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Version préliminaire, non édité. Tizi-Ouzou, Le 26 juin 2013. - Collectif des étudiants et des diplômés Amazighs (C.E.D.A). - Comité de département de langue et culture Amazighe de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. _ Le collectif national autonome pour l’enseignement de la langue amazigh (C.N.A.E.L.A). La Première rencontre des militants, des étudiants, des enseignants et des diplômé en langue et culture Amazighes, ayant pour but de dresser un modeste bilant, qui a eu lieu à Tizi Ouzou, que nous avons essayé de détaillé, le collectif s’est appuyé sur les témoignages des enseignants qui sont sur le terrain militant et /ou éducatif, ainsi que sur les statistiques et les rapports que nous avons pu y récupéré sur les sites officiels de différentes organismes : institution gouvernementales ou non gouvernementales. Introduction : Nous tenons à remercier toutes les militantes et militants qui soutiennent quotidiennement nos actions, réflexions, et nous efforts pour assurer et maintenir cette revendication identitaire et linguistique qui n’est pas encore abouti. Le collectif informe l’opinion publique que nous nous ne sommes pas satisfait de la situation actuelle de notre langue et identité, car nous sommes réduits à un patrimoine du pays, l’Etat Algérien persiste dans son assimilation à notre égard entant qu’Amazigh, et ne veut pas nos reconnaitre. A/ : Aspect négatif : 1. Le Collectif déclare que la révision constitutionnelle du 22 avril 2002 instituant la langue amazighe comme langue nationale. Est contredit sur le terrain. 2. Le Collectif note avec persistance que le refus du prénom Amazigh à Tizi Ouzou, témoigne que l’Etat ne voulait pas régler le conflit identitaire Amazigh. 3. Le Collectif dénonce ardemment la manière dont il est géré le Haut Commissariat à l’Amazighité, notamment dans sa mission d’introduire la langue Amazighe dans le système de l’enseignement, car il est dépourvu de prérogatives dans cette mission qu’on lui a chargé, incapable de dénoncer la politique discriminatoire à l’égard de notre langue, incapable de conjuguer les compétences afin de partir vers une véritable normalisation de la langue tel qu’il l’exige le terrain de l’usage linguistique et scientifique, en raison de manque de volonté politique et des finances. L’édition d’ouvrages en tamazight et les subventions octroyées aux associations culturelles et scientifiques pour promouvoir la culture amazighe reste très modeste. Et non qualitatif. Le HCA est Incapable de dénoncer la folklorisassions de la langue et les massacres linguistique effectués quotidiennement dans les télécommunications en exemple : calques, code mixingues….) 4. L’enseignement qui a cessé dans plusieurs wilayas depuis 1996 à nos jours, confirme la politique de deux poids, deux mesures de l’éducation nationale et la volonté du gouvernement d’anéantir l’enseignement de la langue Amazighe dans ses appareils éducatifs ; 16 wilaya ont opté pour son enseignement avant qu’elle soit intégrée dans la constitution, en étant langue nationale à partir de 2002 voir (l’article trois bis de la constitution) elle est réduite à 06 wilayas, dont elle n’est pas généralisée, et elle reste toujours facultatives. Aussi souvent les enseignants sont sous les pressions bureaucratiques des directeurs des établissements scolaires. En exemple : le directeur de lycée jeune fille de Azazga Sahoui Aldjia, wilaya de Tizi Ouzou durant cette année en passant en tournée dans toutes les classes de 1er AS, en pleine composition de tamazight, pour leur annoncer ce qui suit : « Ecoutez, ne vous inquiétez pas, si vous arrivez à obtenir 10/20, la note vous sera comptabilisée, dans le cas contraire, elle ne sera pas prise en compte » Ce responsable agit ainsi par ce que il n y’a aucune loi qui va le contraindre, il avait bien compris la banalisation de la loi. Il avait agit ainsi parce qu’il a mesuré au préalable les conséquences. Il veut semer le doute même parmi les élèves dévoués quant au sérieux et à l’intérêt d’apprendre leur langue maternelle ? 5. malgré la contestation observée par les habitants de Tubiret (Bouira), et les contestations collectives que nous avons observé au niveau de cette wilaya, le ministère de l’éducation à ouvert seulement trois postes pour le palier primaire. 