Visite du Tronçon Bodécali - Madécali- Iloua, frontière du Nigéria Le MTPT Aké décidé à concrétiser un projet Cher à Boni yAYI Le président Boni Yayi, en initiant la construction de cette route, a voulu régler un problème essentiel pour les marchandises qui sont transportées en direction du Nord du Nigéria. C’est pourquoi, il s’est engagé avec tous les cadres techniques de son département ministériel, à sauter tous les obstacles au bon déroulement des travaux. A cette étape de la visite technique, il faut retenir que ce chantier routier est d’une importance capitale dans le ralliement du Nord du Nigéria et que les travaux en cours d’exécution sont répartis en deux (O2) lots dont une première portion de 11km est confié à une entreprise chinoise et la seconde à une autre d’origine burkinabaise de nom de EBOMAF. Mais malgré la disponibilité des ressources financières et la présence constatée des deux entreprises, la délégation a constaté un retard criard et un piétinement des travaux. Pendant que le lot 1 travaillé par les chinois connait un retard de plus de plus de soixante – dix pour cent (7O%) dans le délai contractuel contre onze pour cent (11%) de réalisation, le lot 2 en exécution par le burkinabais Ebomaf est à son tour, à quatorze pour cent (14 % ) dans le même délai. Selon les deux entrepreneurs, cette contre-performance est due à la fréquence de pluviométrie de ces derniers temps. Vu ses constats désolants, le ministre des travaux publics a fait prendre des résolutions hardies en terme d’augmentation des mains d’œuvre pour que les travaux puissent être accélérés, quand bien même, il y a plusieurs ouvrages d’assainissement et de traversées tout au long des chantiers. Les cas par exemple, des quarante-deux (42) ponts à réaliser sur le deuxième lot et d’un (1) pont de plus de quatre-vingt (8O) mètres à ériger sur le premier, sans compter les caniveaux et les nombreux ouvrages en longueur. A cette même occasion, le ministre n’a pas manqué de rappeler que, c’est une route qui permet aux importateurs de ne plus faire le grand tour et économiser près de mille kilomètres en cessant de prendre la frontière de Malanville pour se rendre dans le Nord du Nigéria. Aussi, est – il important de souligner que cette réalisation rentre dans le cadre de l’intégration régionale, vu que le port de Cotonou est très essentiel pour les pays de l’Hinterland mais également pour le Nigéria. CELL COM MTPT
Posted on: Wed, 09 Oct 2013 09:35:38 +0000