le sale boulot C’que j’vais faire là, ne crois pas qu’il - TopicsExpress



          

le sale boulot C’que j’vais faire là, ne crois pas qu’il en sera coutume J’suis pas d’ces malheureux qui pensent par YouTube Adresse une lettre ultime à la populace Car l’envie d’être utile motive les êtres dignes à l’affront pugnace Dans l’cœur une once d’inachevé, mon oeuvre doit s’arrêter sur c’texte Oui la fin est tellement brutale sans laisser d’suspense Les grandes bouches vont s’élargir, les jaloux vont grossir Vu qu’les singes sortent du zoo, p’t-être qu’on va les vendre au cirque Les braconner, big up à nos primates savants De la pommade à la brimade, ils grimacent tant qu’ça vend Ça fait l’wûdû avec des ‘teilles de Vodka dans les clips Invoque Iblis, partage les profits, les parts en équipe De quel côté sont ces schizophrènes ennemis d’leurs pères ? La jeunesse africaine fait un déni de repères J’ai mal au cœur pour l’humanité, depuis qu’ce monde s’assombrit On suit la mort à plat ventre, je n’suis que l’ombre d’un zombie Et on agrippe sur la chaîne à BHL Inconsciemment, on finance toutes leurs guerres en VHF Soumis au pape FDJ, au rabbin BNP Au cheikh BMW, on met notre foi sur PLV C’est moche, dur d’avouer qu’la terre est pétée d’vice Depuis qu’lhumain n’jure plu par Dieu mais sur la tête d’Elvis J’vais pas te refaire le rap de l’époque sur l’Etat, tu connais d’jà l’gang Des pédophiles au Maroc, en Thaïlande comme Jack Lang Tout est médiocre même les sons de l’époque Le seul classique, c’est qu’la vérité à raison d’tes potes La même chanson depuis la nuit des temps, bande son dilettante Petit frérot c’est rien, cette vie nous a abîmé tant La vague de la dounia t’avalera certainement Qu’tu sois à Paris ou Tamanrasset, tellement D’uniformité, s’croire en conformité Avec les droits de l’homme c’est s’autoriser à forniquer Entre les épidémies, les firmes ennemies Rageuses, j’affronte leurs démons dans les pires d’mes nuits Dieu t’a confié un père, une mère, des frères et des sœurs Satan détruit les familles, gaffe à n’pas t’enfermer seul L’ami, t’enfuis les souvenirs dans un sac de poussière Nostalgie étouffante et une part de vous cède C’est un message du cœur, niya pour ceux qui m’connaissent bien On va tous y passer, être jugés, ici on n’laisse rien Mais le bateau coule et la musique continue Et le matelot fou s’en amuse, il ment, il tue Puis nous caricature parce qu’on pense à prier Mieux vaut un tapis de prière qu’une planche à billets Chaque humain ressent la pression dans ce globe à deux doigts d’exploser Même dans un contexte de guerre on se doit d’être posés T’as pas compris encore, le Diable est tout-par Triomphe par les coups, met à l’écart les coupables Qu’est-ce que la mort d’un Syrien face à la vie d’un cain-ri Chaque criminel de guerre, on l’adule, on l’invite à Paris Les hôpitaux d’campagne deviennent des hôpitaux d’ville Et les sionistes via les médias lancent des chroniquent hostiles Nous ridiculisent, nous représentent par des guignols serviles Incapables de s’rendre compte du poids de leur ignoble service Qu’est-ce qui définit la notion d’ »acte terroriste » ? Si ce n’est l’origine de son soit-disant protagoniste J’dois faire le sale boulot (je dois faire le sale boulot) Malgré moi j’dois faire le sale boulot J’dois faire le sale boulot (je dois faire le sale boulot) J’dois faire le sale boulot Peuple de France terré dans un violent mutisme Dans moins d’20 ans, Paris sera un camp nudiste Oui, quand j’dis ce genre de choses ça froisse l’orgueilleux Chiffonne l’hédoniste qui est passé par c’genre de lieux Je sais, j’ai pas la douceur d’un recueil de poèmes Désolé si ce rap devient l’écueil de vos rêves Fini les plans sur la comète, les censures malhonnêtes J’connais et lorsqu’elles frappent, on se les prend sur la pommette Larmes d’hémoglobines, j’affronte des armes d’autres lobbys Et des haineux dans l’rap, ça fait des années qu’on m’copie Essaie de faire un quart de celui-ci ne serait-ce qu’en noir et blanc Tout l’monde va parler d’ce missile que j’laisse en arrêtant Bref que chaque once d’orgueil disparaisse de nos cœurs J’veux pas l’rôle de l’arrogant, ni même la veste de moqueur Cet art est né avec une maladie chronique J’lai vu, un peu comme un enfant qu’on voit grandir trop vite Déçu, en restant calé sur le pas d’la porte J’voulais pas caner comme le roi d’la pop Pour m’faire inculper, y aurait pas besoin d’une armada d’preuves On m’ferait terroriste sans même une arme à la steuv’ Sachez, qu’à ce jour si le muslim est un paria C’est qu’il soutient sans relâche que le mot « Dieu » est invariable C’est pas une guerre de religions, juste une guerre laïque Qui ne laisse place qu’aux imposteurs comme Gilles Bernheim Si tu penses à aider ou qu’tu aides à penser Ça met en alerte certains services de l’Etat français C’timplicite réquisitoire inquisiteur Ne voudrait faire