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groupelavenir.cd/spip.php?article51542 Dédouanant Museveni. L’ONU blanchit Kagame. … Et allie les Fardc aux FDLR dans la guerre de l’Est lundi 1er juillet 2013 Selon des révélations d’un nouveau rapport, contredisant le précédent, le groupe d’experts de l’ONU note curieusement qu’il ne dispose à ce jour d’aucune indication de soutien de l’Ouganda aux rebelles. De même, selon ses propres mots, il dit avoir recueilli des preuves d’un soutien continu, mais limité, au M23 en provenance du Rwanda Et comme pour jeter de la poudre aux yeux d’un borgne, l’ONU affirme que l’armée régulière, c’est-à-dire les FARDC sont de mèche avec le groupe armé des FDLR Quand Museveni est dédouané, Kagame blanchi, Fardc assimilées aux FDLR,… le lobbying rwandais a fait ses preuves et la Rdc devrait encore ouvrir l’œil et le bon, surtout avec le fameux déploiement de la brigade onusienne qui n’est pas encore effectif. Chaque jour qui passe est très nécessaire pour que l’on sache exactement à quel jeu l’ONU joue dans le feuilleton de guerres qui sévissent dans l’Est de RDC. Après avoir essuyé tant de critiques de la part de la ministre rwandaise en charge des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, l’Onu vient de revoir de fond en comble son précédent rapport qui mettait en cause Kigali et Kampala, dans la guerre contre la Rdc. Cette copie revue et corrigée sur mesure discrédite clairement et simplement ceux qui prétendent apporter la paix en Rd Congo, avec déjà une pléthore de 17.000 casques bleus auxquels il faudra ajouter 3. 000 autres bientôt ; ce qui fait 20. 000 hommes en Rdc, record jamais égalé ni battu au monde ! Le contraste de l’ONU Le prochain rapport intermédiaire du groupe d’experts de l’ONU sur la situation en République démocratique du Congo a été divulgué le week-end dernier par Inner City Press. Dans ce rapport plus contrasté que le précédent, l’ONU affirme pince-sans-rire que le soutien du Rwanda au M23 est désormais "limité". Parlant des Fardc, le rapport indique que l’armée régulière "collabore" avec le groupe armé des FDLR. Ce tout nouveau rapport préliminaire du groupe d’experts de l’ONU sur la République démocratique du Congo est daté du 20 juin 2013. Il a fuité le dimanche 30 juin et a été mis en ligne en exclusivité par Inner City Press, en anglais. Pourtant, le rapport final 2012 avait suscité une vive polémique l’an passé en accusant le Rwanda et l’Ouganda de soutenir les rebelles du M23, en guerre contre le gouvernement congolais dans l’Est de la RDC. Selon ce précédent rapport aujourd’hui revu et corrigé, "les leaders du M23 avaient reçu des ordres militaires directs du chef de l’armée rwandaise et Kigali de fournir armes lourdes, conseils militaires et politiques aux rebelles"… il s’agit là d’une petite bombe diplomatique qui avait plongé Kigali dans l’embarras. Un soutien continu, mais limité au M23 Tout ce qui reste à entendre de l’ONU, c’est que le Rwanda n’a jamais fait quoi que ce soit dans la guerre infligée à la Rdc par le M23. Et cela ne devra étonner personne si jamais un autre rapport des mêmes experts en disait autant. Le nouveau rapport 2013 du groupe d’experts était donc très attendu, tant par Kigali que par Kinshasa et l’ensemble de la communauté internationale. Mais dimanche dernier, le rapport préliminaire était opportunément disponible sur internet jusqu’à sonner le glas. Selon les analystes, celui-ci est plus nuancé et contrasté que le précédent. Notamment sur l’implication des pays voisins dont le Rwanda et l’Ouganda dans l’aide à la rébellion du M23. Le groupe d’experts note qu’il ne dispose à ce jour "d’aucune indication de soutien de l’Ouganda aux rebelles" et a "recueilli des preuves d’un soutien continu - mais limité - au M23 en provenance du Rwanda". Le rapport explique ensuite, qu’après les combats au sein du M23 entre pro-Makenga et pro-Ntaganda, en mars 2013, la fuite de Bosco Ntaganda et de 788 de ses hommes a considérablement affaibli la rébellion "incapable de contrôler l’ensemble de son territoire". Dans le même registre, les experts estiment que le M23 de Sultani Makenga est actuellement composé de (seulement) 1.500 soldats répartis sur une superficie de 700 km². Mais comme pour revenir sur le chemin, il est indiqué que la rébellion