William Thiery Impensable, incroyable mais vrai hélas... Les - TopicsExpress



          

William Thiery Impensable, incroyable mais vrai hélas... Les denrées vendues le sont à des prix inférieurs à ceux des marchés nationaux, c’est l’administration (c.a.d. le contribuable) qui paie la différence... NOUVEAUX magasins en prison DEPUIS TAUBIRA. Où va-t-on, mais où va-t-on…. ? Avez-vous toujours envie d’être honnêtes quand vous voyez cela ? Boycottez les hypermarchés, faites vos courses en prison. En prison, les condamnés peuvent acheter des produits de compléments pour améliorer leur quotidien – ils ne faut pas qu’ils souffrent trop, comprenez-vous, déjà qu’ils sont en prison, les pauvres. Supermarché carcéral – moins cher que Leclerc ! Mais à la différence des Leclerc, Carrefour et autre Auchan, les prix sont fixés par l’administration pénitentiaire, qui achète les produits, fixe les prix, et les revend – à perte. Autrement dit, une partie de vos impôts est distribuée à ceux qui menacent votre sécurité et vos biens pour abaisser leur coût de la vie carcérale. Ainsi assiste-t-on à une aberration : ce ne sont plus les familles qui apportent des colis aux prisonniers, mais les prisonniers qui font leur marché pour leurs familles. À vos frais bien entendu. Un Pot de Nutella, 1,11€ pour les violeurs, au lieu de 3,13€. Le Ketchup, 0,46€ pour ceux qui cambriolent les petits bijoutiers, 1 euro pour vous. Un pot de confiture : 0,67€ si vous avez fracassé le crâne d’une vieille dame, au lieu de 1,45€ si vous lui avez laissé votre siège dans le bus. La Ricorée est à 3,45€ alors que vous la payez 4,90€ chez Auchan, etc. La liste, 200 produits en tout, continue de la même façon, sous le nez de gardiens à qui les prix offerts aux prisonniers sont interdits, et dont les syndicats sont en rage. C’est énorme. À l’heure actuelle, on nous dit qu’il n’y a plus de budget pour le mobilier et le matériel afin de travailler correctement. Nos salaires sont gelés, il n’y a pas d’augmentation. Et on voit tout cet argent qui part dans les cantines des détenus (JPG : c’est le nom des supermarchés carcéraux), c’est aberrant, explique Thierry Meudec, un surveillant, secrétaire adjoint de l’Ufap Unsa. Christian de Belvalet, délégué CGT fait le même constat : Je n’arrive pas à comprendre. Déjà que le budget pénitentiaire était serré, l’an passé cela a été dur de se faire payer les heures supplémentaires. Je ne sais pas comment les gens qui sont à l’extérieur, sans logement ni travail, vont prendre cette aide à des gens qui ne sont pas des enfants de chœur. Après la Croix Rouge, qui se déplace dans les prisons pour offrir aux femmes des soins esthétiques non facturés, et les salons de coiffure gratuits, le discount des produits vendus dans les prisons sert-il à adoucir la honte d’avoir à jeter les voyous en prison ? Reproduction autorisée, et même vivement encouragée.
Posted on: Fri, 26 Jul 2013 11:04:22 +0000

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