de toi qu’un disciple ici bas, un visiteur Invisible quand la sorcellerie bat son plein, ton rappeur préféré Ecrit ses refrains, en tenant la main d’un mort déterré T’es loin d’imaginer c’qui s’passe dans c’game T’es dans l’espace-temps si tu sais pas c’qui s’cache en scred J’vais pas rentrer dans l’sordide, éviter les détails Morbides, la psychiatrie va hériter des épaves Et l’biz tourne comme les roues d’une ambulance crevé Le poids des enfants égarés, leur opulence revêt Possession démoniaque que vous prenez pour du charisme Ramassez vos valises, laissez-les au Diable Quel intérêt d’courir pour être le numéro 1 Quand le monde s’embrase et qu’on aperçoit des fumées au loin En s’cachant derrière une adolescence trop cramée Ils ont du mal à s’racheter avant l’obsolescence programmée Ils veulent s’sauver sans trop ramer, ouais ils aiment trop la vie d’ici Certains veulent atteindre des sommets en glorifiant l’illicite S’intégrer en s’oubliant, n’est-ce pas lâche ? De s’assimiler jusqu’à ressusciter l’esclavage ? Qui qu’tu sois, on t’met dans des rêves illusoires Tout est biaisé du cours du matin jusqu’au film du soir On refait l’monde avec la valeur des choses, pas des choses de valeurs S’soigner aux apparences, c’est s’injecter une dose de malheur Y’a pas d’crise économique, que des crises de foi Tu m’prends pour ton pire ennemi car tu refuses de voir Qu’ici nous n’sommes uniquement bons qu’à faire les rats D’laboratoires, dans des expériences comme l’affaire Merah J’attends l’soutien d’personne, vos consensus m’irritent On n’comprend plus ces ministres qui n’ont plus aucune limite Un nombre d’islamophobes croissant veut qu’on porte l’étole Des lâches ! Protège ta femme si elle veut porter l’voile Chacun ses affres, à chacun sa république maçonnique Les rebelles vont payer comme Stanley Kubrick, Malcolm X Celui qui s’prend pour l’ange de la mort, qui s’en fout qu’tu rendes l’âme Dis-lui qu’y a pas d’shahada pour un fou qui vend l’haram Ça s’met torse nu quand ça pèle dehors Qu’ils fassent leurs pitreries au bled, ce sera la peine de mort Combien d’rappeurs disent en off qu’tout ça mérite des gifles Mais la vérité chute face à la musique des chiffres J’dois faire le sale boulot (je dois faire le sale boulot) Malgré moi j’dois faire le sale boulot J’dois faire le sale boulot (je dois faire le sale boulot) J’dois faire le sale boulot Le sale boulooooooot Autotune-autotune Est-ce c’est moi ? Oui :rire: Et j’dois faire le sale bouloooooooot Pour les gamins qui vont parler d’clashs, y’a pas d’ça chez moi J’ai rien à gagner, pas de CD à vendre Pas d’T-shirt, pas d’buzz à faire, Et j’suis même pas dans le Rap J’ai arrêté ça fait une pige et j’men porte pas plus mal J’voulais pas faire ce morceau… mais qui allait le faire ? J’ai attendu des mois mais aucune langue se délie Personne ne parles des calamités qui tombent sur les auditeurs Et en particulier sur les plus jeunes Et ça prend une trop grosse ampleur J’parle même pas d’la catastrophe des clashs, Mais des mecs insultent vos mères, vous souhaitent la mort, vous traitent de singes, sortent les armes de guerre, et parlent d’Islam Lâchent des mots du vocabulaire islamique dans des textes où ils vantent et invoquent Iblis ouvertement Où il n’y a pas une seule phrase sans insulte, sans blasphème, ni arrogance Dans des vidéos impudiques pleines de rites incantatoires Leurs clips font exploser le racisme, l’islamophobie Et n’ont rien à envier à la Une de Charlie Hebdo Mais j’vois personne s’offusquer, Leur soit-disant délire artistique et deuxième degré C’est la plus grosse pilule qu’ils vont ont fait avaler Ils savent très bien ce qu’ils font et y’a pas de deuxième degrés, C’est du satanisme pur Quand on insulte tes parents dans la rue, y’a pas de deuxième degré Quand on blasphème y’a pas de deuxième degré C’est vos p’tits frères, vos enfants, vos p’tites sœurs qu’ils dépravent Et vous savez qu’les ados prennent trop le rap au sérieux Ces gens contribuent à la destruction des valeurs sociales, familiales, religieuses J’ai parlé des pires mais y’en a bien d’autres Et j’vous vois venir avec vos polémiques Dès qu’on donne son avis on est sensé être un clasheur Un haineu, un chercheur de buzz, ou je ne sais quelle connerie ? C’qui prouve bien à quel point vous êtes virtualisés Et décalés des réalités des citoyens Et à quel point c’pays est en train de sombrer dans une débilité ambiante Implicite, mais voulue… Bref, mon but est juste de secouer les quelques auditeurs qui peuvent encore se réveiller Si tu t’en fous, c’est qu’ça t’es pas destiné Les passionnés déraisonnables vont forcément défendre leurs idoles corps et âmes Ne retenez pas de ce texte, que les rimes sur les rappeurs Merci de votre écoute, paix sur vous tous.
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 00:00:51 +0000

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