Vendredi 22 novembre 2013 Notre Devise : - TopicsExpress



          

Vendredi 22 novembre 2013 Notre Devise : Education de qualité ! Notre combat : Pour des conditions de vie et de travail améliorées ! Editorial ►Enseignement de Base et Secondaire Manque d’enseignants: un silence complice Depuis le début de la rentrée scolaire, les directions scolaires et communales de l’enseignement crient au manque d’enseignants, dû d’abord à l’introduction de l’école fondamentale qui a pris à elle seule le gros des enseignants ainsi qu’ à l’ouverture de nouvelles écoles ou d’ajout de nouvelles salles de classes tant au primaire qu’au secondaire. A Karusi, la plupart des collèges qui fonctionnaient avec les D7 et les lauréats de l’Ecole Normale Supérieure, ne disposant que des directeurs seulement. Un grand lycée, celui de Gatonde n’a que six enseignants. Dans la province scolaire de Bujumbura, dit Rural un collège qui arrive à un niveau de la 10ème n’a qu’un seul enseignant. A Makamba, au Lycée Communal de Nyange qui arrive en première scientifique B ne fonctionne qu’avec trois enseignants. Sont-ils des magiciens pour parcourir toutes les salles de classe depuis la 7ème jusqu’en 1ère ? Ou bien, il y a quelque chose de caché dans le fonctionnement de ces lycées ? Dans la même province de Makamba, des écoles primaires manquent crûment d’enseignants. D’après l’inspecteur provincial de l’enseignement de Base, la commune de Nyanza Lac souffre de cette carence en enseignants plus que d’autres. En donnant un exemple d’une classe de 1ère année qui a accueilli plus de 700 écoliers, cela montre qu’il n’a plus d’autres saints à qui se vouer. Entretemps, la même situation se trouve ainsi à Ruyigi, à Muyinga, à Kayanza, à Kirundo….A côté de tout cela, c’est un silence au ministère de l’enseignement de base et secondaire. Il ne s’est contenté que de 2000 candidats enseignants autorisés par le ministère des finances. Mais une question subsiste : ces unités existent-elles sur terrain ? La Rédaction Burundi-Education La province de Gitega évalue son système éducatif Le directeur provincial de l’enseignement à Gitega jette le tort aux enseignants, oubliant ses devoirs. Samedi le 16 novembre 2013, était le tour de la DPE Gitega , après celui de Bubanza ,d’évaluer le système éducatif dans la province. La réunion était tenue sous la supervision du 2eme Vice-Président de la République du Burundi , alors qu’à Bubanza c’était le président du Sénat burundais. Y participaient les cadres œuvrant respectivement dans la province. Le Directeur Provincial de l’Enseignement, voulant voiler sa face, a jeté le tort aux enseignants : le taux de réussite a chuté par la défaillance des enseignants. Ils seraient souvent, soit absents ,soit en retard. Si par hasard ils se présentent, ils n’ont pas de documents pédagogiques voire même de préparations .Certains passent tout le trimestre sans évaluer les élèves. La seconde raison est l’incompétence des directeurs: ils ne font jamais de visites de classe pour s’enquérir des problèmes individuels. A cela il ajoute que les comités des parents ne collaborent pas avec les différentes directions scolaires. Les réunions des parents ne sont organisées que pour dénoncer les problèmes afin de trouver des solutions ensemble à temps. Comme celui de Bubanza, le DPE se croyait très compétent ;ce que les participants n’ont pas totalement accepté. Il a oublié que tous les acteurs de l’éducation dans la province sont sous sa supervision. Si un directeur ne remplit pas sa mission correctement, il n’hésiterait pas à le remplacer bien que presque tous les directeurs soient des membres du parti politique au pouvoir comme lui. Il n’a pas songé au rôle des rapports qu’il reçoit de la part des directeurs. B.N Burundi-Education L’Université du Burundi : l’appellation « Rumuri » est devenue une parodie. L’emblème de l’université du Burundi est un flambeau au dessus d’un livre ouvert qui symbolise la référence à l’universel, à ce qui est général qui s’étend à tout et à tous. Malheureusement, la situation qui prévaut à cette prestigieuse université d’antan ne correspond plus à cette image. Des idioties identitaires divisent les