Utopie. Cette liste de candidats à la file indienne à la gestion de Madagasikara nous aura au moins permis de savoir combien le pays compte dans le cœur de chacun deux qui est inscrit dessus. Au niveau des programmes cela saffine, même si peu ont des arguments destinés à lentièreté du peuple presque paysanne, ou les jeunes, qui composent pour une bonne partie la population malagasy... cela sera au niveau des backgrounds et des cursus professionnels que de grandes et profondes questions peuvent nous tarauder jusquau cauchemar. Même si beaucoup préfèrent ne pas exiger de leur futur(e) président(e) un cv trop chargé, on peut tout de même se permettre de se demander comment certains/aines comptent gérer un gouvernement et une économie dune des plus riches îles au monde avec le peu de formation et dexpérience quils/elles ont. On peut aussi se demander pourquoi une élection est sensée se passer en mode 1er tour dia vita (en un tour cest pesé et cest emballé)... ou encore, nayant pas encore le président, comment est-ce imaginable de décider de la ou du premier ministre dès aujourdhui... Si cest ainsi, cela remet sincèrement en question la fiabilité des élections déjà si bousculées. ... Alors après les élections, nous avons pratiquement la certitude que ceux qui nauront pas été élus engageront leurs fortunes, talents oratoires, soucis de sensibilisations du Nord au Sud et via les médias, à destination de la relève de lîle continent! Enfin alors nous pourrons voir des T-Shirts pour la révision des contrats de grande envergure sur les richesses premières, des casquettes pour la diversification des cultures ou le planning familial pour tous, des tournées bruyantes en grandes pompes et dans de grands lieux avec des artistes pour débattre du rôle et de la mise en valeur du fokonolona, des valeurs ancestrales qui doivent perdurer et inventer mieux demain, du rétablissement des théâtres de rue du Nord au Sud pour les grande campagne de sensibilisation autour du défi Malagasy daujourdhui afin de développer le rôle de lengagement et de la responsabilité citoyenne... Comme si cétait enfin le premier jour dune autre époque, une époque dans laquelle chaque parti et son leader agirait toute lannée pour ses communes, pour sa représentation dans les grandes assemblées, pour hisser le statut de paysan et les droits et sécurités à exiger de létat. ENFIN nous allons pouvoir nous dire que nous ne faisons pas connaissance avec des hommes qui se réclament dune paternité quelques heures avant la naissance dun enfant et entre deux contractions alors que la mère est bien enceinte depuis neuf mois. Qui va nourrir cet enfant-pays, qui va endosser la responsabilité de lélever au plus haut et au mieux sans jamais faire que les intérêts collectifs ne soient étouffés par des comptes bancaires boulimiques?... QUI va venir reconnaître cet enfant, lui donner pour cinq ans (si Dieu veut) son nom, le regarder dans les yeux, affronter chaque urgence. QUI saura ne pas le confier à trop dAUTRES qui nont ni sa culture, ni sa langue, ni ses traditions, ni ses rêves, ni ses potentiels?... QUI aura laudace de nous regarder en face, et damorcer la RUPTURE. QUI viendra rétablir la valeur des institutions, de la constitution et du bien vivre. Si laction citoyenne pour les populations plus éloignées voire exilées des pouvoirs reste un combat, oyez oyez, réjouissons nous... Cumulons les pouvoirs financiers visibles et invisibles mis en branle pour lactuelle foire politique et réjouissons nous car après cela, chaque candidat aura pour ambition de travailler et dinvestir à hauteur de ses prétentions électorales nest-il pas? Omer Beriziky trouve que la non justification des frais de campagne pourrait poser un problème... quand dans la même veine, lofficialisation des patrimoines respectifs envers lorgane existant pour se faire na pas été rendue OBLIGATOIRE. Nest pas plus aveugle que celui ne veut voir, pareil aves la surdité. ECH
Posted on: Thu, 17 Oct 2013 10:00:52 +0000
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