Voici pour vous la critique de Dont Starve par Baldurs après une - TopicsExpress



          

Voici pour vous la critique de Dont Starve par Baldurs après une semaine dattente que je sais avoir été insoutenable. Puisse-telle vous apporter paix et bonheur. Amen. Dont Starve : Continuons dans la lignée des jeux ayant surfé sur la vague Minecraft, avec cette fois-ci un jeu, au sens littéral du terme, Dont Starve. Dont Starve est donc sorti début 2013 en exclusivité sur PC, créé par un petit studio, Klei Entertainment, à qui lon doit dautres titres sympathiques : la série des Shanks, des Eets, Mark of The Ninja, ou plus récemment Incognita. Klei, de ce qui ressort de lintégralité de sa production, ne se lance jamais dans des jeux très longs ni dans des jeux très complexes. Ils ont tendance à se servir dune base pré-établie, vue et revue, et à lui apporter quelque chose dinnovant. Shank est très inspiré des jeux à la Métal Slug tandis que Mark of The Ninja est dans la lignée des Plateformers assez nerveux. Quont-ils donc bien pu apporter à un concept tout juste mis sur le devant de la scène avec Minecraft, quont-ils donc apporté aux concepts de Sandbox et de Survival ? 1/Histoire et Ambiance : Dont Starve sancre dès lintroduction dans un style très particuliers. Les graphismes pour le moins atypiques, les chara-designs très typés, tout ça nous plonge dores et déjà dans une espèce dambiance à la fois glauque et guillerette. Première originalité, si vous voulez connaître lhistoire du jeu -pourquoi Wilson est-il mis dans ce monde étrange par Maxwell, linconnu en costard accompagné de son nonchalant « Say Pal you dont look so good, You better find something to eat before night comes! » (Qui savère être notre seul tutoriel. Point sur lequel nous reviendrons plus tard.)-, il faut vous rendre sur le site de Klei ou sur Youtube pour découvrir les animations quils ont fait à chaque mise à jour, relatant lhistoire de Wilson, scientifique déluré et propret. De plus, Klei joue énormément avec ses joueurs, pour la simple et bonne raison que chacune des mises à jour ou presque vient avec quelques secrets hors du jeu tels des puzzles ou des énigmes à résoudre, pour découvrir lintégralité de lhistoire. Positif mais aussi négatif, car un joueur seulement impliqué moyennement, ou ayant juste raté le coche, ne saura jamais la réalité sur lhistoire de Wilson et sur le scénario du jeu. En fait. Ce qui pourrait laisser penser à ce joueur que le jeu est un simple Survival sans grand intérêt narratif. Attention, je ne dis pas non plus que nous avons affaire au meilleur scénario du monde. Simplement, il a le mérite dexister et dêtre original. A cette histoire parallèle au jeu sajoute le mode aventure. Mode qui nétait pas présent au début du jeu. Car oui, Klei met à jour son jeu régulièrement en déroutant constamment le joueur. Mais nous en reparlons plus tard. Un mode aventure, donc, où il nous est permis via une série « dîles défis » de remonter jusquà Maxwell et de le combattre. Une sorte dend Game, comme on en a trouvé dans Minecraft après moult mises à jour. Même si dans les deux cas, la fin nest quun prétexte au challenge, ne résolvant que très partiellement le mystère planant autour des personnages. Mais avant de pouvoir espérer toucher du doigt les raisons de la présence de Wilson et la réalité sur Maxwell, il va falloir recommencer encore et encore ce jeu afin den acquérir toutes les bases et ne pas décéder bêtement au bout de deux ou trois jours. 2/Gameplay : Dont Starve soffre un gameplay typé survival, enrichie au centuple par les originaux que sont Klei. Difficile de dire par où commencer. Le jeu est riche. Déroutant aussi. Prenons le jeu tel quon le découvre pour la première fois. Vous sélectionnez votre personnage, en l’occurrence Wilson, les autres nétant pas encore accessibles. Vous choisissez un monde aléatoire (car depuis peu les mondes sont paramétrables) et bim. vous voilà largué. Maxwell vous annonce sa fameuse phrase citée plus haut, et rien. Cest tout. Vous voilà au milieu dune forêt, plaine ou encore étendue rocailleuse, sans indication. Mais comme tout bon joueur, vous avez la frénésie du