étudiants entre eux d’une part, les autorités rectorales et professeurs d’autre part. Le JVE a jugé bon de revenir sur les facettes de cette crise. La cohabitation entre les étudiants de l’université du Burundi connait des problèmes depuis la suppression de l’Association des Etudiants de Rumuri, ASSER en sigle. Cette suppression du cadre d’expression a créé des frustrations au sein des étudiants en général et chez ceux des premières années en particulier. Ces derniers ont saisi le comité exécutif de la nouvelle association des étudiants dénommée Fraternité des étudiants de Rumuri, FER pour avoir des statuts qui les régissent sans succès et ont pris la décision de les revendiquer par une représentation illégale qu’ils ont mise en place, ce qui a constitué des blocs d’étudiants. D’un côté, les étudiants de BMD (Baccalauréat Master Doctorat), de l’autre, ceux du LMD (Licence Master Doctorat). Les étudiants des Baccalauréats ont perçu que la Représentation légale travaillait pour le compte des autorités rectorales et non pour les intérêts des étudiants qu’elle était supposée représenter. Le problème de bourse pour ces étudiants de Baccalauréat est venu ajouter le drame au drame jusqu’à l’exclusion de certains étudiants parce que ceux des licences ne les ont pas soutenus. Un des délégués, ARAKAZA qui figurait sur la liste de ceux qui devraient être exclus a été sauvé juste par la confusion de nom et un autre étudiant a été le bouc émissaire. Les autorités de l’université du Burundi ont été frustrées d’avoir raté l’occasion de se débarrasser de cet étudiant gênant. C’est ce dernier qui a réclamé la traduction en justice de la Représentation légale des étudiants pour avoir détourné une somme de 23.000.000FBU des étudiants et le blocage du compte de F.E.R jusqu’à la mise au clair les responsables dans cette affaire. Les élections des nouveaux organes de F.E.R sont venues envenimer la situation Les étudiants de BMD se sont coalisés et ont présenté deux candidats à savoir ARAKAZA Arsène (tutsi) et Epitace (hutu) du parti au pouvoir. Les étudiants de LMD et la représentation légale sortante ont présenté Onesphore Misago, un candidat soit disant de l’ADC Ikibiri, membre du Frodebu et le prénommé Herman, représentant des Imbonerakure du CNDD-FDD. Après l’analyse des candidatures par le bureau du conseil des délégués (BCD), celui-ci a juré que toutes les candidatures étaient recevables, sauf le premier secrétaire du bureau qui s’est prononcé contre la candidature de Arakaza Arsène. Revirement de position trois jours après quand le président du bureau lui aussi a changé le fusil d’épaule, déclarant que lui aussi il venait de détenir des preuves comme quoi la candidature de Arsène était irrecevable. Les griefs portés contre lui c’est qu’Arsène était accusé de détournement des fonds de ses condisciples dont il était délégué. Curieusement, ce sont ces mêmes condisciples qui l’ont reconduit comme leur représentant en deuxième année. Le président du bureau s’est empressé d’afficher la liste des candidats, sans le nom d’Arsène. Une attitude qui a divisé le bureau. Le vice président a alors réagi en affichant une autre liste dont Arsène faisait partie. Des manœuvres politiques. Certains étudiants du parti au pouvoir auraient menacé et intimé l’ordre à Epitace de retirer sa candidature car il risquait de peser dans la balance et faire échouer le candidat des Imbonerakure, prétextant que les candidatures sont proposées par les sphères du parti, en l’occurrence la permanence. Le Directeur de la Régie des Œuvres Universitaires, le Recteur de l’Université et son vice, tous des membres influents du parti au pouvoir sont acteurs dans cette affaire. De concert avec les membres du comité sortant, ils ont forgé un argument massu pour éjecter Arsène de la course. D’autre part, deux étudiants Hutu, membres du CNDD-FDD, de Cibitoke, ont saisi l’organe de régulation au travers de son président, lui aussi, natif de la province, pour charger Arsène. Des manœuvres ethniques. Jeudi 29 octobre, juste après l’annulation des élections, le Vice Recteur de l’Université Banderembako Paul, a organisé une séance de sensibilisation des membres du