des Sahraouis de la génération d’«Almassira», adoptent, - TopicsExpress



          

des Sahraouis de la génération d’«Almassira», adoptent, aujourd’hui, des opinions qui rejettent catégoriquement toutes mesures non conventionnelles qui porteront atteinte à la stabilité, à la sécurité et à l’équilibre socio-économique dans les provinces sahariennes. Cette conviction qui émane d’une maturité approuvée a remis, en effet, le problème politique à sa dimension réelle, en estimant que l’important c’est d’humaniser l’action au Sahara et de doter les générations à venir des outils qui leur permettront de faire face aux défis de toutes tendances confondues. Motivés par cette vision érudite, qui ne peut guère être niée, les pouvoirs publics au Maroc, au haut niveau, ont lancé un débat fructueux qui a mené à l’adoption d’un nouveau modèle économique qui répond, selon des sources informées, aux aspirations de la population du Sahara. Ce modèle économique ambitieux, qui mettra l’Homme au centre de ses convictions, est le fruit de larges consultations prônées par une institution constitutionnelle de renom telle que le Conseil économique, social et environnemental (CESE), mettant, ainsi, un terme à la politique unilatérale qui a régné pendant longtemps et qui a été remise en cause par les représentants des habitants. De ce fait, Tous les Sahraouis sont appelés à se prononcer judicieusement, chacun selon ses principes et ses convictions, en toute probité et honnêteté sur ce nouveau modèle économique qui les intéresse tous. L’objectif étant de mettre fin aux dysfonctionnements qui affectaient l’approche et qui ont provoqué, par le passé, un fiasco en matière de communication entre les Sahraouis et ceux qui gèrent leurs affaires. Le fait de défier les lois et règlements en vigueur dans les provinces du Sahara, tout comme l’option purement sécuritaire est une démarche qui est en opposition avec les us et coutumes locaux. Cette orientation ne fait qu’augmenter la tension et creuser davantage le fossé. Par conséquent, la mise en place de passerelles de confiance entre les parties demeure une nécessité absolue. Ceci ne peut se traduire dans les faits, sans une synergie des efforts et des réflexions portant sur l’origine de la problématique et ses séquelles. Cet objectif ne peut également être atteint sans la rupture avec l’esprit de fuite en avant en avançant le «sentiment d’opprimés» exploité, très souvent, dans les rapports étrangers pour mettre en évidence les efforts déployés par l’administration marocaine, notamment en matière de respect des droits de l’Homme. D’autre part, la consécration du concept de tutelle et le non-respect de l’intelligence de l’autre ne sont plus acceptés, dans un temps où les connaissances et les informations circulent librement à travers les nouvelles technologies de l’information et de la communication qui sont devenues à la portée des uns et des autres. Les rapports publiés par le CESE ont confirmé la réalité avec toutes ses contraintes et ses interrogations et ont apporté la preuve que la population locale ne supporte plus le maintien des mêmes méthodes basées sur le souci de gagner le temps au détriment des familles dispersées et désespérées. Tout le monde se trouve actuellement en face de ses responsabilités pour concourir à une solution négociée à même de mettre un terme aux souffrances qui perdurent et qui ne font qu’alourdir le fardeau de l’ensemble des Sahraouis là où ils se trouvent. Toutefois, il serait sage de reconnaître cette réalité et ses implications sur la société pour pallier les idées qui restent malheureusement imprégnées de convictions obsolètes et qui s’imprègnent encore de slogans et de discours taillés sur mesure. La profonde croyance en l’idée de construction est devenue une question axiomatique dans cette phase de l’histoire, construction qui ne doit aucunement se produire au détriment de l’une des parties. Bien au contraire, elle se mettra en œuvre à travers la dynamisation du rôle des nouvelles élites locales, qui ont leur mot à dire, et une interaction positive avec leurs opinions et leurs convictions qui se développent dans un climat de liberté qui sied avec les changements survenus dans la structure sociale du Sahara. Ainsi, tout le monde comprendra le refus catégorique de l’approche caduque qui monopolise le débat sur l’avenir des Sahraouis en l’absence d’une représentativité significative, influente de toutes les tendances de la société. La consultation des concernés au sujet de la solution qui sera adoptée, en terme de développement économique et social des régions du Sud, ne peut que contribuer à l’implication des forces vives de la société, notamment les jeunes et les femmes. Pour bien traduire cette tendance dans les faits, la démonstration des bonnes intentions quant à l’avenir, contribuera, sans doute, à absorber cet état d’attente. L’émergence d’une volonté politique au haut niveau, par l’adoption de la nouvelle approche du CESE en matière de gestion de ce dossier dans ses dimensions économiques et sociales, serait à même d’encourager l’aboutissement à une solution politique satisfaisante pour tous. Il est certain que l’initiative courageuse de permettre aux Sahraouis de s’autogérer témoigne d’une estimation profonde de la spécificité historique et culturelle du Sahara et représente une plateforme constructive pour valoriser les ressources humaines et matérielles locales. Et avec les changements socio-économiques qu’a connus cette région, il serait possible d’endiguer la détermination de certaines parties à préserver le statu quo et à continuer à tirer profit de la situation, à travers des détours confus et ambigus. Les développements actuels ont exigé d’urgence et sans tergiversation, l’ouverture d’un dialogue serein, sérieux et responsable pour se pencher sur tout projet de nature à assurer une réelle représentativité de l’ensemble des Sahraouis sur de nouvelles bases et l’activation du rôle principal et efficient des élites de la nouvelle génération, afin de rétablir les compétences marginalisées ou celles qui ont choisi le retrait. La reconnaissance constitutionnelle de la spécificité du patrimoine du Sahara revêt, pour la majorité des Sahraouis, une importance significative d’une grande envergure qui mènera forcément les convaincues à adhérer à l’approche du CESE instaurée sur le principe de dialogue, qui respecte l’autre, ne confisque pas ses droits et œuvre à capitaliser les richesses humaines et variées, capables de relever tous les défis. De ce fait, il est impératif de fixer les priorités et de rapprocher les réflexions en vue d’assainir le climat actuel de tension ascendante. L’action politique au Sahara ne peut prendre le droit chemin sans la mise en place d’un mécanisme de réconciliation avec soi-même et avec ceux qui accepteront volontairement et sans influence d’adhérer à cette synergie prônée, dores et déjà, par le CESE, sous la conduite éclairée de la Haute Autorité du pays. Il est sans doute clair qu’à partir de là, nous aurons besoin d’une stratégie dynamique de communication fondée sur une logique médiane d’évaluation «ni vainqueur ni vaincu» et destinée à mettre un terme à toutes les formes d’allégations et de spéculations et à défendre la pertinence du modèle qui sera mis en place progressivement en vue de trouver une solution à ce problème qui a duré plus qu’il ne faut. - See more at: lematin.ma/journal/sahara-marocain_la-place-de-l-homme-dans-le-nouveau-modele-economique/190877.html#sthash.S90Pk4vO.I7izoJnT.dpuf
Posted on: Tue, 12 Nov 2013 14:56:05 +0000

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