clic. Et vous cliquez. Et des choses se passent ! « Oh jai ramassé des brindilles, oh et une carotte, oh et puis, des hautes herbes. » « Tiens ! Une ampoule sallume à droite, je peux construire un piège ? Mais pourquoi faire ? », « Oh des lapins ! Oh, je peux mettre le piège pour lattraper ! »... Oui, vous avez lair débile. Mais, cest important. Raz le bol des jeux ultra dirigistes qui vous disent « Pour sauter, appuyer sur ESPACE » car au fond, dans la vie, personne ne vous a jamais dit que pour sauter, il fallait (non, pas appuyer sur ESPACE.) utiliser ses jambes, vous lavez deviné, parce que vous avez... Réfléchi ! Et bim. On touche un truc. (note : Dans le jeu, en fait, on peut pas sauter, cest un exemple.) Réfléchir. Ce jeu, ce nest que ça. Enfin, pas au début. Je dirais quon peut découper la découverte du jeu plusieurs phases. Dabord Expérimentation. Mais quest ce que ça fait de faire ça etc. Ensuite quand vous avez une combine qui marche, vous loptimisez. Jusquà en trouver une autre, que vous liez à celle-ci. Etc etc. Puis vous découvrez de nouvelles choses car vous survivez plus longtemps et hop le cycle recommence, toujours plus vaste, plus difficile à appliquer et plus prenant. Là où Klei réussi et dautres échouent cest sur ce point. Beaucoup de jeux type Survival vous donnent les clés au début et avec cette répétition, vous êtes déjà grandement à labri. Le jeu est bien agencé, équilibré et pensé pour que chaque découverte engendre son lot de conséquences sur votre façon de jouer. Enfin, vous parvenez à faire cette machine pour pratiquer la magie. Mais il vous faut des essences cauchemardesques ! Quest-ce ? On peut en avoir seulement si Wilson sombre dans la folie, avec tout ce que cela implique (jévite de spoiler, parce quand même cest sympa à découvrir). Et là commencent de sacrés dilemmes. Choisir davoir de grands pouvoirs au prix de dangers plus importants et plus mortels, ou bien rester dans sa petite vie tranquille saine desprit. Etc. On se retrouve avec une foultitude de paramètres de ce genre à choisir. Mais, revenons aux bases : linterface se compose dune barre avec nos outils/objets, etc, dune autre avec tous les crafts possible en fonction de notre environnement (machines de création proche ou non) et en haut, votre vie, votre faim et votre santé mentale. Mais surtout, le temps. Votre pire cauchemar. Vous vous baladez, les poches vides, à quelques centaines de mètres de votre camp, insouciant. Quand soudain votre regard tombe sur la pendule. Oui, la nuit tombe dans quelques minutes et il vous faut rentrer, sous peine de mort. Car restez dans le noir complet plus de quelques secondes et vous serez froidement abattu par Grue la main géante qui vous two shots sans sommation (en fait, si : Wilson et les autres personnages ont tendance à commenter ce quils vivent et voient, et ce sur quoi vous cliquez. « what was that ? » et autres phrases du type sont autant davertissements). Les cartes sont aléatoires, avec toujours un monde souterrain, ainsi quun accès au mode aventure en réunissant les bonnes pièces pour créer le portail. Autant dire que cest immensément grand et riche. Peut être trop. Certains joueurs peu persévérant sy perdrons. Puis dautres du même genre s’arrêteront au bout dun jour ou deux (In Game) en nen comprenant pas l’intérêt, car ramasser des brindilles et manger des légumes ça va cinq minutes. Mais il suffit de pousser un peu le tout pour découvrir tout ce que le jeu cache. Autant dire que vous allez recommencer un paquet de fois avant den faire le tour. Mais ce nest pas pour autant que chaque mort a été inutile. Chacune rapporte des points permettant davoir accès à de nouveaux personnages, avec leurs forces et leurs faiblesses, et leur instrument personnel aussi. Car à linstar de Pierre et le loup, les personnages ainsi que Maxwell, nont pas de voix mais émettent les sons dun instrument de musique, original et agréable à entendre les premières fois. 3/Graphisme : Dont Starve a une identité propre. Graphiquement parlant, il est assez atypique. Pas révolutionnaire non plus, pas impressionnant... Juste agréable. Beaucoup le comparent à lunivers visuel de Tim