Bureau du Conseil des Délégués. En présence du chargé de sécurité. Il a intimé l’ordre au vice-président de se désolidariser d’Arsène sur fond de propos à coloration ethnique. Dans la soirée du même jour, un groupe d’étudiants membres du parti au pouvoir a organisé une manifestation dans les enceintes du Campus Mutanga. Des Small Messages Services(SMS) ont été échangés pour alerter les étudiants Hutu. Ils devraient être vigilants car les Tutsi organiseraient des massacres qui allaient commencer à 21 heures. Les Tutsi ont reçu les mêmes messages qui les prévenaient d’une attaque dont seraient auteurs les Hutu, avec la précision que les pavillons 13,3 et 8 seraient les premiers ciblés. Vers une voie de sortie ? En date du 16 novembre 2013, un groupe de 15000 étudiants réunis en assemblée générale, ont décidé de démettre les organes dirigeants de leur association. Ils ont mis en place un comité provisoire chargé d’organiser les élections. Ce comité est composé de trois Tutsi et trois Hutu, dont son président Elie Irakoze. Dans une conférence de presse organisée ce mardi 19 novembre, le président ad intérim a réaffirmé son engagement à organiser des élections transparentes et a demandé aux autorités de l’université de l’aider dans cette tâche. H.D Burundi – Education Rumonge : La grève perdure au Lycée Technique Para-Médicale. De 300 à 400 milles francs comme majoration des frais scolaires sont énormes. Surtout quand il s’agit d’un projet échelonnable. Les élèves du Lycée Technique Para-médical de Rumonge en grève depuis la semaine dernière n’entendent pas reprendre le chemin des classes. Deux questions font partie de leurs revendications. D’abord, les frais scolaires ont été majorés vertigineusement, passant de 300.000 de nos francs l’année scolaire 2012-2013 à 350.000 en septembre 2013, et de 350000 à 450.000 en octobre. La direction scolaire justifie cette hausse par le souci d’équiper l’école d’un parc informatique. Plus d’un pensent que ce projet devrait être mûri avec l’aval des parents et que la mise en place de la plateforme informatique devrait être un processus au regard du coût élevé qu’elle nécessite. Une majoration de 50 pourcent sur les frais scolaires en un laps de temps aussi réduit est la preuve irréfutable que le projet a été mal pensé. Une étude fiable serait à ré envisager. Les élèves réclament aussi la réintégration de 4 élèves exclus .Ils s’étaient fait inscrire avec de sur base d’usage de faux document, selon la direction.TM Burundi-Fonction Publique Correction des disparités salariales : La Ministre semble se rétracter. Evoquer les scénarii proposés par la consultance constitue une méconnaissance de la signature du scénario de Rumonge le 24 mai 2013. Au regard de son intervention du 16 novembre 2013 sur les ondes de la station Nderagakura, la ministre a ouvertement montré sa position par rapport à la correction des disparités salariales observées chez les cadres et agents de la Fonction Publique qu’elle administre. Ses propos semblent remettre e question la paraphe qu’elle a elle-même apposé sur « le scénario consensuel à présenter au gouvernement pour analyse et adoption ».Celui-là même qui a clos les travaux de Rumonge le 24 mai 2013. La ministre vient de changer le fusil d’épaule en évoquant les scénarii proposés par un consultant dont les fonds ont été contestés par les enseignants. C’est à la lumière de cette contestation que les travaux de Gitega, Bubanza et Rumonge ont été diligentés par la ministre-même, pour que les insuffisances attestées par les résultats de la consultance, visiblement préjudiciables pour les fonctionnaires détenteurs des titres de diplômes élevés et jouissant d’une ancienneté significative dans la carrière. Cette sortie médiatique est faite au moment où les enseignants attendent beaucoup des deux chambres du parlement burundais. Ils espèrent que le gouvernement a tenu compte, dans le projet de loi des finances pour 2014,les propositions consensuelles de la correction des disparités salariales telle que convenue entre les enseignants et le gouvernement. A.T.
Posted on: Sun, 24 Nov 2013 10:52:50 +0000

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