merci maman cherie Les paroles que tu m’adressais étant enfant - TopicsExpress



          

merci maman cherie Les paroles que tu m’adressais étant enfant lorsque je te forçais ou t’énervais résonnent toujours dans mes oreilles. Tu avais l’habitude de me dire : « Tu comprendras quand tu seras maman toi aussi ! » En ce temps-là, je pensais subir l’injustice et cette parole, pourtant, ne me fit nullement céder à la colère… Cependant, ma chère maman, je comprends désormais à quel point tu avais raison depuis que mon Seigneur m’a honorée en m’accordant deux charmants enfants. De plus, ma fascination et mon respect pour toi ne font qu’augmenter face aux difficultés que je vis actuellement au cours de leur enfance. Je me trouve souvent confrontée à dire : « Vous comprendrez quand vous serez maman. » Je crois que plus le temps passe, plus je te ressemble. Désormais, je comprends mieux à quel point je te critiquais facilement durant mon enfance. Comme tu me le disais si souvent : « Maintenant que je suis devenue mère, je comprends. » Aujourd’hui, je réalise que la base de la majorité des qualités qui me caractérisent a été formée par toi ; je te remercie pour tout ce que tu m’as offert. Je te remercie aussi pour certaines choses qui ne te semblent pas importantes aujourd’hui, et je suis même sûre qu’elles ne te viendraient même pas à l’idée, mais elles sont pourtant tellement importantes pour moi. Merci de m’avoir tenu compagnie à l’ombre de tes histoires et de tes jeux domestiques lorsque je n’avais aucun ami près de moi. Merci de m’avoir appris avec patience et détermination à faire la différence entre la lettre « b » et « d » en première année d’école primaire. Merci d’avoir habillé ma poupée préférée d’une jupe et d’un sweat-shirt rose. Merci de m’avoir permis à l’âge de sept ans de préparer du café et de m’avoir fait croire que c’était le meilleur que tu aies bu ; bien que tu ne te plaignes jamais depuis des années, je suis consciente que tu étais prête à boire la moitié du café qui s’était renversé dans la sous-tasse. Merci d’être restée avec moi durant des heures pour m’assister à développer mes muscles oculaires, de m’avoir aidée à différencier une lentille rouge d’une verte, d’avoir même peint des pâtes pour me distraire quand je m’ennuyais. C’est grâce à tes efforts que je n’ai plus besoin de porter des lunettes. Merci de ne m’avoir pas étiquetée « paresseuse » lorsque j’avais de mauvaises notes, de ne m’avoir pas comparée avec mon frère et de m’avoir encouragée par des paroles stimulantes, sans te lasser, jusqu’à la fin de chaque session éducative. Merci d’avoir apprécié mon honnêteté et de ne m’avoir pas sanctionné lorsque j’avais reconnu avoir cassé le couvercle de la bouilloire. Merci d’avoir partagé avec moi des moments d’émotion et de m’avoir accordé la permission d’élever dans notre appartement des animaux tels qu’un canard, une poule, un perroquet et un poussin. Merci quand toutes les fois où il neigeait, nous avons construit ensemble un bonhomme de neige. Merci pour les « déjeuners pique-niques » que nous organisions en famille dans le salon en regardant la série des contes classiques tous les dimanches matins. Merci de m’avoir montré que tu m’attribuais de l’importance en m’offrant la même robe de chambre bleue que celle que tu as offerte à mon petit frère à sa naissance. Merci pour la surprise que tu m’avais faite en m’offrant un bouquet de fleurs à la fin d’une pièce de théâtre que nous avions jouée devant les élèves et les instituteurs de l’école. Merci de m’avoir encouragée et applaudie avec fierté, t’étant mise debout toute seule dans la salle, après un concours d’art oratoire auquel j’avais participé. Merci de m’avoir convaincue que j’étais belle alors que j’étais dans une période où je n’acceptais pas mon apparence. Merci de n’avoir émis aucune critique blessante quant au choix de mes amies. Merci de m’avoir répondu « oui, heureusement que je suis venue au monde et que je suis ta mère » lorsque j’avais dit « heureusement que tu es venue au monde » lors de ton trente-deuxième anniversaire. Merci d’avoir fait diminuer mon stress en m’apportant des biscuits, des gâteaux et d’avoir montré de l’importance à ma réussite universitaire, alors que je préparais intensément mes examens d’entrée à l’université. Merci de m’avoir appris à devenir une mère comme toi. Il n’est guère possible de consigner dans ces pages un labeur de vingt-neuf ans. Même si je ne peux l’écrire, je suis consciente de tous les sacrifices que tu as accomplis auparavant et que tu continues à faire présentement. Maman, pardonne-moi mes erreurs. merci
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 00:16:44 +0000

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