Burton. Chose que jéviterais de faire par respect pour Klei. (non, jaime pas le travail récent de Tim Burton, voilà, No rage.) Mais cest vrai que ça y ressemble... On retrouve en tout cas le côté effilé, dérangé, brouillon dans le design du jeu. Ce qui nest pas sans intérêt. Cest joli et dérangeant. Avec des graphismes moins typés « dessin » Nous aurions vraiment eu affaire à quelque chose frisant le jeu dépouvante, avec cette faune étrange, soudaine et malsaine parfois. Je ne sais pas si cétait la volonté de Klei, mais les graphismes ont tendance à alléger latmosphère et à apporter à limage un caractère assez unique. Les screenshots et visuels pour Dont Starve ne ressemblent pas énormément à ce qui se fait ailleurs. La volonté dunivers délurés nous pousse à toujours vouloir découvrir plus déléments, afin de voir à quoi pourrait ressembler telle ou telle chose avec ces traits là. Côté environnement on est sur quelque chose dassez particuliers. Une vue de dessus sur un plan incliné en 3D avec des sprites pour chaque éléments. Le tout visible à 360° (« à la FEZ » dans le sens où on peut tourner la caméra dans 4 sens différents). Déroutant au début. Oui jai écris beaucoup de fois le mot Déroutant. Déroutant non ? 4/Bande son : Jai été trop gentil jusquici. Et je vais continuer à lêtre. Un peu. La musique du jeu est un thème bien choisi je trouve, un joli rythme de valse ternaire avec des instruments frisants la discordes. Des cordes dailleurs fort appréciables. Des sons électroniques cachés mais apportant toute la dimension étrange de lunivers, des percussions, en la présence dun carillon et dun xylophone, vraiment atypique. Bancal presque. Et des basses lourdes et pataudes, quasi burlesques. Bref. Un thème amusant et décalé. Sauf que le thème est très court et se répète en boucle donc sattarder dans les menus peut rendre fou. Dans le jeu, la musique est absente ou pas selon les jours, certaines fois, silence total, uniquement le son des arbres qui poussent (oui, oui.) et des oiseaux. Dautres fois le thème apparaît plus ou moins altéré par rapport à loriginal. Une sorte de jingle vient rythmer la fin de la journée, le début de la nuit, et le renouveau du jour. On notera une altération sonore du thème lorsque le jeu passe en hiver. Jai par contre pris le temps de devenir fou (avoir ma santé mental au minimum) chose que je ne fais pas habituellement, pour savoir si le son changeait et oui, cest super intimidant mais je ne dirais rien. Ce serait franchement du spoil. Autre sympathie sonore, Chaque personnage émet ses propres sons, a son propre instrument et quelques phrases, signifiant linterrogation, la joie ou linquiétude. Bien entendu ce sont des sons toujours dans lidée du thème jovial mais décalé donc... Déroutant. Au début amusants, les jingles et les sons des personnages peuvent devenir pesants parfois, selon la situation. (15+17+14+14)/4 = 14,5/20 Voilà, je pense que Dont Starve nest pas un chez d’œuvre majeur de notre ère, juste un bon jeu. Bon jeu relativement à un point essentiel, lacceptation de la frustration perpétuelle. Pour progresser il faut tester, et tester cest accepter léventualité de mourir. Est ce que je suis prêt à affronter la reine des araignées ? … Bon bah jétais pas prêt. Cest un jeu qui demande beaucoup plus de méthode que de skills à proprement parler, cest un jeu de survie quoi. Ce qui rebute pas mal de gens. Combien dentre vous ont déjà abandonné un jeu, parce quils devaient repartir de zéro pour une raison X ou Y ? De plus, son identité visuelle et sonore ainsi que son histoire à demi présente sont tellement prononcées et pleines de partis-pris que les avis sur le jeu sombrent dans un simple «jen suis fou » ou « nan bah jaime pas ». Malgré tout je pense que Klei a vraiment réussi son coup, ils ont su captiver les fans de Survie et dambiance barrée. Et personnellement ce jeu ma rendu fou à plus dun niveau, et je ne marrêterais dy jouer que le jour ou jaurais réussi à en faire vraiment le tour. Cest à dire, certainement pas tout de suite...
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 16:46:25 +0000

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