Yachim Maiga Seul le Mali doit compter Dans moins de 48 heures, les maliens qui ont la chance de détenir le fameux sésame, la carte d’électeur NINA retourneront aux urnes pour choisir le futur président des 5 prochaines années. En cette veillée électorale, la tension est encore tjrs palpable entres les partisans des deux candidats : IBK et Soumaila. Prenons garde à ne pas jeter de l’huile sur le feu. Pour ceux qui l’ont oublié, les deux finalistes à la présidentielle malienne, sont tous deux produits de l’Adema, les deux ont été contraints de fuir l’Adema pour des horizons calmes et sereins, dans des conditions quais identiques. S’il la morale existait en politique les deux candidats auraient même du être dans la même alliance, hélas, le pouvoir ne se donne et ne se partage pas, c’est pourquoi nous assistons a une guerre qui ne dit pas son entre, d’une part les partisans des candidats, et d’autres parts, entre les deux candidats. IBK et Soumaila ont géré le Mali longtemps ensemble et en toute complicité, car l’un était le Ministre des finances de l’autre. Ils ne peuvent donc pas nous dire, à priori qu’ils sont si différents l’un de l’autre sauf, sauf dans leur manière de mener la campagne : Si l’un avec la bénédiction de beaucoup de circonstances favorisantes joue sur le cœur donc sur l’émotion, l’autre, joue sur le rationnel. Je rêve de voir les deux candidats à bord du bateau Mali, mais ce bateau Mali dont je rêve est déjà au quai sur des cales rouillées. Et pourtant, le Mali post crise a besoin des deux. …Et si le gagnant acceptait de prendre le perdant comme Premier Ministre…et si le perdant acceptait d’être le PM du gagnant. Ne m’en voudrez surtout pas, car avec des « si » le perdant pourrait même devenir le Président après les 5 années du gagnant. Revenons sur terre, me diriez-vous, car les prétendants à la primature se bousculent déjà dans les vestibules du grand soma et de peur que ces derniers ne commencent à me maudire pour mes rêves, je retire tout simplement mes rêves. Quel que soit le gagnant, nous devrions reconstruire notre démocratie bafouée, chiffonnée par le consensualisme ATTiste. Il nous faut donner une véritable place à une opposition forte et respectée, pour dissuader les buveurs de sauce et autres vautours politiques que la solution n’est pas toujours être du cote du gagnant mais d’abord et avant tout du cote de ses convictions et idéaux. Que Dieu continue de veiller et de protéger car n’oublions pas, nous revenons de loin. Veillons jalousement : seul le Mali doit compter. Yachim MAIGA youtu.be/4McLnWL-UnA
Posted on: Sat, 10 Aug 2013 11:16:57 +0000
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