continuerait donc à recruter au Rwanda, selon l’ONU, et enrôlerait des soldats rwandais démobilisés. Mais dans cette kyrielle, toujours à la quête de boucs émissaires, le Rwanda aurait lâché Ntaganda pour se rapprocher de Makenga. Cet autre élément important révélé par le rapport préliminaire du groupe d’experts veut présenter aux yeux du monde que le Rwanda (vraisemblablement sous pression internationale) aurait fait sérieusement le ménage dans ses relations avec la rébellion du M23. Pour améliorer la cote de popularité rwandaise et leur marque, les experts expliquent que les autorités rwandaises ont arrêté un colonel rwandais, Jomba Gakumba, "en raison de ses liens étroits avec Bosco Ntaganda". Le 10 mars 2013, les autorités rwandaises ont également arrêté Gafishi Semikore et Theo Bitwayiki, alors "qu’ils tentaient d’aider Bosco Ntaganda au Rwanda en lui fournissant des munitions". Le Rwanda s’est donc visiblement très vite détourné de Ntaganda, devenu infréquentable, disent-ils à qui veut les entendre, pour venir en aide à son rival Sultani Makenga. "Deux membres et un collaborateur du M23 auraient même confirmé que des groupes de soldats rwandais démobilisés s’étaient infiltrés en RDC au cours des deux semaines de combats pour aider Makenga", selon ledit rapport. Poursuivant leur plaidoirie pro-rwandaise, une autre information très intéressante de l’ONU est livrée. A les en croire, les centres de commandement de la rébellion se seraient déplacés. Actuellement, le siège administratif du M23 se situerait à Rumangabo et le quartier général militaire serait à Chanzu. Quand l’Onu cherche noise aux FARDC Ce rapport ouvre un autre débat à tirer les choses en longueur. C’est un secret de polichinelle, les FDLR, ce groupe armé hutu rwandais en lutte contre Kigali est combattu par le M23. Le rapport de l’ONU indique "qu’ils ont continué de s’affaiblir au cours du premier semestre 2013". Les FDLR seraient actuellement au nombre de 1.500 miliciens, dont la majorité est déployée au Nord-Kivu et le reste dans le Sud-Kivu. Le groupe d’experts note que la diminution de la capacité de nuisance des FDLR serait principalement due à un taux de désertion élevé, à de divisions internes et à une hiérarchie très affaiblie. Cependant, une autre information et non des moindres vient enfin mettre le feu aux poudres, ouvrant ainsi une brèche à Kigali pour continuer à pointer la Rdc du doigt. Il s’agit de la "collaboration entre certaines unités des FARDC et les FDLR dans des zones proches des territoires contrôlés par le M23", disent-ils. Suivant leur enquête jugée tendancieuse, le groupe d’experts aurait notamment interrogé une minime frange de 10 soldats douteux des FARDC à Tongo, au Nord-Kivu, qui ont déclaré que "les FARDC et les FDLR se réunissaient régulièrement et échangeaient des informations opérationnelles". Ces mêmes sources ont déclaré que les soldats des FARDC fournissaient des munitions aux FDLR. Ce qui n’a pas été à l’ordre du jour ni à Kigali ni à Kinshasa. Curieusement, devant toutes ces allégations qui cachent une telle collusion entre l’armée régulière et ce groupe armé, l’ONU se serait permis d’envoyer une lettre, le 12 juin 2013, au gouvernement congolais "pour demander des éclaircissements sur ce soutien. Mais tout compte fait, il reste tout au moins curieux que les experts onusiens se dédient et cherchent noise dans une affaire où les Congolais sont perdants sur toute la ligne et n’attendent que la paix. Après ce rapport coupe-gorge, le moins que l’on puisse dire est que le lobby rwandais a phagocyté tous les milieux des Nations Unies jusqu’au point de leur faire dédire ce qu’ils avaient affirmé avec force il y a quelques mois. En tout cas, ce virage à 180 degrés qui désarçonne tous les esprits épris d’honnêteté, n’est pas du tout innocent. Cela sous-entend que le lobby rwandais continue à travailler en sourdine pour convaincre la communauté internationale de l’innocence du Rwanda dans la guerre de l’Est. C’est dommage car ce virage enlève à l’organisation mondiale toute crédibilité. En tout cas, le gouvernement congolais doit réagir le plus rapidement possible pour dénoncer et fustiger avec force ce brusque revirement des Nations Unies. L’Avenir
Posted on: Tue, 09 Jul 2013 09:25:41 +0000

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