourquoi alors nous étonner et nous fâcher quand les étrangers qui nous observent très bien, analysent chaque jour notre comportement, nos attitudes, nos sujets des discussions, nos prises de position… s’ils nous appellent des sales nègres et nous traitent comme des animaux, des objets, des esclaves heureux… ?
Posted on: Tue, 06 Aug 2013 18:58:22 +0000
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