6. Le collectif demande à ce que la langue Amazigh soit enseignée à tous les Algériennes et Algériens, notamment pour les amazighophones. 7. Le collectif souhaite et persiste à ce que tamazight soit introduite dans l’enseignement depuis le pré scolaire, notamment pour les amazighophones, car elle est leur première langue de contact avec le monde, Et la conséquence de la dévalorisation linguistique engendre la frustration identitaire, la haine de soi, la violence. Ce qui empêche de construire un avenir paisible, et de cohésion sociale. 8. Le collectif appelle les autorités à rendre la langue obligatoire dans les écoles privées et publiques, 9. Le collectif appelle instamment à l’abolition du statut facultatif de la langue amazighe dans l’enseignement. 10. Les manuels scolaires de Tamazight sont rédigés par différentes graphies, alors que notre choix a été tranché depuis déjà un siècle, et depuis 17 ans d’enseignement. De plus, la transcription latine est aménagée et standardisée elle est l’aboutissement d’un travail scientifique de dizaines d’années, réalisé par des spécialistes, c’est pour cela que nous appelons le ministère de l’éducation national à l’officialisation de cette graphie latine. 11- Le nombre de postes budgétaires offerts chaque année par les académies de l’éducation est en décadence, ce que forme les trois universités chaque année, ainsi dans certaines wilayas le nombre de postes offerts est très diminué, notamment dans (Setif, Boumerdes, Bouira, Djidjel, Bordj Bararidj, les Aurès). Alors que les potentialités de recrutement existent sur le terrain, des centaines de diplômés en langue et culture Amazighes ont rejoint les bancs de chômage. Pourtant la généralisation de son enseignement n’est pas encore réglée même pas au niveau d’une seule wilaya. C’est pour cette raison que nous souhaitons le recrutement de tous les diplômés candidats des concours précédents, et souhaitons ainsi le recrutement de tous les diplômés en langue et culture Amazighes pour les années à venir. 12. Dans le domaine de la presse écrite, tamazight toujours exclue de la diffusion de l’information. Une langue nationale devait avoir automatiquement un journal public. Jusqu’à ce jours, il n’existe aucun journal ou revue publiques en cette langue, c’est pour cette raison que nous appelons aux services de l’Etat d’ouvrir un journal dans ce sens. Résumé : Les revendications principales du collectif : La reconnaissance officielle, constitutionnelle de la langue Amazighe. La généralisation de l’enseignement de la langue amazighe à tous les niveaux du système éducatif et depuis le préscolaire. En finir avec l’interdiction des prénoms amazighs au sein des services de l’Etat Civil et d’assurer la liberté aux parents de choisir les prénoms amazighs à leurs enfants. Et cela conformément à la constitution qui reconnait l’Amazighité de l’Algérie dans les textes, et une loi qui n’est pas appliquée elle n’existe pas. La valorisation du diplôme de langue et culture Amazighes. Elargissement des recrutements pour les diplômés en langue et culture Amazighes, lors des concours nationaux /régionaux touchant aux domaines Amazighs (art, patrimoine, tourisme, radio, télévision …) La généralisation de l’enseignement de la langue Amazighe au niveau de tous les paliers préscolaire, primaire, moyens et secondaire, en tenant compte des wilayas où l’enseignement est introduit déjà depuis le boycott scolaire ; 1995/1996 ; son enseignement n’est pas encore généralisé faute de volonté politique et /ou blocages administratifs. Recrutement de tous les candidats diplômés de langue et culture Amazighes des concours précédents. L’abolition officielle du caractère facultatif de l’enseignement de la langue Amazighe. L’enseignement obligatoire de la langue Amazighe dans les écoles privés et publiques, car cette langue est inscrite comme langue nationale dans l’article 3 bis de la constitution. La titularisation des enseignants dans les délais fixés par la loi. Officialisation de l’usage de l’alphabet dit latin dans l’enseignement, notamment dans les régions où elle est utilisée depuis près de 20 ans. Faire un plan d’urgence pour la généralisation de l’enseignement de langue et culture Amazighe. Réforme de l’éducation nationale qui passera par la revalorisation de notre langue maternelle.
Posted on: Mon, 01 Jul 2013 22:32:02 +0000

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